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    EO
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    Aubert T.
    Aubert T.

    116 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2022
    C'est une expérience sensorielle qu'on ne peut comparer avec pas grand chose d'autre. La bande son est superbe, les images sublimissimes, et chaque scène franchit un palier émotionnel supérieur. La stupidité, la violence, la cupidité, et disons le, l'inanité de l'homme dans le règne animal, vues par le regard d'un âne prennent à la gorge jusque dans un final assez brutal. Certains trouveront ça un brin fumeux. Mais ceux qui se laisseront embarquer trouveront bouleversant.ce film de compassion.
    Marko P
    Marko P

    3 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 octobre 2022
    Du très grand cinéma pour célébrer la condition animale confrontée à notre inhumanité. Un film choc visuellement sidérant qui m’a scotché à mon fauteuil de bout en bout avec des expérimentations au bord de l’hallucination pour suggérer le monde mental de cet âne dont on accompagne le chemin de croix comme à travers le prisme de ses sensations et de ses rêves. La bande son de Pawel Mykietyn est également immersive et très impressionnante. L’ensemble est incroyablement beau et puissant sans jamais sombrer dans la morbidité ou le sordide. Il y a des séquences dures malgré les ellipses mais EO nous bouleverse par son innocence qui ne juge pas (il est une figure christique comme l’était l’idiot de Dostoyevski) jusqu’à un final qui pourrait faire croire à une forme de paradis retrouvé ou d’arche de Noé mais dont on pressent qu’il ouvre malheureusement plutôt les portes d’un nouvel enfer dont Skolimowski nous épargne les atrocités. Un chef d’œuvre instantané auquel j’aurais donné mille fois la Palme d’or.
    Le 4ème homme
    Le 4ème homme

    11 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 octobre 2022
    Désolé, je n'ai pas vraiment aimé ce film.
    Une musique assourdissante et quasiment non stop, le seul moment de répit avec quelques secondes du merveilleux mouvement lent du 4ème concerto de Beethoven. Le scénario, si l'on peut appeler ça scénario est totalement décousu. On ne voit pas ce que vient faire le bref moment avec Isabelle Huppert en Italie, qui n'a strictement aucun rapport avec le sujet autour de Eo, l'âne.
    Bon, techniquement c'est très maîtrisé sur le plan visuel, il faut le reconnaître.
    Alors oui, pour la technique.
    Sinon, je n'ai pas vraiment trouvé ce film émouvant. D'autant que je viens juste de visionner White God, avec des chiens. C'est autrement fort émotionnellement !
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    67 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2022

              Un film dont on sort très malheureux. Un film qui convertirait à l'antispécisme le plus enragé des bouffeurs de chateaubriands saignants. Le mal qu'on leur fait, à ceux avec qui on devrait partager honnêtement la planète...  Je ne suis pas très émotive, au cinéma, en général; mais là....



            Le prolifique Jerzy Skolimowski qui, depuis "Le couteau dans l'eau" (où nous l'avions découvert comme dialoguiste), a réalisé pas mal de films, quelquefois commerciaux, parfois ratés, et de toute sorte: drames sociaux mais aussi policiers, comédies.... a décidé à 84 ans de parler de ce qui le touche le plus: la nature et les animaux (il nous le dit au moment du générique de fin), et a fait un film personnel, absolument pas commercial pour le coup (et qui pourtant a beaucoup de succès). Et a réalisé un chef d'oeuvre, sans doute son chef d'oeuvre.
              Un film quasiment sans dialogues, sans héros, juste des silhouettes qui passent (comme l'impériale Isabelle Huppert en mère indigne d'un étrange prêtre), tandis qu'EO passe, lui, de main en main. Ce sont les années de vie d'un petit âne triste et fugueur. Les hommes, ces silhouettes? Ils sont souvent moches, ridicules. EO voudrait juste retrouver la seule qu'il ait aimé, Kasandra (Sandra Drzymalska), celle avec qui il faisait un numéro au cirque... Oui, mais voilà, les écolos sont arrivés: "Non aux cirques avec animaux!", depuis le petit  âne est balloté d'un endroit à l'autre, et toujours il se sauve, part au hasard sur les routes, pensant, sans doute, retrouver Kassandra? Mascotte éphémère d'une équipe de foot qui va se faire casser la gueule par l'équipe perdante qui en profite pour tabasser EO à mort, jugé responsable de leur défaite.. 
             Animaux en cage, renards enfermés aux yeux fous; cheval -un magnifique arabe hyper-typé- que la réclusion au box rend dingue; loups que l'on abat, sans qu'on sache s'ils avaient commis des déprédations; et vaches d'élevage intensif, à qui EO emboite le pas, dans le besoin sans doute d'une présence animale, dont le seul sort est d'être conduites à l'abattoir.
             Mais alliée avec les animaux, il y a la nature filmée avec une splendeur, une poésie, un mystère aussi jamais atteints. Images oniriques, on suit le cours d'un ruisseau cascadant, on voit l'horizon devenir rouge sang, un Grand Duc impérial et terrifiant règne sur la forêt. C'est sublime....

    Christoblog
    Christoblog

    745 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2022
    1h29 de décalage permanent, au service d'une exploration poétique, sensorielle et cruelle de la condition humaine et animale : voici le nouveau projet du fantasque Skolimowski.

    On croit suivre un âne, mais c'est plutôt les différentes variantes de l'être humain que nous allons découvrir, comme si l'animal était l'oeil de Dieu. Et ce n'est pas très joli : cruauté gratuite, égoïsme, inconséquence, stupidité, futilité pour bien peu de compassion.

    Côté animal et nature, le film propose quelques images saisissantes, qui forcent l'admiration et font sentir la majesté du monde non humain. Je pense par exemple à cette balade de nuit dans une forêt diablement inquiétante, ou au sublime paysage de la cascade et du pont. Les images et le design sonore font de EO une oeuvre souvent sublime.

    Les parti-pris de mise en scène sont radicaux et fonctionnent à la perfection. Il y a une brillante idée de cinéma toutes les 3 minutes. EO (Hi Han en anglais...) est court, dense et parfaitement rythmé. Surprenant, atrocement drôle et parfaitement maîtrisé : un des meilleurs films de l'année, sans aucun doute, qui se finit sur une scène poignante.
    Ufuk K
    Ufuk K

    471 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2022
    "Hi-Han" encensé par la presse, primé lors du festival de Cannes (Prix du Jury) est un drame polonais pertinent. En effet en dépit d'un début timide et une mise en scène qui peut dérouter, j'ai trouvé l'ensemble audacieux offrant aux spectateurs une expérience visuelle et sensorielle unique, dressant le portrait de l'humanité à travers le regard d'un âne qui s'avère au final un conte animal attendrissant, émouvant et cruel.
    Yves S
    Yves S

    8 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2022
    Certains, majoritaires certainement, dépaysés et insensibles à la souffrance animale n'aimeront pas ce film onirique: le monde humain vu dans toutes ses contradictions et ses cruautés par un âne qui est l'innocence incarnée. D'autres comme moi-même ont adoré. On a envie que cet âne nous parle et nous rappelle notre vanité car lui est d'une authenticité désarmante. Lui va être sacrifié à la bêtise des êtres humains comme d'autres bêtes en sa compagnie. Ce film nous renvoie à notre médiocrité de façon violente.
    Maxime D
    Maxime D

    55 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2022
    Une claque.
    On est au plus près des émotions de l'animal, sans jamais être dans l'anthropomorphisme.
    Aussi, une des plus incroyables créations sonores que j'ai entendu au cinéma.
    Ça tourne
    Ça tourne

    22 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2022
    Claire référence au film de Bresson, "Eo" ou "Hi-Han" de Jerzy Skolimowski est un film atypique et émouvant. C'est l'animal, dans toute sa sensibilité mais aussi toute sa complexité, qui est placé au centre du long-métrage. Le cinéaste se place alors au plus près de son protagoniste, à l'intérieur de lui-même pourrait-on dire, et donne ainsi à voir à travers les yeux de l'animal. C'est en effet par le choix de ses plans, par ses couleurs, par son thème si particulier et sa sensibilité que le réalisateur parvient à ravir esthétiquement son spectateur ainsi qu'à le fasciner et à le séduire.
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 octobre 2022
    Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu autant de spectateurs sortir d’une salle. Et je ne peux m’en étonner tant ce film est une purge. Tout (propos, réalisation,musique) est d’une lourdeur insupportable. Oh que les humains sont méchants et zou on passe en rouge oh qu’ils sont vilains et hop musique braillante. L’enfer est une fois de plus pavé de bonnes intentions.
    Cinévore24
    Cinévore24

    300 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2022
    Le monde et l'humanité vu à travers les yeux d'un âne innocent et égaré.

    Prix du Jury cannois, une fable moderne et immersive, entre l'expérimental et le contemplatif, qui ne plaira pas forcément à tout le monde dans son partis-pris.

    Malgré certains passages un peu en-dessous (notamment une séquence osef avec Isabelle Huppert), un plaidoyer contre la souffrance animale tantôt touchant tantôt déstabilisant, faisant se confronter notions de liberté et d'enfermement.

    Une curiosité sensorielle et poétique à découvrir.
    Santor
    Santor

    3 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 novembre 2022
    Devant l'avalanche d'éloges que ce film a suscité, y compris à Cannes, je suis allé voir ce film.
    Quelle déception ! Les images sont laides, tous les personnages sont mauvais, on se demande ce que vient faire Isabelle Huppert à la fin du film dans ce scénario inexistant.
    Je n'ai pas réussi à avoir de l'empathie pour cet âne EO.
    Un film surfait dont je ne suis même pas sur qu'il défende la cause animale.
    Arielli
    Arielli

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 octobre 2022
    Quelques semaines après qu'une partie de la critique ait tiré à boulet rouge contre Sans Filtre et sa misanthropie, un film encore plus sommaire dans l'exécution de ses contemporains est couvert d'éloges.
    Un deux poids / deux mesures qui me semble d'une grande mauvaise foi.
    Alors oui, Skolimovski est un grand cinéaste et il a des idées de plans et d'effets de montage parfois sidérants.
    Mais tout cela au service d'une fable d'un simplisme abyssal. Comme le dit la promo sur France Inter : "EO l'âne ne juge pas l'humanité"... argument totalement absurde ! En effet, les ânes ne jugent pas : ce sont des animaux.
    La caméra, par contre, trucide tout le monde sur son passage : les humains sont plus abjects les uns que les autres. Et on a le droit aux souvenirs du pauvre âne maltraité de scènes de tendresse d'un temps ancien.
    Clou du spectacle affligeant de sottise : une scène totalement inutile avec Isabelle Huppert.
    C'est à braire d'idiotie !
    Jean-Flavien P
    Jean-Flavien P

    22 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 octobre 2022
    Je ne comprends absolument pas le concept, on veut nous vendre de la liberté en essayant de s'immerger dans la vie et les émotions d'un âne. Il ne se passe absolument rien, du moins de ce que l'on pourrait imaginer de la vie de cet animal, c'est ennuyeux à mourir. Alors certes le directeur photo a intercalé ici et là de pseudos séquences "jolies", qui aura certainement permis au jury du dernier festival de Cannes d'obtenir justement le prix du jury. Et la presse est dithyrambique sur ce film! Chacun se fera son idée sur "la chose". Vous serez prévenu
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    86 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2022
    Asinus asinum fricat
    Rien de plus erroné que cette aphorisme: l'âne est intelligent et affectueux, exactement à l'opposé du cheval (d'où la mule, alliant force et intelligence).
    Mais ici, le personnage central, c'est le directeur Photo, très bien secondé par une très belle inventivité musicale.
    Et tant pis si l'histoire n'a ni queue ni tête…
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