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Ah que j'ai passé un bon moment, moi qui n'ai pas eu la chance de voir un spectacle de Pina !
La danse contemporaine c'est Merce Cunningham, Carolyn Carlson, Angelin Preljocaj et bien sur Pina !!!
Dans ce documentaire filmé en 2019 et 2020 on suit le montage de deux oeuvres ("Iphigénie en Tauride" / "Le Sacre du printemps") par deux compagnies assez opposées dans leur casting et leur identité.
Au Semperoper en Allemagne et à l’École des Sables près de Dakar.
Dans les deux cas de jeunes danseurs, guidés par d’anciens membres du Tanztheater de Pina Bausch, revisitent ses chorégraphies légendaires. Pour ces artistes, issus de la danse contemporaine, du hip hop ou du ballet classique, danser Pina, c’est questionner ses limites, ses désirs, et métamorphoser une œuvre tout en se laissant soi-même métamorphoser par elle.
Le documentaire explique la philosophie de Pina qui accueillait des profils qui n'auraient pas pu exister dans le classique et une méthode qui valorise le collectif et accepte l'imperfection si elle contribue à donner une âme au projet collectif.
Dans les deux cas des portraits de danseurs qui ont du faire face à des rejets ( en Afrique, l'image de la danseuse considérée comme une quasi prostituée, en occident les danseurs vu comme des personnes efféminées dans certains milieux) et des approches culturelles qui ne les préparent pas toujours à la danse contemporaine. En Afrique une manière de danser plus rituelle et proche de la trance et en occident une rigueur classique qui ne tolère que la perfection quand dans la méthode pina c'est le lâcher prise qui prime !
C'est frais, joyeux et même si la fin est impactée par le Covid et l'impossibilité de jouer un des spectacles on sort de ce documentaire encore plus amoureux de la danse contemporaine.
La danse contemporaine c'est Merce Cunningham, Carolyn Carlson, Angelin Preljocaj et bien sur Pina !!!
Dans ce documentaire filmé en 2019 et 2020 on suit le montage de deux oeuvres ("Iphigénie en Tauride" / "Le Sacre du printemps") par deux compagnies assez opposées dans leur casting et leur identité.
Au Semperoper en Allemagne et à l’École des Sables près de Dakar.
Dans les deux cas de jeunes danseurs, guidés par d’anciens membres du Tanztheater de Pina Bausch, revisitent ses chorégraphies légendaires. Pour ces artistes, issus de la danse contemporaine, du hip hop ou du ballet classique, danser Pina, c’est questionner ses limites, ses désirs, et métamorphoser une œuvre tout en se laissant soi-même métamorphoser par elle.
Le documentaire explique la philosophie de Pina qui accueillait des profils qui n'auraient pas pu exister dans le classique et une méthode qui valorise le collectif et accepte l'imperfection si elle contribue à donner une âme au projet collectif.
Dans les deux cas des portraits de danseurs qui ont du faire face à des rejets ( en Afrique, l'image de la danseuse considérée comme une quasi prostituée, en occident les danseurs vu comme des personnes efféminées dans certains milieux) et des approches culturelles qui ne les préparent pas toujours à la danse contemporaine. En Afrique une manière de danser plus rituelle et proche de la trance et en occident une rigueur classique qui ne tolère que la perfection quand dans la méthode pina c'est le lâcher prise qui prime !
C'est frais, joyeux et même si la fin est impactée par le Covid et l'impossibilité de jouer un des spectacles on sort de ce documentaire encore plus amoureux de la danse contemporaine.
Un film magnifique, en particulier dans sa manière de capter la danse. Et c'est d'autant plus saisissant que ni le réalisateur, ni le directeur de la photographie n'avaient travaillé auparavant sur le sujet. Tantôt proche du sujet, tantôt plus éloignée, la caméra parvient véritablement à saisir quelque chose que l'on ne ressent pas lors d'un ballet. Il n'est pas question de poser un jugement de valeur ici : ce n'est ni mieux, ni moins bien qu'un spectacle vivant, c'est une expérience différente, qui vaut la peine d'être vécue par qui est touché par la danse.
Le contexte de la scène finale ne la rend que plus extraordinaire : une prise, pas de préparation, à la veille littérale du bouclage mondial de 2020. Alors certes le propos aurait parfois gagné à être plus tendu, les progressions plus explicites, mais ces quelques instants suspendus transforment un film jusque là enthousiasmant en un objet qui touche au sublime.
Le contexte de la scène finale ne la rend que plus extraordinaire : une prise, pas de préparation, à la veille littérale du bouclage mondial de 2020. Alors certes le propos aurait parfois gagné à être plus tendu, les progressions plus explicites, mais ces quelques instants suspendus transforment un film jusque là enthousiasmant en un objet qui touche au sublime.
Très beau film sur la danse, sur la transmission chorégraphique, sur le travail des danseurs/danseuses. Film sans superflu au plus près des danseurs/danseuses et rempli d'humanité
Dancing Pina est un documentaire racontant l’histoire de danseurs transmettant les flambeaux à de jeunes danseurs, en préparant un spectacle. On y suit toute la phase préparatoire. Un beau spectacle.
Pina Bausch est morte en 2009. Mais ses mânes continuent à hanter la danse contemporaine. Les danseurs de sa compagnie (Dominique Mercy, Malou Airaudo, Clémentine Deluy, Josephine Ann Endicott…) se chargent d’en transmettre l’héritage.
Le documentariste allemand Florian Heinzen-Ziob a filmé la repise de deux oeuvres, parmi les plus anciennes, de la chorégraphe : "Iphigénie en Tauride", créée en 1974, et "Le Sacre du printemps" en 1975. La première est reprise à l’Opéra de Dresde et offre le rôle titre à une immense danseuse sud-coréenne, Sangeun Lee ; la seconde à l’Ecole des sables de Germaine Acogny, à Toubab Dialaw, au sud de Dakar par une troupe de danseurs venus d’une douzaine de pays africains.
Ce documentaire a l’indéniable qualité de nous replonger pendant près de deux heures dans l’univers à nul autre pareil de Pina Bausch. Il nous rappelle son apport immense à la danse contemporaine. À rebours des diktats de la danse classique, Pina Bausch rechercheait moins la perfection du danseur que son authenticité. Ce parti pris iconoclaste l’autorisait à recruter des danseurs disparates, de tout âge, de toute origine, de toute complexion, sans être obsédée par la recherche de l’homogénéité qui prévaut traditionnellement dans les corps de ballet.
Mais "Dancing Pina" a le défaut de s’abîmer dans l’hagiographie. Déjà Wim Wenders, dans le documentaire "Pina" tourné en 3D qu’il lui avait consacré dès 2011 avait échoué sur cet écueil. Mais le défaut est amplifié par une mise en scène très plate qui, paresseusement, entrelace deux récits (et pourquoi pas un seul ? ou trois ? ou quatre ?) sans que le lien entre les répétitions à Dresde et à Toubab Dialaw fasse sens.
Pour autant, "Dancing Pina" est sauvé de la banalité par deux scènes : la représentation finale que la troupe de l’Ecole des Sables donne au crépuscule sur la plage, empêchée par le Covid de se produire à Dakar et en Europe. Et la sublime Sangeun Lee qui déploie dans la scène d’ouverture d’Iphigénie la maigreur de son immense 1m82 avec une grâce surnaturelle.
Le documentariste allemand Florian Heinzen-Ziob a filmé la repise de deux oeuvres, parmi les plus anciennes, de la chorégraphe : "Iphigénie en Tauride", créée en 1974, et "Le Sacre du printemps" en 1975. La première est reprise à l’Opéra de Dresde et offre le rôle titre à une immense danseuse sud-coréenne, Sangeun Lee ; la seconde à l’Ecole des sables de Germaine Acogny, à Toubab Dialaw, au sud de Dakar par une troupe de danseurs venus d’une douzaine de pays africains.
Ce documentaire a l’indéniable qualité de nous replonger pendant près de deux heures dans l’univers à nul autre pareil de Pina Bausch. Il nous rappelle son apport immense à la danse contemporaine. À rebours des diktats de la danse classique, Pina Bausch rechercheait moins la perfection du danseur que son authenticité. Ce parti pris iconoclaste l’autorisait à recruter des danseurs disparates, de tout âge, de toute origine, de toute complexion, sans être obsédée par la recherche de l’homogénéité qui prévaut traditionnellement dans les corps de ballet.
Mais "Dancing Pina" a le défaut de s’abîmer dans l’hagiographie. Déjà Wim Wenders, dans le documentaire "Pina" tourné en 3D qu’il lui avait consacré dès 2011 avait échoué sur cet écueil. Mais le défaut est amplifié par une mise en scène très plate qui, paresseusement, entrelace deux récits (et pourquoi pas un seul ? ou trois ? ou quatre ?) sans que le lien entre les répétitions à Dresde et à Toubab Dialaw fasse sens.
Pour autant, "Dancing Pina" est sauvé de la banalité par deux scènes : la représentation finale que la troupe de l’Ecole des Sables donne au crépuscule sur la plage, empêchée par le Covid de se produire à Dakar et en Europe. Et la sublime Sangeun Lee qui déploie dans la scène d’ouverture d’Iphigénie la maigreur de son immense 1m82 avec une grâce surnaturelle.
Remarquable documentaire sur deux projets de remontage de ballets de Pina Bausch par ses anciens danseurs. L'émotion est palpable chez les danseurs et le documentaire se concentre sur la chorégraphie reconstituée qui rappelle le génie de la chorégraphe.
Magnifique film. L'œuvre de Pina mérite d'être transmise et j'espère avoir la chance de voir ces deux magnifiques compagnies un jour sur scène ! A voir
Très beau récit qui permet de saisir l'importance de Pina Bausch et sa contribution majeure à l'art du ballet. La passion qui anime danseurs et passeurs est contagieuse tout comme l'ouverture et la persévérance qui le les meuvent.
Merveilleux film, l'impression de comprendre ce que les danseurs font quand ils apprennent/reprennent une oeuvre. Les difficultés apprennent aussi le processus de transmission de la danse d'un enseignant qui n'est pas le créateur.
Je suis sorti enthousiaste.
Ce film explique comment Pina s' y prenait pour transcender ses chorégraphies et ses danseurs.
C' est trés bien fait : il nous fait avancer pas à pas pour comprendre ce q es méthodes de Pina avaient d' exceptionnel.
Le dernier filage du Sacre du Printemps montre le résultat de cette approche qui a révolutionné le monde de la danse. Ces cinq minutes sont complétement dingues. ( le prof dit d' ailleurs : " C' est génial!"). Quelle énergie, quel talent chez ces jeunes danseurs africains !
Ce film explique comment Pina s' y prenait pour transcender ses chorégraphies et ses danseurs.
C' est trés bien fait : il nous fait avancer pas à pas pour comprendre ce q es méthodes de Pina avaient d' exceptionnel.
Le dernier filage du Sacre du Printemps montre le résultat de cette approche qui a révolutionné le monde de la danse. Ces cinq minutes sont complétement dingues. ( le prof dit d' ailleurs : " C' est génial!"). Quelle énergie, quel talent chez ces jeunes danseurs africains !
Un beau documentaire qui nous plonge dans le travail chorégraphique et l'art de la danse. Un art exigeant qui demande une implication totale et qui engendre une quête. Ce film est également une belle histoire de transmission. Les images sont belles notamment pour les scènes finales des 2 prestations.
un film décevant, car on ne voit pas les courgettes et que les personnages choisis ne sont les plus intéressants
documentaire hors norme, ce film nous replonge dans la période si créative de la chorégraphe et trace le futur de ses œuvres au travers d'équipes internationales formées entraînées et motivées par la volonté de résurgence de la modernité de Pina Bausch.
Magnifique documentaire, plein d'émotion et d'humanité. La danse et les danseurs sont tellement bien filmés, c'est un magnifique hommage qui est rendu à Pina et aux danseurs en général. La scène finale est juste sublime... Merci
Très beau film sur le travail individuel et collectif que nécessite la mise en œuvre d'une chorégraphie de Pina Bausch.
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