Mon compte
    Magdala
    Note moyenne
    3,1
    40 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Magdala ?

    8 critiques spectateurs

    5
    3 critiques
    4
    1 critique
    3
    1 critique
    2
    2 critiques
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    267 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2022
    (...) Marie de Magdala fut l’objet de nombreuses représentations, des projections tant mystiques que charnelles, si bien que le choix de la danseuse noire pour l’incarner ancre et actualise à la fois cette évocation de sa mort. Illuminé par Schubert et Purcell mais aussi par une grande attention à la bande-son, tourné en pellicule, en éclairage naturel ou aux bougies, par un cinéaste lui-même issu de la danse et qui a tenu à le monter lui-même, le film tire avant tout son impressionnante beauté de la puissante présence de l’inoubliable Elsa Wolliaston. Il est à regarder comme on le fait pour un tableau ou un poème, connectant ou non avec la façon dont il porte des thèmes qui nous touchent : la solitude, le deuil, la souffrance, la vieillesse, la spiritualité, la passion… (extrait du compte-rendu du festival de Cannes 2022 sur Africultures)
    Julien Chevillard
    Julien Chevillard

    162 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2022
    l histoire de marie madeleine la seule femme dans le vie de jesus qui a marquer a tout jamais les chretiens du monde entier
    le pouvoir des femmes sur les hommes
    sans les femmes les hommes ne seraient rien
    islander29
    islander29

    774 abonnés 2 283 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2022
    UN film contemplatif, très sobre, minimaliste, sans dialogues, sur les derniers instants de Marie Madeleine, disciple de Jésus...Elle vit seule dans la forêt et ne peux l'oublier.......La nature est comme un miroir de son amour pour Jésus, elle y glisse des symboles, des croix, elle fait même un miracle...Elle déambule sans raison, à son rythme...le film est lent, extatique, triste parfois face à la mort que l'on sent inexorable....La fin est magnifique, la flamme en symbole, (on pense à Latour) ainsi que la montée au ciel dans les bras d'un ange.....DE l'espoir en définitive.....La musique est très rare, ( Un unique lieder de Schubert) et Purcell en générique...UN film que je conseille aux cinéphiles, sans insister.....
    Yves G.
    Yves G.

    1 309 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 août 2022
    "La Légende dorée" de Jacques de Voragine raconte que Marie Madeleine aurait vécu seule la fin de sa vie dans une forêt. Damien Manivel, le réalisateur du "Parc" ou des "Enfants d'Isadora", reprend la légende à son compte.

    À la place de la sulfureuse rousse que l'iconographie chrétienne a souvent peinte, il donne à la pécheresse les traits d'Elsa Wolliaston, la danseuse jamaïcaine aujourd'hui âgée de près de quatre-vingts ans. Son corps noir, massif, presqu'impotent ne saurait plus contraster avec l'image qu'on se fait de Marie Madeleine.

    "Magdala" est radical. Aucune intrigue. Aucune histoire sinon celle minimaliste d'une vie qui s'achève. La caméra se borne à suivre son héroïne dans ses derniers jours. spoiler: On la voit déambuler d'un pas lourd dans la forêt. Elle se nourrit de baies ; elle boit l'eau de la rosée qui perle à l'aube sur les feuilles de châtaignier. Sentant sa fin venir, elle se réfugie dans une grotte et meurt lentement, veillée par une angélique sylphide.


    Au crépuscule de sa vie Marie Madeleine pense à Jésus, l'amour de sa vie. Elle lui parle, en araméen. Elle en rêve - occasion d'un flashback malaisant où on la revoit jeune et nue près de son amant. Elle lui offre son cœur sanglant au sommet d'une montagne battue par les vents, dans une scène empruntée à la plus gore des iconographies sulpiciennes.

    Même si "Magdala" dure 1h18 à peine, il faut une sacrée patience pour le regarder. Les rares spectateurs - ou plutôt spectatrices car j'y étais le seul homme - de la petite salle parisienne climatisée qui le diffuse encore, y sont parvenus. Personne n'a capitulé en chemin. Quelle est la part de masochisme dans cette endurance ? Pour moi, elle était majoritaire. Pour d'autres, qui se récrieront à la lecture de ma critique acariâtre, il s'agissait d'une expérience certes exigeante mais ô combien originale de mysticisme contemplatif. À chacun sa came....
    Lola. S.
    Lola. S.

    6 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2022
    Avec peu de moyens (au sens économique mais aussi matériel du terme) et un sens de l'épure radical, Damien Manivel fabrique des miracles et arrive à nous emmener dans un ailleurs onirique, où la poésie rejoint le sacré. Cmmme un retour à l'enfance, avec cette infinie et bouleversante croyance dans les pouvoirs (magiques) du cinéma. Le visage d'Elsa Wolliaston restera longtemps imprimée sur notre rétine. C'est aussi ça le cinéma : filmer un visage, s'attarder sur les détails, scruter les plis de la peau. Et faire d'une femme (une danseuse et chorégraphe au parcours incroyable), une Marie-Madeleine noire inoubliable. Une femme ermite, mi sorcière mi animale, qui marche, enlace les arbres et se réfugie au coin du feu dans la forêt, hantée par son amour perdu. Le 7ème art à son sommet.
    Jacquot
    Jacquot

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2022
    Comme cela a été bien souligné par nombre de critiques ciné, ce film est subjuguant à plus d’un titre. Grâce au talent immense du réalisateur Damien Manivel, grâce aussi à l'étonnante performance de l’actrice Elsa Wolliaston; Magdala est envoûtant et nous invite à de puissantes et profondes réflexions. Le sujet s'y prête. On voit l'apôtre du Christ, envahie par le chagrin et la vieillesse, errer en toute lenteur dans une forêt : a-t-elle encore une raison de vivre ? Elle est confrontée (le spectateur aussi) à l'écoulement du temps auquel elle se livre entièrement, à l’arrivée prochaine de la mort, à la présence, souvent infime, de la vie dans la nature où elle se trouve en totale affinité.
    On pourra bien sûr parler de film mystique, métaphysique, mais c’est aussi un film qui ne cède jamais à quelque forme de religiosité.
    On pourrait même pousser le paradoxe en imaginant qu’à la vision de ce film, un athée aurait autant de raisons de s'intéresser au sacré, qu'un chrétien de remettre en cause ses croyances.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 août 2022
    Un film à part, mais certainement pas un grand film.
    Des ongles et des mains et pieds soigneusement manucurés, un corps lourd et lisse pourtant supposé se nourrir que de quelques baies sauvages empruntées à la forêt où elle vit, Magdala avance avec peine sans parvenir à nous faire ressentir les ’émotions qu’elle est supposée incarner… Sa respiration sature l’espace, il faut être très bienveillant pour y voir amour, élévation et spiritualité …
    Maurine Ramirez
    Maurine Ramirez

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juillet 2022
    Un film minimaliste qui traite du thème de l’errance. Pourquoi pas ? Reste qu’ici c’est insuffisant, la beauté ne venant pas de l’image mais de l’objet filmé, montré comme divin. C’est le cas par exemple de la nature qui est toujours filmée avec une dimension sacré, c’est assujettissement de la nature au divin est insupportable à mon avis. Le film lui même n’est finalement qu’un support à la beauté divine. Asséché de toute humanité, s’opère une distance incommensurable avec le public (peut-être d’autant plus avec un public athée).
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top