Certaines personnes sont dans nos vies car elles leur donnent un sens, leur apportent toute leur beauté, et nous donnent droit au bonheur, quelque soit notre passé. Ce film est une ode à ces personnes, et ces relations. Merci à eux.
Une belle rencontre de deux traumatisés qui vont peu à peu se soutenir et s'aimer. Sans atteindre de grandes profondeurs, ce film est construit de manière solide, navigant entre les entourages familiaux problématiques des deux protagonistes. On retient les jeux d'acteurs particulièrement réussis de cette femme accablée et de sa fille. Ainsi que la qualité de l'image. Et la tendresse qui semble l'emporter.
Un film plutôt émouvant abordant des sujets difficiles et mis en scène de manière originale. Les acteurs sont fidèles à leur rôle nous délivrant une performance juste et remarquable. La réalisation est convaincante et couplée d’un esthétisme appréciable. Cependant, le rythme de ce film s’avère trop lent en première partie avec certaines scènes pouvant être considérées comme superflues voire ennuyeuses. Le long-métrage paraît inachevé avec plusieurs trames laissées en flottement laissant le spectateur perplexe face au dénouement (s’il y en a un). Les histoires s’entremêlent et rendent le film difficile à suivre lésant le public. Bien qu’il soit court en durée, le film peut apparaître à certains moments comme long et lourd. Toute mesure gardée, cela reste un film intéressant mais pas nécessairement recommandable. Une explication de la volonté artistique du cinéaste ne serait pas de trop.
Film intimiste tout en douceur et émotion : deux êtres fragilisés par la vie et bridés par un entourage familial bienveillant à l'excès se rencontrent à la suite d'une fête du lycée qu'ils ont fréquenté dans leur adolescence. Peu à peu, ils s'apprivoisent et nouent une relation réparatrice. La mémoire joue un rôle central : chez Sylvia, elle est aiguë, chez Saul, elle fluctue, les rendant plus ou moins dépendants des leurs. Une belle performance des acteurs.
Dommage ! De bons acteurs parfois contraints d’en faire trop en rompant le rythme lent qui convenait aux deux personnages en mal avec la mémoire. Le réalisateur a oublié la réalité de son personnage masculin et certaines scènes deviennent incohérentes
Un film bouleversant, d'une grande délicatesse et d'une émotion intense, qui tisse son histoire petit à petit, par indices. On ne sait pas forcément où est la vérité au final, mais on sent les deux protagonistes perdus, perclus de douleur. Le film reste toujours pudique, en retenue, laissant l'émotion affleurer sans violons, sans effets de style. Quand arrive le générique de fin, les larmes montent et vous envahissent à mesure que le poids de ce que l'on voit
Film d’une grande sensibilité où les deux acteurs principaux sont parfaitement crédibles. Sans tomber dans le pathos, les failles des deux protagonistes sont révélées peu à peu dans une mise en scène parfaitement maîtrisée.
Oeuvre minimaliste d'un point de vue mise en scène et musique notamment, mais portée par des acteurs extraordinaires et on se rend compte à quel point Jessica Chastain est une actrice hors du commun. Les personnages sont bien construits et on les découvre par petites touches dans une dramaturgie bien maîtrisée qui nous amène à un final émouvant. La présence récurrente de "A whiter stade of pale" de Procol Harum apporte finement ce lien entre la vie réelle et vie imaginaire.
une femme ancienne alcoolique traumatisée par son passé croisé un homme atteint d'une pathologie de la mémoire. Michael franco cinéaste mexicain réalise un grand film pudique sur l'amour . Jessica châtain et karl sarsgaard exceptionnels
Au début un florilège de profils de visages dans une réunion d' anciens alcooliques anonymes..........
Michel Franco signe une magistrale réflexion sur les mystères et les aléas de la mémoire humaine.
Jessica Chastain, qui incarne Sylvia, est dense et intense. Quant à Saul qui est un homme sans mémoire immédiate il est incarné par Peter Sarsgaard qui a obtenu le prix Volpi au dernier festival de Venise.
Notons quelques éléments particulièrement importants :
- " Wither Shade of Pale ", parue en 1967, du groupe musical Procol Harum, revient souvent dans le film et cela donne corps à des souvenirs et des nostalgies mais aussi à des élans positifs.
- des plans séquences très pertinents notamment lors d' une confrontation familiale liée à une horreur subie par Sylvia lorsqu' elle était enfant.
Nous pouvons alors penser aux romans et témoignages de Christine Angot, Neige Sinno, etc..........
-plusieurs scènes sublimes entre Sylvia et Saul.Celui-ci " reçoit" une emprise mentale de son neveu pour la "bonne " cause évidemment.
-une analyse fine et distanciée quant aux peurs et actes de ces deux protagonistes principaux qui ont subi des douleurs mentales différentes mais iniques sans que le film verse dans un montage en forme de " prêt à voir"abscons ou convenu.
- un montage qui nous place comme observateur lucide face à ces histoires par trop fréquentes.
Michel Franco prend le parti de ne pas produire une musique illustrative mais uniquement des chansons incluses dans le déroulement du scénario qui détaille très honorablement la complexité des rôles principaux et secondaires.
Au sortir de ce film , qui traite de questions essentielles, nous avons envie d ' agir positivement autour de nous pour mieux respecter la vie et la liberté de choisir évidemment. Et vous ?
Très jolie histoire d’amour pesante sur fond pas très drôle. Les deux acteurs principaux sont très bien et je vois d’ores et déjà Peter Sarsgaard bien positionné pour l’Oscar (si le film n’était pas en sélection pour ceux de cette année) Je reste néanmoins convaincu que le rôle de Jessica Chastain est plus complexe.
Magnifique film ! Très touchant et émouvant, basé sur le passé tragique d’un homme et d’une femme, interprétés par 2 acteurs formidables Jessica Chastain excelle dans le rôle d’une mère qui essaie de se reconstruire. Prévoir les kleenex !