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    Astrakan
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    Bart Sampson
    Bart Sampson

    293 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2023
    Grosse déception que cet "Astrakan" bien "vendu" par sa bande annonce et les critiques de la presse.
    Ca c'est le synopsis officiel : Samuel est un orphelin de douze ans à l'allure sauvage. ll est placé depuis quelques semaines dans le Morvan chez Marie, Clément et leurs deux garçons. Samuel s'émancipe, découvre les sensations et les troubles de son âge, mais très vite il doit aussi faire face aux secrets de cette nouvelle famille. Jusqu’à ce que, un jour, tout en vienne à se transfigurer.
    Ca donne cela en vrai : Samuel gosse de l'assistance publique débarque dans une famille mal aimante et qui n'arrête pas de dire devant lui qu'ils ne s'occupent de lui que pour le fric.
    Ajoutez à cela le frère de la mère d'accueil qui est pédophile et tourne autour des 3 garçons (on ne sait pas qui des 2 autres est un enfant naturel) si ce n'est plus et vous obtenez une film mal fichu qui se revendique de Robert Bresson (il y en a que rien n'arrête dans les étiquettes) et qui surtout m'a terriblement mis mal à l'aise, le pédophile étant incarné par un beau garçon au visage d'ange et son vice n'étant jamais vraiment dénoncé à l'écran.
    C'est très bien filmé mais atrocement scénarisé et les acteurs sont pour certains très mal dirigés ce qui fait mal à écrire car Bastien Bouillon la révélation de "La Nuit du 12" joue très maladroitement le père d'accueil...
    La fin est une sorte de gloubi boulga d'image mystiques sur fond de Bach...
    Bref, ceux qui ont compris le but de tout cela m'expliqueront
    Yves G.
    Yves G.

    1 292 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 février 2023
    Samuel a treize ans. Il est orphelin. Il a été placé par les services sociaux dans une famille d’accueil. C’est auprès de Marie, de Clément et de leurs deux garçons qu’il devra douloureusement entrer dans l’adolescence.

    L’an dernier à la même époque, "La Vraie Famille", un coup de cœur inscrit illico dans mon Top 10 2022, évoquait la douleur d’une mère d’accueil contrainte de se séparer du petit garçon confié à ses soins par l’Aide sociale à l’enfance avant de lui être repris. "Astrakan" renverse la perspective et évoque le placement non plus du point de vue des parents accueillants mais de l’enfant accueilli.

    Le sujet n’est pas nouveau : Besson, Truffaut, Pialat l’ont tangenté, mettant l’enfance à nu, percutant l’innocence perdue des plus jeunes avec la médiocrité rance des adultes, révélant les dessous sordides des querelles familiales.

    David Depesseville s’est lancé un pari audacieux pour son tout premier film : creuser cette veine en refusant tout manichéisme. Il aurait pu raconter Cosette chez les Thénardier. Il préfère filmer un pré-ado renfrogné, mal aimable qu’accueille une famille ordinaire, qui ne cache pas que la rente que lui verse l’Etat pour l’accueil de Samuel l’aidera à boucler ses fins de mois, mais qui ne verse pas pour autant dans la caricature. L’interprétation tout en nuances de Bastien Bouillon – dont je parie qu’il obtiendra le César du meilleur espoir masculin pour "La Nuit du 12" dimanche prochain – et Jenny Beth – qui obtint celui du meilleur espoir féminin en 2019 pour "Un amour impossible" – y est pour beaucoup.
    Les décors jouent aussi un grand rôle, suffisamment banals pour qu’on ne réussisse pas à les localiser (on devine qu’il s’agit des lacs du Morvan aux plaques d’immatriculation des voitures) et à les dater (on se serait cru dans la France des 80ies si on n’y comptait pas en euros et si on n’y voyait pas un téléphone portable).

    Avec beaucoup de subtilité, "Astrakan" chemine sur cette ligne de crête. Nous accompagnons Samuel dans la découverte dérangeante de la sexualité : avec une amie de collège entreprenante jusqu’au malaise, avec un oncle dont le comportement déroutant laisse planer la menace non dite de la pédophilie

    Malheureusement, "Astrakan" trouve vite ses limites. L’âpreté de son propos nous laisse à distance. Son héros mal aimable nous interdit de l’aimer. Ses dernières minutes, étonnamment lyriques, accompagnées d’une musique jusqu’alors silencieuse, détonnent : s’agit-il de rushes coupés au montage ? ou des pièces du puzzle censées redonner à l’ensemble la lisibilité qu’il n’a pas ?
    Rhumcoco
    Rhumcoco

    7 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2023
    Vu en avant premiere, ce film m a totalement pris de court, quelle excellente surprise! L'histoire, les acteurs , cette vision de l'enfance, tout est extremement bien senti et rendu avec une bienveillance qui fait chaud au coeur, ca m'a beaucoup emu. Un film sombre aussi, dur, mais tellement rejouissant. Ca c'est du cinema! Pour un premier film, c'est etonnant!
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 août 2022
    Le réalisateur David Depesseville marche dans les pas de Maurice Pialat pour brosser le portrait d’un petit mouton noir et donner sa version d’une enfance nue, chaotique. Sans être d’une grande originalité, les intentions sont bonnes ; des idées de scénario intéressantes fleurissent ici et là ; l’image « gros grains » (pellicule, 16 mm) convient bien à la trame narrative. Et l’ensemble se tient correctement, malgré quelques maladresses de mise en scène (la scène de collision avec la voiture…) ou d’interprétation (Mirko Giannini dans le rôle principal). Deux « positionnements » du film posent cependant question et laissent un peu perplexes. Le premier concerne le registre stylistique : la sobriété, le réalisme social voire le naturalisme de la quasi-totalité du film contrastent avec dix dernières minutes oniriques, lyriques, dont la symbolique et la musique sont appuyées. Le second concerne le brouillage temporel dans la datation de l’histoire : une dominante « années 1970-80 » avec quelques détails contemporains (les euros, le smartphone…). On sent de grandes envies de cinéma derrière ce premier long-métrage. Restent à les harmoniser, les maîtriser, les affiner.
    galary
    galary

    4 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2023
    Très beau film. La description d'une enfance difficile mais pas sans espoir est très subtile et touche au coeur. Les acteurs sont tous très bons. Mention particulière au jeune qui interprète Samuel, ainsi qu'à Jehnny Beth remarquable. Courrez voir le film avant qu'il disparaisse. Encore un film qui n'est distribué que dans trop peu de salles (seulement 2 à Paris)
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    334 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 novembre 2022
    Ce premier long-métrage de ce réalisateur est complexe dans sa narration. Le sujet traité aurait pu être intéressant à traiter mais dans ce film, je trouve que c’est plutôt raté. On a du mal à suivre les intentions du réalisateur. Quant à l’interprétation des personnages du film, elle est assez moyenne. Les acteurs ont du mal à vraiment incarner leur rôle.

    Bernard CORIC
    Patricia Franchini
    Patricia Franchini

    45 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2023
    Quel plaisir de retrouver le grain de la pellicule et encore plus quand cela fait sens... Ce film complètement hors du temps est d'une puissance folle, Bastien Bouillon et Jehnny Beth forme un couple de cinéma doux et inquiétant, le jeune comédien est prodigieux.
    FaRem
    FaRem

    7 429 abonnés 8 821 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juillet 2023
    Samuel est un garçon qui ne semble pas avoir eu beaucoup de chance dans la vie et malheureusement pour lui la chance ne va pas tourner en sa faveur. Il est placé depuis quelque temps chez Marie et Clément qui ont déjà deux enfants. Elle aime les enfants, elle les comprend, dit-elle, mais sa présence est surtout motivée par l'argent qu'ils reçoivent en contrepartie. Alors que Samuel tente de créer des liens avec ses parents d'accueil, c'est autre chose qu'il reçoit. Un cadre de vie agréable, mais rendu néfaste par les personnes qui l'entourent. Au plus le temps passe, au plus on se demande s'il y a quelqu'un de normal dans cet environnement. David Depesseville montre et suggère, mais reste en surface et ne va jamais à la confrontation. L'histoire est à hauteur d'enfant avec l'innocence qui rencontre la sexualité et la violence. Entre traumatismes passés et récents, un cadre familial dysfonctionnel et un éveil sexuel, "Astrakan" est un film assez étrange qui va partout et nulle part à la fois. J'ai bien aimé, mais j'aurais aimé que ça aboutisse sur quelque chose de plus concret.
    thar h.
    thar h.

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2023
    C est un film puissant sur le monde de l enfance , il s agit la d un enfant accueilli dont le passé pèse mais qui se révèle résilient face a des adultes fragiles , aux prises avec leurs démons parfois pervers… l
    Le film monte en intensité dans une apothéose magistrale :kaléidoscope visuelles et musicales , marquant une autre dimension psychique.
    Après le Tom boy de Céline Sciamma je n avais pas ressenti et touché de si près les profondeurs de l âme enfantine.
    patrick s
    patrick s

    4 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 février 2023
    Astrakan c’est le nom de la laine noire bouclée venant d’agneau dont on faisait des manteaux. Pour conserver ces boucles, les agneaux étaient abattus à peine âgés d’un ou deux jours, voire pire tués dans le ventre de leur mère. L’enfant sacrifié c’est Samuel. Celui qui ne connait pas sa mère.

    Peu de repères dans l’espace ou dans le temps. Ce n’est pas le thème du film. C’est avant tout le film sur un adolescent confronté à la dureté de la vie. L’enfance ce n’est pas l’angélisme. Ce n’est pas juste la candeur et la blancheur immaculée de l’aube de la communion, scène qui nous fait immédiatement penser à mes petites amoureuses de Jean Eustache, ce sont aussi des vomis à quatre pattes sur le carrelage de la cuisine, des slips sales, témoins de qui doit être évacué. Finalement on saura peu de choses sur ce garçon, mais la scène finale, sorte d’apothéose musicale, surlignée par une musique forte, pendant qu’à l’écran s’enchainent des scènes oniriques avec tout le symbolisme de la naissance, donnera tout le sens du titre du film. Dérangeant, filmé en 16 millimètres, le grain nous fait penser à ses films des années 70. Çà pourrait être du Doillon, du Pialat, ou du Jean Eustache. Mais c’est David Depesseville. Et c’est bien !
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    266 abonnés 2 802 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 juillet 2023
    Une chronique sur le mal-être enfant et la difficulté de trouver sa place dans un environnement (ici rural) sans vraiment de repères. Un drame authentique mais la mise en scène reste basique, presque amateur, avec des lenteurs, des séquences sans grand intérêt et l'ennui s'invite. Ainsi, difficile de s'attacher aux personnages, même à celui de Samuel alors que tout passe par son regard.
    Ciné-13
    Ciné-13

    93 abonnés 887 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 octobre 2023
    Au programme : la maltraitance, la perversité, le harcèlement, les punitions injustes, la pédophilie,...
    Servi par une distribution d'acteurs anonymes non professionnels, un son direct, une image laide, des enfants taciturnes, un BOUILLON insipide! Il vaut mieux ne pas être dépressif pour endurer ce traitement... Quel ennui!
    Elestende
    Elestende

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 février 2023
    D'une maladresse qui n'a d'égale que sa prétention. Un scénario gros sabottté qui multiplie les incohérences et les clichés (souvent téléphonés) mis en scène avec les pieds (non nickelés) et des acteurs contraint à la médiocrité par des dialogues qui frisent le ridicule.
    Dominique Lagarde
    Dominique Lagarde

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2023
    Très fort en émotions et rude par moments. Bravo à Mirko et à toutes l'équipe du tournage. Film à voir.
    vincent vallon
    vincent vallon

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2023
    Astrakan c'est un film sobre qui sait dénoncer l'horreur de la pédophilie sans rentrer un instant dans le sensationnalisme. Samuel, petit orphelin, arrive dans sa nouvelle famille d'accueil, qui se force d'essayer de l'aimer car elle a besoin d'argent. Les scènes filmées dans le Morvan ne cherchent jamais à choquer mais elles démontrent. A travers un jeu corporel et brut nous suivront le pauvre Samuel en étant au plus près de ses sens. Cette construction sobre et immersive nous amène doucement à une fin magistrale, presque métaphysique.
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