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I think, therefore i am.
1 critique
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2,0
Publiée le 14 mars 2024
J'ai bien apprécié les décors. C'est tout. Le reste n'a pas de sens. Il y'a des scènes de sexe, on voit des gens torse nu et à poil, on apprend que sa femme est morte et si j'ai bien compris, Molière à marié sa fille. Ensuite, nous voyons pour je ne sais qu'elle raison un cheval faire 2 passages entre la scène et les spectateurs. De plus, nous voyons les spectateurs uriner ou manger un repas complet. Finalement, il n'y a pas de respect pour la véritable histoire de la mort de Molière. Ici il meurtspoiler: à la fin de la pièce du Malade Imaginaire alors qu'en réalité, il s'est effondré pendant la représentation avant de mourir après avoir été évacué de scène.
« Ce n'est pas mon malade qui est imaginaire, c'est mon imaginaire qui est malade. » Avec son premier long-métrage, Olivier Py revient sur les dernières heures de la vie du dramaturge français au cours d'une ultime représentation qui ressemble surtout à une lente et longue agonie. Incarné par un convaincant Laurent Lafitte, Molière crache ses poumons, mais "the show must go on" comme on dit... Le réalisateur propose une véritable immersion au sein de la troupe grâce à un impeccable et impressionnant (faux ?) plan-séquence qui est le principal attrait de ce film. Une proposition singulière et osée puisqu'il y a des moments assez fous entre les personnages, mais l'ensemble ne m'a pas emballé. C'est beau et bien mis en scène, mais le contenu est grotesque et de mauvais goût. L'exercice de style, aussi réussi soit-il, prend trop le pas sur une histoire finalement ennuyeuse malgré son lot de personnages. Bref, pas terrible au final.
Quelques mois avant de quitter la Comédie-Française où il a été pensionnaire douze ans, Laurent Lafitte s'offre un rôle au cinéma avec une comédie sur les planches du théâtre du Palais-Royal pour dresser un portrait imaginaire de la dernière soirée de Molière. Éclairé à la bougie, le film réalisé par Olivier Py passe rapidement d'un personnage à l'autre et des coulisses à la scène. Malgré un casting visiblement passionné, ce projet verbeux et brouillon s'avère épuisant.
J’ai trouvé ce film d’un pénible absolu, vulgaire et insupportable. Py rabaisse l’époque, l’auteur, dans une monstruosité, tout le contraire du Molière aérien et sublime. Pour couronner le tout, Py impose ses fantasmes homosexuels à tout bout de champ dans une grossièreté et une nullité totales. Quelques beaux costumes (pour des personnages au-delà du grotesque), quelques bonnes scènes car Laffitte est aussi un bon comédien, mais une impression de gâchis, et une ambition qui n’est au final que prétention. Py sait peut-être mettre en scène une pièce, mais il est une catastrophe pour une caméra.