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chrischambers86
12 137 abonnés
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4,0
Publiée le 17 janvier 2015
Premier long-mètrage de Zhang Yimou et première grande rèussite du cinèaste chinois! Une oeuvre très belle pour la rètine, filmèe comme un tableau, qu'il serait vraiment dommage de rater tant ce « Sorgho rouge » est un choc èmotionnel et esthètique de tous les instants et de très grande envergure! Histoire picaresque où une jeune fille de dix-huit ans promise à un vieil homme lèpreux finit par èpouser un des porteurs du palanquin qui l'amenait sur le lieu des noces! Gong Li, magnifique et sublime, est inoubliable, aidè par un Scope bariolè de couleurs splendides et habitè par des images magistralement composèes! Le mètrage commence tambour battant! On rit, on s'ètonne, on partage l'allègresse des personnages! Puis c'est l'horreur, l'èpouvante! Un hommage remarquable à la pèrennitè des coutumes où Gong Li rayonne de toute sa beautè et de tout son talent! Lyrique et passionnèe, il est impossible de ne pas être sèduit par ce premier coup de maître de Zhang Yimou qui reçut à juste titre l'Ours d’or au festival de Berlin en 1988...
Il ne s'agit pas du meilleur film de Zhang Yimou que j'ai pu visionner ( car " Hero " pour moi lui est largement supérieur ), mais pour son premier long métrage, ce réalisateur arrive à suffisament nous émouvoir pour que l'on puisse passer un moment de cinéma suffisamment intéressant. Ce qui est le cas, notamment dans les trentes dernieres minutes du film - qui coincide d'ailleurs avec l'apparition des troupes japonaises envahissant le village chinois, pour y commettre certaines atrocités. Et c'est d'ailleurs durant cette partie du film que Zhang Yimou ( qui réalisa à cette occasion son premier long métrage ) arrive à filmer son sujet avec le plus de talent, car il faut reconnaître qu'il y met un certain réalisme, ce qui fait que certaines séquences ( dont celles concernant la mort des paysans ) sont assez rudes à visionner. Et puis il n'y pas lieu de bouder son plaisir, puisque l'on retrouve en tête d'affiche la magnifique Gong Li qui illumine littéralement le film à chacune de ses présences, et qui s'avère en plus tout à fait convaincante dans le rôle de cette femme, mariée d'abord à un vieillard lépreux et qui prendra par la suite en main une fa brique d'alcool réputé dans le pays. Un film qui se visionne somme toute agréablement, mais il est néanmoins dommage que son intrigue soit des plus banales dans sa première partie, avec en prime un humour assez malvenu.
Un film pas mal avec de très bons acteurs, mais le manque d'action se fait sentir surtout que l'on attend tout le film le rebondissement prévu dans le synopsis !! Cependant, un film qui en vaut d'autre !
Premier long-métrage de Zhang Yimou, « Le sorgho rouge » est un film assez bizarre, classique dans sa construction (trois parties, lyrique, fantaisiste, et sanglante), mais déjà marqué par une esthétique tout à fait originale. Ici le rouge, très filtré, renvoie au vert de la nature que le cinéaste exalte quasiment à tout bout de champ. Le récit tient de la fable et du conte, mais donne aux personnages une vérité assez théâtrale. Gong Li qui elle aussi fait ses débuts est déjà très bien, et porte le film sur ses épaules avec une grâce déconcertante. Pour en savoir plus
«Le sorgho rouge» (1987) est le premier long métrage de Zhang Yimou, le premier d'une série évoquant l'histoire récente de la Chine et qui culminera avec le génial «Épouses et concubines» en 1991 pour conclure en 1995 avec «Shanghaï Triad». Ce premier film, qui évoque la vie de paysans pauvres ainsi que l'invasion japonaise dans la Chine des années 30, est tout à fait remarquable. La mise en scène, plutôt traditionnelle, est fort simple, mais colle merveilleusement à la simplicité et à la rudesse de l'existence de ces viticulteurs, producteurs de vin de sorgho rouge. Les images, en particulier, sont somptueuses et jouent sur une opposition très rude des couleurs: le rouge, couleur dominante (elle le restera dans les films ultérieurs du réalisateur, au moins jusqu'à Shanghaï Triad), couleur du vin, de la viande et du sang, le bleu, couleur du ciel omniprésent et l'or, couleur des champs de sorgho et de la lumière solaire, qui écrase et brûle les corps. À défaut d'être révolutionnaire sur le plan de la réalisation, ce film est d'une beauté rafraîchissante, d'une beauté neuve qui a quelque chose de brut, de primordial, d'archaïque... Il donne à voir la splendeur de la nature dans sa simplicité native et encore dépourvue de la sophistication de la culture. Un film d'une grande sincérité et authenticité, qui a révélé le réalisateur chinois mais aussi sa muse et épouse, Gong Li. À découvrir absolument...
Premier passage derrière la caméra pour Zhang Yimou, premier passage devant pour la belle Gong Li... Le premier montre son expérience de peintre et d'ancien directeur de la photographie en donnant quelques beaux résultats visuels, en particulier les images finales noyées dans une profusion de rouge, la seconde est un véritable régal à regarder. Donc "Le Sorgho rouge" est un film parfait pour l’œil. Par contre premier tiers dramatique, deuxième tiers fantaisiste, et troisième et dernier tiers tragique et sanglant, OK mais sans la moindre continuité dramatique, sans la moindre continuité psychologique, on passe du coq à l'âne. Il y a pas véritablement de développement des personnages et du scénario. Bref "Le Sorgho rouge" est un film qui est visuellement beau certes mais à la fin on a l'impression d'avoir rien vu ; une belle forme mais pas vraiment d'histoire...
Le premier film de Zhang Yimou,chef de file de la cinquième génération de réalisateurs chinois,eut un fort retentissement dans le monde entier,puisqu'il obtint l'Ours d'Or à Berlin.Les qualités plastiques du "Sorgho Rouge"(1987)sautent aux yeux,entre prédominance de la couleur rouge,utilisation de filtres chromatiques et paysages filmés en grand angle.Cette beauté classique se prolonge dans le choix de Gong Li,pour incarner une héritière de distillerie produisant le vin de sorgho.D'une beauté naturelle et intimidante avec son teint de porcelaine,elle révèle aussi sa force morale.Elle deviendra ensuite l'épouse et la muse de Yimou.Le thème central y est la persistance du féodalisme dans la Chine des années 30,et l'invasion destructrice des Japonais.Yimou revisite les valeurs simples du dur labeur,de la cohabitation avec la nature ou de la vie en communauté.Malheureusement,à l'écran,son oeuvre,peu aidée par un montage,qui ne fait qu'assembler des scènes indépendantes,verse dans la contemplation facile et assemble les lieux communs(voix-off mélancolique,musique orientale trop présente et structure très chronologique).
On trouve dès ce premier long-métrage les ambitions esthétiques de Zhang Yimou. Ici, chaque plan est saturé de rouge, couleur accentuant la violence des dernières minutes qui vient perturber la romance et la peinture culturelle.
De belles images et une histoire plutôt sympas mais encore une fois la mise en scène de Zhang Yimou ne m'inspire qu'une profonde impression de néant cinématographique...
Premièr long métrage du cinéaste Chinois Zhang Yimou, il obtint l'Ours d'or au festival de Berlin en 1988 et n'obtint pas à sa sortie un succès public dans l'hexagone.
C'est aussi la première apparition de Gong Li, actrice dont les talents artistiques allaient bientôt lui valoir une reconnaissance internationale qui deviendra l'épouse et la muse du cinéaste.
Pourtant si " le sorgho rouge" est un film pourvu de qualités ( jeu des acteurs, distribution impeccable, référence et contexte historique (seconde guerre chino japonaise qui dura de 1931 à 1945), il faut reconnaître que ses imperfections méritent d'être soulignées.
Le point faible de "Sorgho rouge" est le scénario qui ne propose que des scènes étirées, certes réussies mais finalement trop peu nombreuses. Les décors ne sont pas formidables non plus et les dialogues n'ont rien d'exceptionnels.
La première partie est sans doute la plus faible et l'impression générale qu'on a de la qualité du premier film de Yimou en sortant de la salle, tient à sa seconde moitié.
Il y a fort à parier que la scène clef qui en fait partie et se déroule avec l'armée d'occupation Japonaise dans le champ de sorgho, ne sera pas oubliée pas beaucoup de spectateurs.
"Sorgho rouge" est une critique sévère de la politique de conquête japonaise à l'endroit de la Chine pendant les années 30 jusqu'a la fin de la seconde guerre mondiale.
C'est aussi un hommage au courage et au sens du sacrifice du peuple Chinois tout entier qui lutta pour recouvrer sa liberté.
Yang Zimou réalisera la partie la plus passionnante de sa filmographie à ses débuts qui lui valurent la récompense suprême aux festivals de Berlin et de Venise ( Qu Ji, une femme chinoise) et le grand prix ( pas la palme d'or) avec " vivre").
Notons aussi qu'il obtint également un grand succès avec " épouses et concubines " à travers lequel le grand public fit la connaissance du réalisateur ( Selon moi, ce n'est toutefois pas sa meilleure réussite).
La seconde partie de sa carrière, la moins intéressante, selon moi, fût tournée vers le grand public avec des films d'action sur fond historique se déroulant pendant la Chine ancestrale.
Une première demi heure grandiose et une dernière très forte. Étrange histoire et des images sublimes, violent parfois et poétique souvent, vraiment surpris par cette oeuvre.
Premier film de Zhang Yimou et de son actrice fétiche Gong Li. Une très belle réussite pour un premier film qui montre déjà les qualités de ce formidable cinéaste qui a su redonner ses lettres de noblesse au cinéma chinois avec à la fois traditionnelle, poésie esthétisme, lyrisme mais aussi violence et réalisme. Ce sorgho rouge est esthétiquement magnifique et on ne peut que rester en contemplation quasi méditative devant certaines se comme le visage de Gong Li balayé par le chant du vent au milieu des champs de sorgho qui semblent danser, scène appuyée par une bande son entêtante et traditionnelle. L'histoire en elle même est une forme de conte avec plusieurs parties. Une partie lente et poétique de l'arrivée de la promise Gong Li, une partie plus enjouée avec le travail à la distillerie accomplie ses rires et de ses chants et un final violent et drame de lutte contre l'envahisseur sauvage et cruel japonnais. Gong Li, pour son premier film, illumine cette oeuvre de sa beauté, de son visage si angélique, Joyeux et paisible, de son charisme évident et bien sûr de son talent. Un très beau film , un bel exemple de cinéma chinois.
Magnifique! Le premier long métrage de Zhang Yimou est une réussite totale, cohérent sans confiner à l'exercice de style, simple sans être simpliste, et surtout incroyablement beau! Le rouge, couleur de la passion, amoureuse comme meurtrière, domine tout le film, au sens propre comme au figuré. On est bien loin de ses futurs Wu Xia Pian emphatiques et formatés à la «Hero», c'est même l'exact opposé. Ici tout n'est que suggestion, authenticité, sincérité, humanité. L'homme, la nature, le labeur, le mariage, l'amour, la guerre, la mort : mine de rien «Le Sorgho Rouge» nous emmène très loin, sans jamais devenir indigeste ou sonner faux. Encore une fois, il s'agit d'un modèle de sobriété, de classicisme diront certain, mais sûrement pas d'académisme. Le long métrage est tellement fluide, le talent de Yimou semble tellement naturel et spontané qu'il nous entraîne rapidement et facilement dans cette Chine rude et rurale des années 30, au milieu de ces personnages attachants car profondéments humains. Il va sans dire que l'interprétation est pour beaucoup dans la qualité du présent long métrage. Gong Li est comme à son habitude belle et talentueuse à souhait. Mais le reste de la distribution est tout autant digne de louanges. Et puis cette photographie, quelle merveille! Les prises de vues sont un véritable plaisir pour les yeux, alors quand en plus elles sont soutenues par une excellente bande-son! Vraiment je ne peux que saluer avec enthousiasme le travail de Zhang Yimou et de son équipe, d'autant plus qu'il s'agit d'un « coup d'essai ». Un chef-d'oeuvre du cinéma chinois à ne pas manquer! [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
La photo est magnifique et Gong Li l'a traduit sans problème. L'histoire est intéressante mais je préfère, et de beaucoup, les films qui suivront ce premier long métrage.
Le personnage buveur et sans port d'attache qui semble être raillé comme celui qui a "tiré la mauvaise pièce" m'évoque la crainte du SDF que l'on perçoit dans nos sociétés contemporaines..Pourtant lorsque les soldats japonais arrivent et désignent au hazard les prisonniers chinois qui seront écorchés vifs, il n'hésite pas à se sacrifier pour sauver celui qui se croyait sans peur et sans reproche. Alors dans la dernière séquence du film, l'hommage rendu par la population devant sa tombe semble être un cri silencieux contre l'océan de la vanité. Comme si c'est celle-là qu'il aurait fallut mettre à la porte semble dire l'auteur du film. Comme si on s'était trompé de cible. Le "sans port d'attache" étant toujours, lui au bon rendez-vous. Un film sobre et émouvant qui renoue avec une certaine humanité..