Avis : La vie est un long fleuve tranquille - Page 3

Déçue par son amant gynécologue et négligeant, une infirmière décide d'échanger deux enfants à la naissance, et ne le révèle que 12 ans plus tard. C'est ainsi que vont se côtoyer les Le Quesnoy, famille bourgeoise catholique et proprette, et les Groseille, famille de beaufs vivant d'aides sociales. Étienne Chatiliez aborde donc ici un double sujet. D'une part, l'échange d'enfants à la naissance (tristement réaliste...), en posant la question de l'influence des gênes ou de l'éducation sur le comportement. D'autre part, le film se veut surtout un portrait décapant de deux mondes différents, évoluant chacun dans leurs bulles. Les deux en prennent pour leur grade, avec plusieurs gags amusants, et des personnages volontairement caricaturaux (on se souviendra surtout de Patrick Bouchitey en prêtre euphorique !). Une bonne comédie.

Pour parler franchement j’ai été déçu par ce film, très connu, et que je n’ai trouvé, à l’instar de pas mal de critiques négatives, ni drôle, ni très recherché, et patinant même à plusieurs reprises.
Côté acteur peu de célébrités, même si certains depuis se sont affirmés, à l’instar de Benoît Magimel. Pour être clair, aucun ne m’a semblé vraiment se distinguer, même parmi les connus. Dans l’ensemble les interprètes ne sont pas vraiment mémorables, mais ils ne se loupent pas vraiment non plus. Pour moi le film propose surtout beaucoup trop de personnages en l’espace de moins d’1 heure 30, et comme la plupart des films dans cette situation, la présence pléthorique de personnages finit par les rendre trop hermétique au spectateur.
Le scénario part sur une idée loufoque sympathique, mais, on ne va malheureusement pas vraiment dans le bon ensuite. Le film peine à dégager de l’humour, on ne retrouve pas vraiment le ton incisif du réalisateur qui filme son œuvre platement, et le rythme est plus d’une fois chaotique. Malgré la faible durée du métrage, l’ensemble est mou, et la situation initiale met un temps fou à se décanter pour rentrer, enfin, dans le vif du sujet, même si cela ne relance pas franchement le rythme du bébé.
Pour le reste Chatilliez comme je l’ai dit s’avère assez plat dans sa mise en scène, malgré quelques moments qui surnagent (il arrive à capter quelques regards très évocateurs, des attitudes mais ce n’est pas constant), et La vie est long fleuve tranquille ne se démarque pas vraiment du tout-venant côté image, décors. A vrai dire rien ne l’y inviter, mais vu que le fond est assez excentrique, avec des personnages relativement irréalistes parfois, un petit grain de folie n’aurait pas été de refus, et on le voit, ou plutôt on l’entend apparaître, un peu, dans la bande son.
La vie est un long fleuve tranquille est une comédie réputée, à laquelle je dois dire je n’ai trouvé qu’un charme bien ténu. Peu dynamique, peu drôle, pas follement interprété, c’est un métrage finalement fade, qui, clairement est une déception à mes yeux. 1.5

Je n'avais jamais ce film "culte" malgré tout ce qu'on a pu m'en dire. Quelle purge! Et le mot est faible. Absolument pas drôle, mal interprété, sauf par le jeune Benoit Magimel, déjà très bon. Rien à sauver, sinon la séquence où
Daniel Gélin prend connaissance de l'inversion des deux bébés assez drôle.

Absolument génial. Ce film ne vieillit pas et on rit toujours autant.
Scénario et dialogues au troisième degré.
Acteurs au top.
Rien à dire, à part qu'il faut le voir !

Avant de regarder ce film, j'avais l'impression d'entendre parler d'un classique du cinéma français, un grand film mais quelle déception après l'avoir visionné. Si à l'époque cela a eu du succès, l'humour et l'intrigue sont aujourd'hui très désuets. La mise en contraste de la classe bourgeoise et de la classe populaire fait vraiment trop caricaturale et le bon jeu des acteurs n'arrive pas à sauver cette comédie qui ne décroche que peu de rire hormis (peut-être) à la fameuse scène du chant "Jésus reviens".

Une excellente idée, mais Chatillez n'en fait rien.... Ce n'est pas tant les stéréotypes - voulus - d'une famille bourgeoise et prolétaires qui sont en cause, mais bien l'absence de propos. A la réalisation désastreuse et d'une lenteur surprenante, Chatillez n'a plus d'idée une fois le décors posé. Alors certes, il y a quelques scènes intéressantes, celles qui sont pathétiques et non comiques (côté bourgeoisie) mais le tout vire à l'incontrôlé une fois que les enfants de la bourgeoisie s'encoquinent. La fin illustre parfaitement le manque d'idée et de propos de cette comédie... Ni ouverture, ni conclusion, plutôt un foutage de gueule Made In Chatillez !

Je dois dire que j'ai été assez déçus, il faut dire que j'en ai très souvent entendu parler avant de le voir, alors évidement quand le moment fort attendu arriva je m'attendait a quelque chose de vraiment hilarant !
Sa reste tout de même drôle (Ne jurez pas marie thérèse !) mais sa m'étonne qu'il soit culte a ce point, parce que personnellement j'ai trouver que le temps ne passait pas bien vite...

Pour son premier long-métrage, Etienne Chatiliez a frappé très fort. Son film, pourtant construit sur une figure classique (la confrontation de deux univers), est une comédie sociale grinçante incisive et mordante, servie par un casting idéal (mené par Hélène Vincent et Catherine Jacob, excellentes). Un vrai film culte.

Une superbe satire de la société (encore d'actualité). Sans doute un des meilleure d'Etienne Chatillez dans son domaine de prédilection: les problèmes sociaux des familles. une des meilleures comedies française remplie de répliques cultes. A voir abosolument!!!

Une satire sociale des plus réussie , un casting et des répliques cultes , indispensable .

La comédie est intéressante mais soutenue par un casting catastrophique à l'exception d'André Wilms. Le jeu d'acteur est incroyablement sur-joué, surprenant de la part d'Etienne Chatiliez qui a dans ses autres films toujours su s'entourer d'acteurs compétents.
Le rythme est aussi trop linéaire, heureusement certaines répliquent sauvent le film.

Ce film est naze au complet, les bidochons contre les bourges ca aurait pu être drôle mais non... c'est juste naze. Aucuns bons gags, c'est surjoué, c'est lent, c'est ininteressant. Je l'ai regardé pour comprendre ce qu'il avait de culte car j'ai pas arrêté d'en entendre parlé. Ben au final je comprends toujours pas comment un film comme ca a pu avoir ce statut de film culte...

C'est un film culte, que je ne me lasse pas de voir et revoir. Encore plus que du rire, il me donne chaque fois une vraie jubilation ! - Certains trouvent que le propos est un peu gros, ou qu'il a vieilli ? Ce n'est pas mon avis. Des Le Quesnoy, j'en ai côtoyés, et il en existe encore beaucoup. La subtilité du jeu d'Hélène Vincent, par-dessus tout, est un plaisir pour fins gourmets. Parmi bien d'autres joyaux dans ce film, je retiens cette séquence, une des plus cruelles de toutes, où l'infirmière, qui vient de préparer amoureusement un repas de fête livré par un traiteur, se laisse sauter en coup de vent par le docteur, avant de le voir illico remettre son pardessus, pressé de rentrer chez lui pour écouter son intégrale du Ring. Et même les Groseille, quoique repoussants, sont pourtant parfois touchants à leur manière. Il n'y a d'ailleurs guère de séquences qui ne soient bourrées de petites subtilités, pour qui sait les voir. En guise de conclusion, le film se termine par cette percutante séquence : le petit sourire de satisfaction de l'infirmière (Catherine Hiégel) qui a enfin pour elle seule son cher docteur, devenu impotent. La boucle est bouclée. Et certains disent qu'il manque une fin à ce film ?

Un film énorme !
Deux famille que tout sépare ce retrouvent en fin de compte mélangés... Attention les dégâts !

L'opposition ne se joue pas vraiment entre la richesse et la pauvreté. Nous avons plutôt une famille aisée et croyante (les Le Quesnoy), attachée à l'organisation méticuleuse où rien ne semble spontané et une autre famille modeste (les Groseille) qui vit au jour le jour, dans la paresse et sans grands principes moraux. C'est sur cette base que se déroule un des films mémorables des années 80, période où la comédie française savait être à la fois légère et drôle...