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    La vie est un long fleuve tranquille
    Note moyenne
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    302 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 avril 2008
    Des personnages caricaturés, représentés par des acteurs en plein surjeu, Catherine Jacob en tête, dans un film d'une pauvreté rythmique et scénaristique déplorable. Une comédie, à ce qu'il paraît...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 août 2010
    Cultissime, des répliques rentrées dans la culture populaire (c'est lundi, c'est ravioli…), un numéro de Patrick Bouchitey énorme (Jésus, reviens…) un grand moment de cinéma à la française.
    aldelannoy
    aldelannoy

    32 abonnés 327 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 décembre 2011
    Si ce film n'avait pas la notoriété qu'il a, je ne l'aurais pas regardé jusqu'au bout attendant en vain quelque chose, et je n'aurais pas perdu mon temps. Tout ce tralala est à mourir d'ennui...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 janvier 2017
    Ce film est un long remplissage pontifiant et ne mérite même pas le nom de comédie : il aurait fallu qu'il provoque au moins quelque rictus plus ou moins incontrôlé mais il ne provoque que moult grimaces de commisération et de pitié. C'est affligeant de lenteur et ça ne ferait même pas une bonne pièce de théâtre. Mise en scène de somnifère, dialogues navrants et acteurs mauvais achèvent de précipiter cette inutilité tout au fond des oubliettes. Le pire du cinéma français : pédant, vain et vide.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 juillet 2010
    Ce film est un cliché ambulant qui à mon avis ne fait pas rire quiconque à moins de 35 ans, les super critiques sur ce film m'on un petit peu obligé à le voir mais je vous en prie ne faites pas la même erreur.
    En fait je suis trop gentil, le film fait part d'un manque d'intelligence assez impressionnant, si le film était une personne ce serait un gars qui rigole seul de ses propres blagues, assez bruyamment et qui la réexplique.
    Aurélien Vaillant
    Aurélien Vaillant

    13 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2013
    Comédie sociale culte des années 80, « la vie est un long fleuve tranquille » confronte joyeusement les clichés inhérents aux classes bourgeoises et défavorisées du nord de la France. En prenant le contre-pied systématique du politiquement correct (le trait est volontairement forcé et l’intrigue, minimaliste, ne s’embarrasse pas de développements), Chatiliez semble railler les théories les plus caricaturales de l’hygiénisme social ; pour se moquer à la fois du pauvre (forcément douteux), mais surtout du nanti, qui craint sa « contagion » mais l’envie au fond pour sa vitalité.

    Le film de Chatiliez confronte deux familles à l’opposé de l’échelle sociale, présentées chacune comme une parfaite représentante de ses valeurs de classe, donc forcément antinomiques.
    les Le Quesnoy, bourgeois aseptisés, casaniers et bien-pensant, mènent une existence rangée et pieuse, conforme en tout point à l’idéal de la famille chrétienne aisée. Les Groseille, quant à eux, sont des prolos aux mœurs plus que discutables, vivant d’expédients et de combines. Affichant sans complexes leur mépris des lois sociales aussi bien qu’une absence totale de retenue de leurs pulsions, ces derniers paraissent représenter aux yeux des bourgeois l’archétype de la famille de cas sociaux « nuisibles ». De même que les Le Quesnois semblent incarner pour les Groseille le cliché des versaillais coincés, ennemis de classe de par leur affiliation avec l’EDF.
    Tout l’intérêt de cette confrontation tient dans le fait que le réalisateur n’a pas souhaité se limiter, pour sa satire, à un seul angle d’approche : Les pauvres sont bien ici tels que les riches les fantasment et inversement. On assiste à la mise en relation de deux clichés totalement contradictoires, normalement antithétiques, qui aboutit à une improbable (et jouissive) cohabitation.
    Leur seul point commun : un taux de fécondité au dessus de la moyenne, bien que pour des motifs manifestement opposés (idéal chrétien pour les uns, tendance à la copulation pour les autres). C’est par là que leurs destins vont être amenés à se rejoindre, dans le cadre d’un échange imprévu de leur progéniture… Qui va avoir des conséquences calamiteuses pour les Le Quesnois.

    On retrouve dans ce film, et c’est ce qui fait sa force comique, une mise en acte de la crainte de la contagion des classes sociales favorisées par l’immoralité supposée des pauvres.
    Maurice, le petit bourgeois élevé chez les « cas-soc’ », va se révéler, plutôt malgré lui d’ailleurs, le ver dans le fruit qui va amener à l’explosion du foyer, jusqu’ici « harmonieux, » des Le Quesnois. Des éléments de « corruption »* vont ainsi apparaître, progressivement au départ, dans leur quotidien douillet et bien réglé : malversations financières pour étouffer le scandale, mensonges auprès de leurs enfants sur l’origine de Maurice, érotisation de sa mère naturelle par celui-ci… Cette « décadence » va subitement s’accélérer vers le milieu du film avec la fréquentation des enfants Groseille par les rejetons Le Quesnois : « Malsaine » influence qui va précipiter la plupart d’entre eux sur la « pente du vice » (toxicomanie, délinquance, sexualité exacerbée…), c’est à dire à un rejet complet des sacro-saintes valeurs parentales. S’insinuent même des éléments quasi surnaturels, comme la grossesse inexpliquée de la bonne peu après l’arrivée de Maurice… Les parents se trouvant finalement affecté à leur tour par ce « mal » insidieux (la mère délaisse ses devoirs de maîtresse de maison et le père se découvre subitement une libido), l’édifice de l’idéal familial bourgeois va sembler vaciller sur ses fondations, à deux doigts de l’effondrement.

    A la fin du film, la seule solution encore envisageable pour les Le Quesnois semble être l’exil (provisoire) à l’occasion des traditionnelles vacances au Touquet, pour s’isoler de la source « corruptrice ». Maurice les accompagnant, on peut s’interroger sur les probabilités de réussite de l’entreprise.

    Le contact avec les marginaux révèle ainsi la véritable « éthique » des bourgeois dans leurs rapports aux classes populaires, bien éloignée de l’hypocrite charité chrétienne affichée.
    Le plus amusant c’est, qu’à l’inverse, les Groseilles restent inchangés tout au long de la confrontation : « affreux, sales et méchants » (comme dans le film d’Ettore Scola), résolument imperméables à l’influence « civilisatrice » de la famille bourgeoise, mais au final bien plus drôles et épanouis. De leurs rapports avec les Le Quesnois ils ne retiennent que l’aspect financier, et l’argent fourni par ces derniers ne modifie en rien leur façon d’agir ou de penser. Tout au plus deviennent-ils plus « bling-bling »…

    Pour terminer, il est intéressant d’observer les positionnements des différents protagonistes face à cette dualité manichéenne. Globalement, la plupart des personnages adoptent un positionnement assez unilatéral, très peu transversal, vis a vis de l’identité de classe et des valeurs qui y sont associées. les Groseilles restent « Groseilles », les Le Quesnois « deviennent » pour la plupart des avatars des Groseilles ou demeurent « Le Quesnois » (comme le benjamin) : Ils sont dans une logique « soit l’un, soit l’autre ».
    Le petit Maurice est le seul à s’inscrire dans une double appartenance, jonglant entre les milieux en fonction de ses besoins, de ce qui l’arrange. Il paraît être le plus à même de s’en sortir dans le futur, et en même temps paraît condamné à la solitude, car incapable de partager sa vision avec qui que ce soit dans son entourage (sauf, peut-être, Ahmed qui partage avec lui une forme de double identité culturelle). Bernadette est plus à plaindre encore, du fait qu’elle se situe, à l’opposé de Maurice, dans un rapport de double aliénation. Elle n’est plus « Le Quesnois » (elle n’a plus confiance) sans être devenue « Groseille » (elle les déteste). C’est elle la « vraie » marginale du film. Son seul espoir réside dans l’oubli et un retour à l’état de « Le Quesnois », sans tirer aucun bénéfice de son expérience, tant son rejet est massif.
    Enfin, reste Josette l’infirmière, qui joua le rôle de « Deus ex Machina » en intervertissant les nourrissons pour se venger de son amant. En ruinant la réputation de celui-ci, elle peut enfin obtenir quelque chose pour elle, ce qui lui était refusé jusqu’ici. Certes, elle n’obtient pas la promotion sociale si longtemps espérée (le remariage sans cesse repoussé n’est jamais venu), mais elle récupère l’amant tyrannique, désormais vaincu et humilié, rien que pour elle. Sans risque de se faire de nouveau dominer par lui. De par cet acte, libérateur et véritablement rebelle, on peut penser qu’elle seule tire vraiment son épingle du jeu dans cette forme de luttes de classes.

    *Au regard de la morale bourgeoise
    so13
    so13

    33 abonnés 632 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 novembre 2009
    Très mauvais! ce film ets nul, il est lent pas drôle,... On se demande comment on epeut dire qu'il y a des scènes cultes?! Lundi c'est raviolis? et alors?
    Bref je comprend pas ce que ce film fait dans les classiques français!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 juillet 2010
    Un film qui n'a plus que pour lui ses moments cultes à jamais dans l'histoire de la comédie potache française. Il a lourdement vieilli malheureusement et est devenu lourdot et beaucoup trop caricarutal sans tirer le meilleur de cet état de fait...
    pi93joe
    pi93joe

    10 abonnés 521 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 octobre 2011
    C'est assez drôle mais c'est loin d'être hilarant ! Le scénario était bien trouvé mais on ne comprend pas vraiment où nous emmène le réalisateur : cela manque de cohérence. Mais ça se laisse regarder tranquillement !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 juillet 2011
    Voila un bon film bien marrant avec des gros pouges bien pougins
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 avril 2009
    Je vois ce film avec une vingtaine d'année de retard. Et c'est peut-être ça qui me pousse à mettre une note moyenne. Car j'ai trouvé que le film a mal vieilli ( contrairement à d'autre comédie tel que le père noel est une ordure). La famille conservatrice opposée à la famille "beauf" est une très bonne idée. Mais cependant pas assez exploité selon moi est n'en découle pas de scène relativement comique chez cette famille super-chrétienne. Situation ou réplique comique qui manque tout au long du film. Ce film est drôle mais pas hilarant malheureusement.
    "La vie est un long fleuve tranquille" est tout de même une bonne comédie qui se laisse voir facilement.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 003 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2024
    L'une des comèdies les plus incisives et drôles du cinèma français! Le pays entier a fait un triomphe à "La vie est un long fleuve tranquille" (1987) avec 4 Cèsar dont celui du meilleur film et du meilleur scènario! Etienne Chatiliez a inventè un texte comique qui a ceci de parfaitement nouveau qu'il pique dans l'air du temps des rèpliques phares, des intonations contagieuses, immèdiatement identifiables et parfois repris en choeur joyeusement (« Jèsus reviens »). Et la France entière de rire à cette fable mordante sur la famille Le Quesnoy et la famille Groseille! Avec un casting parfait de Andrè Wilms à Hèlène Vincent (cèsarisèe) en passant par Patrick Bouchitey en curè de choc et du jeune Benoît Magimel alias Momo qui trouvait là son premier rôle au cinèma! Bref, un film vraiment dècapant qui a contaminè le langage des français depuis sa sortie, s'appropriant les « Lundi c'est ravioli » et autres phrases cultes! A voir et à revoir sans modèration...
    Acidus
    Acidus

    621 abonnés 3 650 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2018
    On décèle facilement dans "La vie est un long fleuve tranquille" les caractéristiques qui ont influencé certaines des comédies françaises de ces dernières années. On prend deux milieux sociaux opposés, on les caricature avant de les mélanger pour créer des situations comiques. Cette recette fut maintes fois user par la suite avec plus ou moins d'efficacité et de succès. Pour ce qui est de "La vie est un long fleuve tranquille", il y a de l'idée mais son action humoristique est assez limité. Pas de rires, quelques sourires, rien de plus. On apprécie la critique (bien que peu subtile) de cette fracture sociale entre le bourgeois et le prolétaire dans une France des années 80. Sympathique mais rien de transcendant.
    ned123
    ned123

    126 abonnés 1 662 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2016
    J'ai vu un film... qui réussit à passer de la comédie légère à une comédie grinçante... On voit bien comment et pourquoi ce film a réussi à marquer son temps et son époque... Et on voit bien qu'aujourd'hui, on ne peut rire des mêmes choses, avec la même légèreté... C'est une satire sociale qui tire dans tous les sens et qui casse les codes. Les Quesnoy et les Groseilles sont entrés dans l'histoire du cinéma, tout comme certains n° d'acteurs particulièrement savoureux, que ce soit Daniel Gélin avec son légendaire "La salope", Patrick Bouchitey en curé jovial "avec son Jésus revient" ou Catherine Jacob en une Marie-Thérèse d'exception... Et d'une manière générale, le casting est la réussite de ce film... Vraiment, un très grand plaisir et une belle détente... qui pousse la réflexion... Les dialogues sont savoureux, et pour certains font partie du quotidien...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 avril 2012
    "La vie est un long fleuve tranquille" est une comédie de la fin des années 80. Bien que moins rediffusé que "Les Bronzés" ou encore "Le Père Noël est une ordure", ce film reste considéré comme "culte" par bon nombre de spectateurs. On peut noter quelques bonnes répliques ("Oh la salope...") mais l'ensemble reste plutôt faible... Le scénario, notamment, m'a semblé peu crédible.
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