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    Le Vrai du faux
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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    264 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2023
    (...) C’est humoristique et prenant, sans pour autant tirer trop fort sur les ficelles du polar ou du film d’action. Hostiou est attentif aux visages puisque c’est bien ça que veut dire facebook, mais il ne s’attarde pas trop sur les révélations d’un casting : il n’est pas là pour faire de l’anecdotique ou du sensationnel. Avec ses petits moyens et ses intentions floues, Armel est au contraire très respectueux du milieu qu’il découvre et ne cherche à coincer personne, seulement comprendre ce que trame le faux Armel et comment il y parvient ! Ce faisant, il saisit les logiques de la débrouille dans une ville tentaculaire où chacun voudrait pouvoir rêver malgré la rudesse d’un quotidien où « nos esprits sont ailleurs », tributaires des empreintes coloniales. (...) Lire l'intégralité de la critique sur le site d'Africultures : http://africultures.com/le-vrai-du-faux-de-armel-hostiou-15734/
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 juin 2023
    si vous voulez perdre de l'argent et du temps inutilement alors allez voir ce film ou documentaire on ne sait pas. Comme la pseudo enquête, tout est faux. Pas étonnant en même temps lorsqu'on connait la prod
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 183 abonnés 7 233 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 juillet 2023
    Le réalisateur Armel Hostiou (Une Histoire Américaine - 2015) découvre un beau jour qu’il a un deuxième profil sur le réseau social Facebook, comprenant plusieurs photos de lui. Ce faux profit à l’évidence, se fait passer pour un réalisateur qui organise des castings à Kinshasa. Il contact Facebook pour signaler ce faux compte et reçoit une réponse négative de leur part, confirmant qu’il s’agit d’un vrai compte. Cette situation kafkaïenne sous-entendrait que le faux compte n’en serait pas un et que le vrai serait un faux… Partant de ce constat, le réalisateur décide de se rendre sur place pour enquêter et mettre la main sur son usurpateur.

    A-t-on affaire à un véritable documentaire ou à un "mockumentaire" ? C’est la question qui nous taraude pendant toute la durée du film tant les situations burlesques et ubuesques s’enchaînent à un rythme certain. Au Congo, Armel Hostiou va faire tout un tas de rencontres pour le moins surprenantes : des hackers, des brouteurs, une artiste plasticienne qui fait fondre des chaises en plastique, un marabout, des chiens appelés Macron & Trump, ainsi que son usurpateur qui semble ne pas vouloir se soucier du mal qu’il fait.

    Le réalisateur s’amuse à jouer avec les faux-semblants et finit par nous perdre, ne parvenant pas à faire la distinction entre la réalité et la fiction, dommage. Plus ou moins dans le même registre, le film nous rappel Vivre riche (2017) de Joël Akafou, sur les brouteurs d'Abidjan.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    velocio
    velocio

    1 165 abonnés 3 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2023
    « Un jour, un ami m’a dit que j’avais 2 profils, un sans photo de moi qui est le mien, et puis un autre, avec des photos de moi, mais qui n’était pas le mien. Ce second profil avec plein d’amis, mais que des femmes habitant toutes à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo » . Sur ce compte Facebook, de nombreux messages pour des castings de films que son propriétaire se proposait de réaliser. Face à cette situation, le premier réflexe d’Armel Hostiou a été de contacter Facebook pour signaler cette usurpation d’identité et leur demander de clôturer ce faux compte. « Mon cher monsieur, il ne s’agit pas d’un faux profil et le compte ne sera pas clôturé » a été la réponse du réseau social. Face à cette situation kafkaïenne qui « laissait entendre que si l’autre n’était pas le faux, eh bien le faux c’était lui », Armel Hostiou a décidé de faire d’une pierre deux coups : aller sur place, à Kinshasa, pour démasquer l’usurpateur et en profiter pour faire un film à partir de ce scénario digne d’un film de fiction que lui proposait la vie réelle.
    Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-le-vrai-du-faux/
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2023
    En voyant "Le vrai du faux", présenté comme étant un documentaire, on se demande en permanence si on est en face d'un vrai documentaire ou d'une fausse fiction. Une certitude, c’est bien le vrai Armel Hostiou qui l'a réalisé….
    Aujourd’hui âgé de 46 ans, Armel Hostiou est diplômé de la FEMIS, et, après avoir réalisé des court-métrages et des vidéo-clips, il a réalisé deux long-métrages, « Rives », en 2011, puis, « Une histoire américaine », avec Vincent Macaigne en tête d’affiche, en 2015, Armel Hostiou s’est lancé 4 ans plus tard dans le documentaire avec « La pyramide invisible », tourné en Bosnie. C’est de nouveau un documentaire qu’il nous présente avec « Le vrai du faux », mais un documentaire très particulier qui donne aux spectateurs l’impression de visionner un film de fiction.
    Un jour, il découvre qu’il a un deuxième profil Facebook : un faux Armel Hostiou avec de vraies photos de lui et plein d’amies vivant toutes à Kinshasa. Il est sensé les inviter aux castings de son prochain film censé se dérouler en République démocratique du Congo... Face à cette situation, son premier réflexe est de contacter Facebook pour signaler cette usurpation d’identité et leur demander de clôturer ce faux compte. Face à l’impossibilité de clôturer ce compte, il décide de partir à la recherche de mon double…
    Toutefois, Armel Hostiou est conscient des difficultés qui l’attendent s’il arrive sans relai local dans cette ville tentaculaire qui, avec ses 16 millions d’habitants, est la plus grande agglomération francophone du monde et c’est pourquoi il commence par prendre contact avec « Ndaku ya, la vie est belle », une coopérative d’artistes située dans le quartier de Matonge, un des principaux lieux de la vie nocturne de Kinshasa. Non seulement cette coopérative lui facilite l’obtention d’un visa pour Armel ainsi que pour Amaury Arboun, son ingénieur du son, mais ses membres l’accueillent à bras ouverts et décident de l’aider à retrouver l’usurpateur. C’est ainsi qu’une petite équipe se constitue, comprenant Peter Shotsha Olela, le manager de la coopérative, Sarah Ndele, une artiste de la résidence et Elie Mbansing à qui Armel Hastiou a confié la seconde caméra, lui permettant ainsi de devenir un des protagonistes de son film.
    spoiler: Malgré le gigantisme de Kinshasa, l’enquête menée par l’équipe franco-congolaise n’est finalement pas trop difficile à mener, ne serait-ce que parce que certains membres de « Ndaku ya, la vie est belle » avaient des amis Facebook communs avec le faux Armel Hostiou. L’homme que l’on découvre à la suite d’une rencontre en caméra caché ne s’avère pas du tout gêné d’être démasqué, expliquant qu’Armel n’est pas le seul réalisateur dont l’identité a été usurpée, expliquant aussi qu’il lui parait tout à fait normal de demander 10 dollars à toutes les jeunes femmes se montrant désireuses de participer aux (faux !) castings qu’il organise : « tu ne vas pas devenir star comme ça, sans payer quelque chose ! ». Concernant la suite du film, il se montre prêt à y participer, à 2 conditions toutefois : être rémunéré et que le résultat final ne soit pas à charge contre lui. En fait ce Cromix Onana Genda Cristo s’avère être tellement bon comédien dans son comportement que l’on ne peut s’empêcher de se demander si ce « démasquage » de l’usurpateur n’aurait pas été monté de toute pièce par Peter Shotsha Olela qui aurait donné à Cromix Onana tous les détails nécessaires pour jouer le rôle du faux Hostiou, afin que le vrai ait le plaisir que peut donner le sentiment d’avoir bouclé son enquête
    . Une sorte de film dans le film, en quelque sorte
    On en restera là, à essayer de démêler le vrai du faux… et Armel Hostiou se met en scène en naïf enquêtant mollement sur l’arnaque dont il est la victime…A la recherche de ce mystérieux double, il plonge dans cette mégalopole géante qui l’aspire…une quête existentielle où passent certaines réalités troublantes de l’immense Congo et, de l’autre, la manifestation de l’emprise psychologique qu’a laissée la colonisation sur le peuple congolais avec, par exemple, cette remarque qu’on entend dans le film : « on vit au Congo mais nos esprits sont ailleurs ». Je dois avouer que mon intérêt s'est un peu dissous à ce moment...
    Yves G.
    Yves G.

    1 283 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2023
    Le jeune réalisateur Armel Hostiou a découvert un beau jour qu’un autre compte Facebook à son nom avait été créé à Kinshasa par un homme qui se faisait passer pour lui et invitait des Kinoises crédules à s’inscrire à un casting pour son prochain film. Moitié embarrassé par cette histoire, moitié séduit par son potentiel romanesque, Armel Hostiou s’est rendu à Kinshasa à la recherche du brouteur qui avait usurpé son identité.
    Pour mener son enquête, il s’est installé dans une résidence d’artistes et s’est fait aider par deux de ses pensionnaires, Peter, le gérant du lieu qui s’est vite pris au jeu, et Sarah, une artiste plasticienne.

    Un "documenteur" est une oeuvre de fiction qui emprunte la forme d’un documentaire et donne l’illusion de la réalité. Le mot est savoureux. J’hésite à lui préférer "fauxcumentaire", qui pêche peut-être par ses deux premières syllabes. Vous en avez déjà vu sans le savoir : "Le Projet Blair Witch", les films de Sacha Baron Cohen ("Borat" I et II, "Brüno"…), l’excellent "Guy" de Axel Lutz, "Tout simplement noir" de Jean-Pascal Zadi…

    "Le Vrai du faux" est donc un documenteur où l’on peine à distinguer… le vrai du faux. Armel Hostiou a-t-il imaginé cette histoire de la première à la dernière ligne ? Ou a-t-il été réellement victime d’une usurpation d’identité ? Dans la seconde hypothèse, a-t-il filmé la vraie enquête qu’il a menée à Kinshasa ? Ou l’a-t-il scénarisée de toutes pièces ?

    Ce serait parer de plus de vertus qu’il n’en a ce sympathique documentaire en y voyant la troublante interrogation sur l’identité à laquelle son réalisateur veut nous inviter : en refusant, nous dit-il, de supprimer ce second compte, auquel Facebook trouvait plus de réalité qu’au sien, « la situation laissait entendre que si l’autre [lui] n’était pas le faux, et bien le faux c’était {lui] ».

    "Le Vrai du faux" n’est pas une envoûtante quête existentielle. Ce n’est pas non plus et ça ne prétend pas être un thriller haletant à la recherche du faux Armel avec courses poursuites en voiture et twists renversants. Mais ce n’en est pas moins un documentaire dépaysant et plein d’auto-dérision.
    Lola. S.
    Lola. S.

    6 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juin 2023
    Un film qui a tout pour plaire : suspens, rire, personnages hauts en couleurs, rebondissements en tous genres... La (fausse) candeur du cinéaste et sa subtile manière de se mettre en scène avec beaucoup d'autodérision font de ce film un petit bijou aussi surprenant que réjouissant.
    Alex Motamots
    Alex Motamots

    4 abonnés 280 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2024
    Filmé comme un documentaire, je me suis demandé tout au long du film qu'elle était la part du vrai dans cette histoire : comme nous devrions faire avec les réseaux sociaux.
    On voit peu le visage d’Armel qui filme, un peu plus celui de son double Gromix.
    J'ai aimé la fin et le tag Etat escroc : un état qui contraint son peuple à devenir escroc également pour pouvoir vivre.
    Même si Armel parait obnubilé par FB, il n'oublie pas de filmer la ville et la campagne, la vraie vie.
    Un film qui mêle habillement vrai et faux : le titre nous avait prévenu.
    Domi
    Domi

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2023
    J’ai adoré le film d’ Armel Hostiou. De l’intelligence, de l’humour dans l’enquête menée à Kinshasa pour retrouver son usurpateur.
    J’ai ri aux manigances de Sarah pour trouver la vérité et peut-être la compliquer un peu. Elle est tellement jolie, star sans le savoir.
    J’ai été émue par Cromix, arnaqueur plein de talents de toutes sortes.
    Je serais bien restée dans la salle des Variétés de Marseille, quelques heures de plus, en leur compagnie
    Catherine Belkhodja
    Catherine Belkhodja

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juin 2023
    En prenant comme postulat qu'il faut prêcher le faux pour avoir le vrai, un homme enquête sur son double, localisé à Kinshasa. Qu'à cela ne tienne, le voici parti avec caméra et bagages sur le lieu même où un homme se fait passer pour lui . Le film aurait pu s'appeler " Candide à Kinshasa" .
    Tant que le réalisateur n'a pas rencontré le "vrai faux" il passe pour le " faux vrai ! '
    Cette recherche éperdue de son double l'entraîne dans de multiples aventures qui le conduiront dans les faubourgs de Kinshasa rencontrer des rappeurs ou des sorciers.
    Les différentes étapes de l'enquête sont tout aussi hilarantes. Le vrai réalisateur apprend ainsi comment gagner de l'argent en organisant de faux castings. Pour ce faire, il doit se mettre lui même dans la peau d'un faux assistant , filmant le casting du faux réalisateur devant des actrices rêvant de devenir stars ...
    Le pire, c'est qu'il doit absolument clôturer son faux compte facebook sous peine de devenir complice de toutes ces petites combines. Néanmoins, impossible de faire appel à la police car le coupable serait torturé avec des peaux rugueuses d' hyppopotame ! Pour sortir de tous ces quiproquos , il faudra bien passer par une cérémonie d'égorgement d'un coq , si il ne veut pas mourir dans un accident d'avion !
    Ce film , structuré comme une enquête , donne la part belle à l'autre en lui permettant d'expliquer sa démarche.
    Sans parti pris, sans jugement hâtif , l'enquête permet de confronter deux points de vue, escroc et escroqué avec la plus grande objectivité.
    Ce regard malicieusement naïf propose un regard presque ethnologique sur ces questions de piratage internationaux mais a su éviter tout regard pompeux ou moralisateur.
    reste un petit bijou plein d'humour et d'amitié, sur la découverte d'un alter égo, sur un autre continent.
    Elie Blanchard (Yro)
    Elie Blanchard (Yro)

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2023
    Un film drôle (on a beaucoup rit), touchant et décalé ... l'enquête d'un réalisateur dans la mégalopole de Kinshasa à la recherche de la personne qui a usurpé son identité.
    Paulina Doniz
    Paulina Doniz

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2023
    J'ai adorée ce film. Il est surprenant, d'un houmour fin, parfois hilarant, Mais en même temps cest un film profond, touchant, qui questionne sur une réalité africaine post coloniale. . Nous avons besoin de ce genre de cinema frais et humain. Bravo !
    Ceci n'est pas une guerre
    Ceci n'est pas une guerre

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juin 2023
    Un film frais étonnant drôle mystérieux libre et vertigineux aussi, que j'ai découvert autant par curiosité que par hasard. Comme quoi, ça fait du bien de s'ouvrir aussi à des films qui prennent moins de place que les blockbusters (que je vais voir aussi d'ailleurs) et Le vrai du faux y a toute sa place, en vrai selon l'expression utilisée de nos jours de 7 à 77 ans !
    Laë-Roc'h
    Laë-Roc'h

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2023
    Le réalisateur part sur les traces de celui qui a piraté son compte Facebook. Cela l'amène à Kinshasa. L'enquête qui est menée par Armel Hostiou, caméra sur l'épaule, et par ses jeunes amis africains nous donne à voir une histoire à la fois drôle et tragique. L'intérêt du film tient à la singularité de cette histoire, à la façon dont l'inspecteur Hostiou mène l'enquête, aux obstacles auxquels il se heurte pour démêler le vrai du faux. Mais avec ce film Armel Hostiou nous fait aussi et peut-être surtout découvrir une ville, Kinshasa, confrontée à bon nombre de problèmes sociaux et économiques. Il filme enfin une population qui, coûte que coûte, garde espoir.
    Anneclaire
    Anneclaire

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2023
    C’est l’histoire de la quête d’un double surprenant de créativité et de surprises. Un documentaire fluide accompagné de personnages généreux et dévoués à démasquer l’imposteur. La construction au fil des événements est juste et spontanée, créant ainsi un documentaire d’une grande fraîcheur dans les rues de Kinshasa.
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