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    Averroès & Rosa Parks
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    33 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mars 2024
    Deuxième volet de la trilogie du documentariste sur le monde de la psychiatrie, Averroès & Rosa Parks succède au décevant Sur l'Adamant, sorti il y a tout juste un an.

    Ce nouveau documentaire est précédé sur les écrans d'une bande-annonce pour le troisième et dernier volet, La Machine à écrire & autres sources de tracas, qui sortira dès le 17 avril prochain et qui cette fois-ci posera sa caméra au domicile de patients.

    Mais intéressons-nous pour le moment à ce deuxième volet, bien plus réussi que le premier, qui s’intéresse à deux unités du Pôle psychiatrique Paris-Centre.

    Là où Sur l'Adamant donnait l'impression de survoler son sujet, Nicolas Philibert prend ici véritablement le temps de poser sa caméra pour nous permettre d'entendre les parcours de vie, les angoisses et les désirs de différents patients.

    Pendant 2h23, se succèdent les témoignages dont le dénominateur commun reste la souffrance, due autant à la pathologie dont ils souffrent qu'à l'environnement psychiatrique dans lequel ils vivent. "On est déjà en guerre avec nous-mêmes, et ici, on suffoque. On a besoin de respirations", s'exclame avec lucidité l'un d'entre eux, alors qu'un autre verbalise leur quête impossible d'une norme, en déclarant qu'il préfèrerait "payer des impôts, travailler, pour être citoyen et se sentir exister".

    L'on recroise des patients présents dans Sur l'Adamant, dont ce papa plein d'amour pour ses filles dont on découvre ici avec stupeur la véritable histoire.

    Ce qui frappe et touche est ce décalage entre la patience, le dévouement infinis des soignants et la solitude, le mal-être ressenti malgré tout par les patients, mettant ainsi en lumière les conséquences d'une gestion de plus en plus productiviste du milieu médical.

    Une situation parfaitement résumée par cette vieille dame, en colère contre tout et tout le monde, percluse de peurs, à qui l'on demande ce qui pourrait la rassurer et qui finit par lâcher, bouleversante : "Vous pouvez me rassurer avec une caresse, un câlin... Un jour, j'ai demandé un câlin et on m'a donné un pot de yaourt".

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    Yves G.
    Yves G.

    1 300 abonnés 3 301 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 avril 2024
    Après "Sur l’Adamant", "Averroès & Rosa Parks" constitue le deuxième volet du triptyque que Nicolas Philibert consacre au pôle psychiatrique de Paris-Centre, à ses patients et à ses soignants. La sortie du troisième est déjà programmée pour le 17 avril. On y suivra les visites que les soignants effectuent au domicile des patients récemment sortis d’hopîtal et tentant de se réacclimater à une vie « normale ».

    "Sur l’Adamant" avait été accueilli par un tombereau d’éloges et l’Ours d’or à Berlin. Ma critique était un peu en demi-teinte. Les reproches que j’adresserais à ce deuxième volet sont les mêmes que celles que j’adressais au premier, immédiatement tempérées par l’admiration que suscite sa démarche, son intérêt à la fois cinématographique et politique, son humilité aussi. S’y ajoute aussi le reproche de tirer à la ligne, de diluer la sauce, de consacrer trois films de plus en plus longs à ce qui aurait pu tenir en un seul.

    La démarche de Nicolas Philibert rappelle celle de Frederick Wiseman, le pape du documentaire. S’insérer dans un lieu, s’y faire admettre, y poser sa caméra, filmer des heures et des heures de rush puis, par un patient montage, sans voix off ni sous-titre, leur donner du sens.

    Après s’être focalisé sur une annexe de l’hôpital Esquirol, délocalisé sur une péniche amarrée sous le pont d’Austerlitz, Nicolas Philibert s’intéresse aux deux pavillons psychiatriques situés à Charenton dans le Val-de-marne et jadis désigné sous l’appelation « asile de Charenton ». On aurait imaginer qu’il fasse référence voire qu’il éclaire l’origine des noms qui leur ont été donnés. Mais on restera sur sa faim.

    Le documentaire est organisé autour des tête-à-tête entre les patients et leur psychiatre. Quelques séquences, moins nombreuses, sont des scènes de groupe, durant lesquels soignants et soignés discutent ensemble des conditions générales de vie à l’hôpital.
    Ces tête-à-tête sont doublement révélateurs. Révélateurs des troubles psychiatriques dont souffrent les patients – schizophrènes, paranoïaques, maniaques… -, un échantillon d’humanité dont l’état suscite souvent la gêne, parfois le rire et toujours espérons-le la compassion. Révélateurs de la patience et du talent de l’équipe soignante, notamment des trois psychiatres que l’on voit le plus souvent, dont le rôle n’est pas simple, dans l’écoute, dans l’empathie, mais aussi dans l’injonction thérapeutique.

    On n’oubliera pas de sitôt certains patients, dont ceux qu’on a déjà vus sur l’Adamant. Ainsi de ce professeur de philosophe, normalien, major à l’agrégation, qui a manifestement « pété les plombs » et face auquel on se dit que la frontière est décidément bien fine entre une vie normale et une autre qui dérape. Ainsi de cette vieillarde à bout de force rongée par la paranoïa que son psychiatre essaie en vain de rassurer.

    Hélas, ce deuxième volet, s’il en a les mêmes qualités, a aussi les mêmes défauts que le premier. Il tourne en rond, sans début ni fin, sans introduction ni conclusion. Il dure plus de deux heures sans que se justifie cette durée exigeante. On en sort ébloui par tant d’humanité mais un peu sonné.
    velocio
    velocio

    1 179 abonnés 3 040 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2024
    Un an après "Sur l'Adamant", Nicolas Philibert poursuit son travail de documentariste pur et dur en installant sa caméra dans l’hôpital Esquirol, autrefois connu sous un nom que tous les vieux parisiens connaissent, l'asile de Charenton. Comme l'Adamant, Averroès et Rosa Parks, les 2 unités de l'hôpital, Averroès au 1er étage, Rosa Parks au second, font partie du Pôle psychiatrique Paris-Centre. Dans "Averroès & Rosa Parks", on assiste à une vingtaine d'entretiens entre soignants et soignés, la plupart étant des entretiens individuels et quelques-uns des entretiens collectifs. C'est passionnant, mais c'est aussi parfois très drôle, ou très émouvant, voire poignant quand ce n'est pas tout cela à la fois. Autant j'avais été déçu par "Sur l'Adamant", autant j'ai été conquis par "Averroès & Rosa Parks" et je vais attendre avec impatience la sortie prochaine, le 17 avril, de "La Machine à écrire et autres sources de tracas", le 3ème volet de la trilogie de Nicolas Philibert consacrée à la psychiatrie. Toutefois, il y a un reproche qu'on peut faire à "Averroès & Rosa Parks" : alors que chacun sait que, dans un système hospitalier français qui va mal, le volet psychiatrie va encore plus mal que les autres, le film donne l'impression du contraire, avec des soignants plein d'humanité qui donnent l'impression d'être en nombre suffisant pour avoir tout le temps nécessaire à l'exercice de leur profession.
    Macaron16
    Macaron16

    9 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 avril 2024
    Difficile de ne pas sortir totalement bouleversée par un tel documentaire. Ces patients soignés en psychiatrie, longuement et magnifiquement interrogés subjuguent : certains, par leur très grande faculté de raisonnement, d'autres, par leur très grande lucidité sur leur état, d'autres enfin par leurs très grands troubles que l'on perçoit dès les premières phrases. Une chose revient tout le temps chez ces patients, c'est le désir de normalité auquel ils aspirent (ou qu'ils fantasment) : avoir un travail, avoir un logement, avoir des enfants, regarder des vieilles photos, et tous, tous réclament de recevoir de l'affection. Les patients sont poignants, le personnel est admirable de patience, de professionnalisme et d'abnégation, le tout est filmé avec maestria. C'est un très très grand documentaire. (Et en tant que personne dite "saine d'esprit", je vais me réjouir dorénavant de toutes les minuscules frustrations qui parsèment ma vie parce que, contrairement à d'autres, j'arrive à les gérer émotionnellement...)
    Drallic
    Drallic

    6 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 mars 2024
    Je suis peut-être passé à côté de ce documentaire, mais j'ai été très déçu par cet interminable long-métrage qui n'a in fine aucun propos sur la psychiatrie et ses hôpitaux en France. On ne voit qu'une galerie de personnes qui ont des troubles psychiatriques dans des scènes d'une longueur injustifiable, et qui tendent vers le voyeurisme. On ne sait finalement rien des conditions de travail des médecins, rien des différents programmes de réinsertion, rien de la vie en hôpital psy pour les patients qui semblent énormément souffrir de leur détention. Ce film ne raconte ni ne montre rien hormis des gens avec des troubles psychiatriques. N'est pas Depardon qui veut.
    Sami
    Sami

    3 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mars 2024
    Ce documentaire, d'après moi, n'est pas le reflet de la réalité de l'univers psychiatrique en France telle qu'elle est aujourd'hui : un univers en crise comme tous les secteurs de la médecine.

    Ce documentaire est le regard du cinéaste (Nicolas Philibert) sur ce que devrait être la psychiatrie (une psychiatrie humaniste, à visage humain telle qu'elle tend à disparaître).

    C'est donc un documentaire testament.

    Le choix des patients (tous sous traitement médicamenteux !) est touchant et montre le regard du cinéaste sur la "folie" : donnez la parole aux "fous" et vous entendrez aussi des propos de grande sagesse qui enrichira votre conception de la vie.

    Le choix des soignants (trois psychiatres - deux femmes et un homme - + une interne - la plus jeune -, tous remarquables, sans oublier l'apparition par deux fois, en binôme, d'une assistante sociale) révèle aussi le message du cinéaste aux soignants : "battez-vous" contre les institutions pour essayer de préserver le temps de pouvoir écouter librement vos patients qui sont aussi des symptômes de notre société mercantile !

    J'espère que les acteurs des politiques de la santé mentale verront ce documentaire émouvant et qu'ils en tireront des leçons pour humaniser l'univers psychiatrique en France.
    Guy Chassigneux
    Guy Chassigneux

    2 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 avril 2024
    Documentaire de 2 H 20 dans un hôpital psychiatrique, dont la seule musique « L’hymne à la joie » joué à la guitare par un patient est déchirante comme le fut « La bombe humaine » dans « Sur l'Adamant » qui débutait la trilogie de l’auteur toujours au plus haut depuis son « Etre et avoir ».
    Le temps consacré à chaque entretien respecte ceux qui parlent et ceux qui écoutent, les champ/contre-champ tout simples ne sont ni rigides ni ennuyeux. L’absence d’apprêt nous laisse disponibles pour apprécier tout ce qu’il y a à voir et à entendre.
    Notre confiance est acquise depuis longtemps à l’élève de René Alliot lorsqu’il est attentif à ceux qu’il filme : « Une fois le film fini, ils retournent à leur vie. Mais qu’est-ce qu’on laisse derrière soi ? Qu’est-ce que ça fait ? Comment ça travaille ? »
    Les soignants ne galvaudent pas le terme bienveillants, ils sont… patients, et les solutions, elles, pas évidentes entre confiance et protection, face à des souffrances terribles, semblant parfois irréductibles.
    Est-ce que l’expression de ces malades est un reflet exacerbé de notre humanité qui pécherait par un romantisme esthétisant les douleurs ?
    Quand « mytho » devient un terme utilisé dans les cours de récréation, cette banalisation des mots psy, fait-elle de nous des voyeurs courant les films de ce genre, sublimant nos petites failles narcissiques, si loin des calvaires vécus par les malades et leurs familles ?
    L’architecture des unités de soin datant du XVII° parait rigide vue du ciel, mais les arbres ont grandi depuis la construction et nous offrent des plans qui permettent de souffler entre deux cas où quelques sourires, « Je suis conscient d'être complètement mégalomane. Mais j'ai les moyens de ma mégalomanie », ne peuvent atténuer le souvenir du malheur d’une femme littéralement cramée.
    Jmartine
    Jmartine

    151 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2024
    Après « Sur l’Adamant », Nicolas Philibert poursuit son exploration du milieu psychiatrique (au sein d’un triptyque documentaire dont le troisième volet sortira en avril) en filmant cette fois deux unités de l’hôpital Esquirol à Charenton, hôpital qui a accueilli le Marquis de Sade, et bien d’autres gens célèbres, près du bois de Vincennes. Si le film est plus ample que son prédécesseur (2h23), il en reconduit les grands principes en s’ouvrant sur une présentation des lieux du tournage filmé par drone, avant de se focaliser sur de longues conversations avec les patients, tournées en champ-contrechamp. Dans « Sur l’Adamant », ce parti pris pouvait se justifier par l’architecture relativement réduite de la péniche accueillant le centre de jour, une péniche ancrée à l’écart des klaxons et de l’agitation urbaine, entre la grande horloge de la gare de Lyon et le clapot de la Seine qui lèche gentiment sa coque. Un lieu superbe de convivialité…Il y avait une certaine poésie sur l’Adamant…Avec l’hôpital Esquirol, vastes bâtiments de 400 ans, on aurait pu d’attendre à des plans larges…mais plutôt que de cartographier un espace et d’exploiter ses caractéristiques topographiques (l’hôpital est à la lisière du bois et compte de nombreux jardins), « Averroès & Rosa Parks » se déroule majoritairement entre quatre murs, et des murs les plus tristes, aux fenêtres dont on a retiré les poignées. Le réalisateur Nicolas Philibert enchaîne les longs entretiens de manière très routinière, avec une même valeur de plan reconduite de conversation en conversation et un montage au rythme prévisible, enregistrant les face-à-face entre soignants et soignés, qu’ils aient lieu dans le cadre d’un entretien d’entrée, des séances de suivi individuel ou des réunions de groupe hebdomadaires. Dans ces conditions pourquoi étirer à près de 2h30 …Filmés de front en plan américain, les patients plongent leurs yeux dans la caméra et dans ceux de leurs interlocuteurs, les médecins du CMP qui les écoutent en contrechamp. Ces yeux, ce sont aussi les nôtres. Ces hommes et ces femmes parlent. Et l’on est envahi par leurs mots, leur détresse, leur trop-plein, leur agressivité ou leurs certitudes, on est surpris par leur état « déglingué » leur côté « sans-dents ». Les vérités qu’ils assènent sont autant de chemins vers ce qu’ils sont, vers ce qu’ils vivent…et on se sent voyeur…ce film m’a profondément gêné, et pourtant ma vie professionnelle m’a donné l’occasion d’être confronté à ces situations…comme m’a gêné aussi les rires de la salle devant certains répliques…On dit que l’équipe n’a tourné qu’avec des volontaires…mais compte tenu de la pathologie de ces gens, où se situe leur libre arbitre ?? Certes nous sommes touchés par ces soignants, bienveillants, à l’écoute attentive, qui aident « les fous » à devenir acteurs de leur propre vie, et non plus des pantins lourdement médicalisés…encore que le médicament soit largement évoqué…La violence qui traverse le film est bouleversante…et à aucun moment on ne prétend pouvoir y changer quoi que ce soit…on sort secoué, déstabilisé, perdu après les deux heures et demie intenses que dure le film.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 225 abonnés 7 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2024
    Second volet du triptyque sur la psychiatrie, après Sur l'Adamant (2023) et avant La Machine à écrire et autres sources de tracas (2024), le réalisateur Nicolas Philibert continue son immersion au sein du "Pôle psychiatrique Paris-Centre" auxquels sont rattachés l’Adamant et l’hôpital Esquirol, un ancien asile psychiatrique (à l’allure de pénitencier). C’est dans ce dernier qu’il a posé ses caméras et plus précisément dans les unités “Averroès” et “Rosa Parks”.

    En mettant les pieds à l’hôpital Esquirol, il nous est impossible de ne pas repenser au film San Clemente (1982) de Raymond Depardon. On y retrouve plusieurs protagonistes déjà aperçus dans L’Adamant, ainsi que bon nombre de nouveaux patients. Des individus tous très différents les uns des autres, perdus dans leurs têtes, persuadés d’être traqués, aux pensées suicidaires et tant d’autres encore.

    Cette plongée dans l’univers psychiatrique nous permet d’appréhender davantage les malades, le rapport à leurs pathologies, leurs angoisses, le poids du traitement médicamenteux et l’institution qui peut être vue comme une souffrance pour certains ou protectrice pour d’autres.

    Parmi les protagonistes les plus marquants, on retiendra cet homme persuadé d’avoir retrouvé son père et son grand-père (tous les deux décédés) et qui confond ses nièces avec ses filles (alors qu’il n’en a pas), ainsi que cette vieille femme paranoïaque, persuadée qu’on lui veut du mal et qui demande a être rassurée avec un geste tendre, une caresse, un câlin (tout ce que l’institution ne peut lui offrir, en dehors de son traitement). Sans oublier ce professeur qui parle plusieurs langues, converti au bouddhisme et qui s’identifie comme un "caméléon méta-physique".

    Comme c’était déjà le cas avec L’Adamant, on retrouve les patients dans divers ateliers ainsi que des groupes de paroles “soignants-soignés”, nous permettant de mieux les cerner et les comprendre. Averroès & Rosa Parks (2024) est une formidable plongée dans l’univers psychiatrique entre thérapeutes et patients et nous offre (une fois de plus) l’occasion de voir la psychiatrie sous un autre angle, toujours de façon bienveillante et attentive.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Antoine Bard
    Antoine Bard

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 mars 2024
    Et,malgré le torrent d'éloges- dont on peut se demander s'il n'est pas un peu suspect, car il y a un effet de mode sur ce sujet- c'est un film complètement nul ! En effet l'auteur du film ( je me demande si on peut l'appeler "cineaste), se contente de filmer tels quels des bouts d' entretiens entre soignants et malades ou des moments de detenteentre ceux ci, comme pourrait le faire pratiquement n'importe qui avec 1 bonne camera) : il n'y a de sa part aucune valeur ajoutée, que ce soit en termes d'analyse desdits entretiens, ou en termes de réflexion sur les modes de traitement, les évolutions et le suivi a long terme. Bref. le "film" ne nous apprend rien, même si les malades qu'on montre peuvent nous émouvoir. Note proposée : 1 sur 5
    Betty Breton
    Betty Breton

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2024
    Époustouflant
    Si apporte à l'autre ,le soignant ,le soigné ? L spectateur ? Tous !
    À voir
    Merci monsieur Philibert
    Michel Gillen
    Michel Gillen

    6 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2024
    Difficile d'apprécier les qualités d'un tel film. Le sujet ne permet qu'un langage cinématographique très simple. Mais si les propos des malades sont émouvants, les réponses qui leur sont fournies apparaissent plutôt pauvres. Si est abordé au détour d'une phrase la détresse dans laquelle se débattent ces hôpitaux, celle ci n'est pas réellement definie.
    Marie Orliaguet
    Marie Orliaguet

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2024
    Je sors de cet univers touchée par les velléités des soignants d'être humainement à l'écoute de toutes ces souffrances morales, mais surtout complètement bouleversée par cette vielle dame apeurée, terrifiée par tous les dangers fantasmatiques qui la persecutent, en colère parce que jamais aucun bras ne viendra la câliner, la consoler de la dureté de sa vie.
    Qui viendra l'apaiser ? Je voudrais, Mr Philibert, la prendre tendrement dans mes bras. Marie Orliaguet
    Merci de rendre compte, par un montage sobre et efficace, de ce vécu bien réel des gens qui vivent au monde dans un rapport si sensible et si fou.
    Mamelisa
    Mamelisa

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mars 2024
    Après "sur l'adamant", ce second volet, beaucoup moins leger, nous fait pénétrer entre les murs d'un hôpital psychiatrique. La détresse de ces patients cabossés par la vie est bouleversante. A travers les entretiens patients /soignants nous percevons l'humanité souffrante et les trésors de patience, d'écoute, de douceur déployés par ces soignants qui permettent de laisser au film une impression globalement optimiste. Le tout est filmé avec beaucoup de delicatesse et de respect. J'attends le 3eme volet "la machine à écrire " avec impatience. Merci de nous ouvrir les portes de la maladie psychique et ainsi de contribuer à destigmatiser les malades.
    Stéphanie Lansimaki
    Stéphanie Lansimaki

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    5,0
    Publiée le 26 avril 2024
    Documentaire qui nous amène en entretien médical , la place du temps, de l’écoute, de la rencontre.
    De la belle psychiatrie.
    On rentre dans l’intimité, de l’humanité .
    La qualité de présence à l’autre.
    Merci monsieur Phillibert !!!!
    Les meilleurs films de tous les temps
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