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Un visiteur
2,0
Publiée le 16 juillet 2015
"un dimanche à la campagne" ou quand Sabine Azéma était sur presque tous les écrans des films des années 80, rien de plus; une hisotoire simple, sans réelle profondeur; un père de famille accompagné des siens qui passent un dimanche chez son vieux père , quand surgit la soeur cadette un peu fofolle; l'arrivée de cette femme est le signe précurseur d'un changement dans la société, le 19° siècle qui s'en va laissant la place au 20° , en témoigne cette scène au bord d'une guinguette digne d'une peinture d'impressionistes; c'est à l'image de l'oeuvre de Bertrand Tavernier , une oeuvre en dents de scies avec des hauts et des bas, une filmographie atypique ; à l'époque on s'était extasié sur ce film qui ne serait aujourd'hui qu'un petit télé-film de soirée sur une chaine de télé
Ce n'est pas du cinéma, c'est du Sabina Azema show. Et je me dandine dans ma robe en dentelle en balançant mon ombrelle, et je recommence avec une autre robe en dentelle le dimanche d'après... Et le petit neveu en extase devant la tantine...Quant à nous, on est là en attendant que quelque chose se passe et finalement rien ne se passe... On s'ennuie ferme !
Très Proustien, le film plonge le spectateur dans l'époque des surréalistes, avec une musique superbe de Fauré. C'est une analyse subtile et cruelle des rapports familiaux. Une grande réussite.
‘’ Un dimanche à la campagne ‘’, c’est le portrait d’une famille déchirée par le temps et l’incertitude. Tout y passe : la mélancolie d’un vieillard, la monotonie d’un couple, la folie d’une libertine, l’insouciance de quelques enfants… Bertrand Tavernier réussit incontestablement un très joli film qui ressuscite la Belle Époque et ses rites désuets. On se croirait presque dans un tableau de Renoir. A déguster sans modération…
Il ne se passe presque rien dans ce DIMANCHE et pourtant tout s'y produit. La vie qui s'achève, le sentiment d'être passé à côté de soi, la longie attente des heures, le rythme des saisons, le moment fugace d'un miracle de l'amour paternel dans une guinguette, les repas ennuyeux, les mots qui ne veulent rien dire, les départs, la solitude. Poème, cette oeuvre unique de Bertrand Tavernier, éclat d'un cinéma résolument disparu à ce jour, fit à sa sortie (pas si lointaine : 1984) un triomphe. Louis Ducreux et Sabine Azéma trouvèrent là de quoi marquer profondément les coeurs et les mémoires. Un magnifique éloge à la vie.
Film assez ennuyeux, où pas grand chose ne se passe. Michel Aumont tente de se dépêtrer de l'enlisement général, Louis Ducreux ne parvient pas à nous convaincre. Aucune des péripéties inventées pour faire passer le temps n'est captivante. Seule tire son épingle du jeu la belle Sabine Azéma, mais la pauvreté du scénario ne rend pas son rôle crédible. Heureusement j'ai vu ce film à la TV, un dimanche à la maison.
Ce film se présente comme une succession de tableaux de peintres cités par le vieil homme. Belle rencontre entre le cinéma et la peinture qui donne un aspect statique et contemplatif à l'ensemble. Je n'ai pas apprécié cependant les musiques censées s'accorder à cet esthétisme. Les acteurs sont excellents et sauvent le scénario un peu suranné qui distille un ennui assez attendu. Atmosphère fidèle aux nouvelles de Maupassant sans véritable chute.
Le bonheur passe, et fuit. Bouleversant de nostalgie. La danse d'Irène avec son père, on voudrait qu'elle ne s'arrête jamais… Mais l'après-midi touche à sa fin : il faut rentrer à Paris.
Une chronique champêtre douce-amère sur la bourgeoisie du début du XXème siècle et sur les relations père-fille, avec une Sabine Azéma pétillante, gaie, pleine de vie et de charme, face à un Louis Ducreux attendrissant en vieillard seul et fragile. Leur performance à tous deux est certainement ce qu'il y a de plus émouvant dans ce film. A noter aussi le jeu de Michel Aumont, qui représente l'anti-thèse du personnage anti-conformiste de Sabine Azéma, à savoir une bourgeoisie coincée dans des cols trop rigides et dans une attitude très "fils à papa". La lumière et la douceur des paysages ne sont pas sans évoquer les tableaux impressionnistes de Monet et Degas, faisant ainsi référence à l'univers pictural de M.Ladmiral.
Très beau film. Je comprends qu'il déçoive les amateurs de films "à l'américaine" presque toujours très niais. Un film ne raconte pas forcément une histoire....
Très simplement : C'est beau comme du Verlaine! Amusant par moments et triste à d'autres, je crois que c'est vraiment un chef d'oeuvre de Bertrand Tavernier. Il est question de Claude Sylvain dans le générique de fin, est-ce l'actrice? Merci pour toutes réponses.
Une fresque d'une journée à la campagne d'une famille parisienne en Normandie. Intéressant sur le point de vue historique de l'évolution des mœurs, mais plat et ennuyant au possible.
Bonjour très bonne émission contexte qui permet aux invités d'être s'en filtre sous la direction d'un excellent présentateur intervieweur ce qui permet aux grand public de découvrir les invités de façon plus spontanée, plus sincères
Je retiens en premier dans ce film le plaisir des yeux. On se prend sans peine à vouloir porter sur ces douces images le regard des peintres impressionnistes, jamais égalés pour l'esthétique de la lumière. Le cinéma est quand même là pour nous faire plaisir avec des images. Sans diminuer l'excellente et consacrée interprétation de Sabine Azéma, le jeu des tous les acteurs est approprié à leur rôle, et on s'y croirait sans peine. Qui n'a connu des instants merveilleux dont cependant l'éphémère suscite la mélancolie? J'ai été attristé par l'unanimité dans l'admiration du personnage d'Irène, papillonnante et narcissique, plus intéressée finalement que son frère caricaturé comme "bourgeois", qui pille le grenier de son père (du vivant de ma mère, je n'osais même pas prendre des affaires qui étaient à moi, considérant qu'elles faisaient partie du décor de l'espèce de musée où elle vivait au milieu de ses souvenirs). La délicatesse témoignée à l'égard du père, par exemple lors de son endormissement de l'après-midi, semble plus sincère que l'exubérance de la tante à l'égard de la petite fille, repoussée sans douceur lors de la conversation téléphonique avec son amant. La même tante qui va trahir sa promesse en laissant tomber à 10 heures du soir la famille qu'elle devait ramener. 1912, sonne comme l'annonce de la fin d'un monde. Chacun étant après tout libre de ses opinions, ce film est aussi pour moi une occasion d'envisager la transformation brutale des rapports humains au XXème siècle, avec l'accélération du rythme de vie, l'éclatement de plus en plus radical de la famille, la sensiblerie et les démonstrations superficielles qui remplacent des sentiments plus authentiques. Alors, si sympathique que ça, le personnage libéré qui pourfend les conventions bourgeoises?