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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Que d'émotions transmises dans ce film retraçant la vie du médecin argentin !!! Le voyage au Chili, le long de la cordillére des Andes, le Machu Pichu, tout cela est relaté avec un grand soucis de réalisme et de précision. D'un voyage initiatique menant au mythe du Che, ce film mêlant les genres documentaires, romanesque et humoristique sans aucun excès ou manichéisme donne une bouffée de fraicheur. A voir absolument !!!
Jamais un film ne m'a autant fait voyager que "Carnets de voyage". C'est un film d'une grande beauté et d'une grande exactitude. La photographie séduit et nous emporte. Les acteurs jouent avec une grande justesse. Ceux qui connaissent la vie du Che ne peuvent qu'apprécier cette oeuvre.
Dans "Carnets de voyage", Gael Garcia Bernal campe un personnage pudique, fragile, humble mais parfois téméraire, un homme comme on les admire, un homme loin de l'icone adulée du "Che". Malgré un début poussif et une symbolique parfois laborieuse, le ton est juste et magnifie la beauté des décors à travers l'Amérique du Sud. Très bon film ! Merci à Walter Salles et aux comédiens professionnels ou amateurs.
Il y avait longtemps que je n'avais ressenti une telle émotion en sortant de la projection d'un film. Ce passage de la vie du Che, que je ne connaissais pas, est tout simplement magnifique, et si le scénario est proche de la réalité, alors on peut mieux comprendre pourquoi cet homme est devenu un tel emblème. Mieux qu'un film, on croirait voir un reportage, les comédiens, la photographie, la mise en scène, même la bande-son, sont superbes. Je donne quatre étoiles plus !!! Je connais un peu l'amérique du sud, j'ai eu envie d'y repartir !
Ernesto Guevara avant qu'il ne devienne le che... Walter Salles retrace la jeunesse du révoluionnaire argentin, dans de magnifique paysage, avec sincerités. Et l'on ne peut s'empécher de rester sous le charme du film, du debut à la fin (émouvante fin...).
Le voyage initiatique du jeune Che. Au cours de ce voyage de 18 mois, sa conscience de révolutionnaire se forge au gré des rencontres comme en témoigne le discours qu'il fait à léproserie. Ce voyage l'a transformé. Walter Salles n'élude pas l'aspect polique comme d'aucuns prétendent mais au début l'effleure et puis peu à peu le rend plus présent, retraçant ainsi le cheminement intérieur du jeune Ernesto. Les images sont belles, les acteurs sont bons et l'émotion, quelque fois facile, est là.