Avis : L'Auberge Espagnole - Page 7

Un jeune français (Romain Duris) profite du programme Erasmus pour poursuivre ses études d’économie à Barcelone durant un an. Cédric Klapisch réalise-là une comédie pro-européenne vraiment sympa. Un scénario simple mais porté par des acteurs attachants et d’horizons multiples.

On déambule dans une ambiance sympathique avec des étudiants plutôt caricaturés, à Barcelone, sur fond de remise en question du "moi", de la liberté, du plaisir, des relations avec l'autre, de la vie... à un rythme surtout pas nerveux pendant 2h. Le film est réussi dans la forme, mais son aspect cérébral et son rythme l'engourdissent et le rendent un peu fade, sans parler de la banalité des étudiants et leurs histoires de fesses.

On lui pardonne ses facilités scénaristiques
Klapish reussi un film frais et vivant avec une mise en scène original et un véritable engouement pour l'Europe.
Le film claque la porte au sérieux et s'ouvre à la jeunesse
Les acteurs jouent leurs roles avec sobrieté et Duris explose l'écran
No surprises de Radiohead vient comme la cerise sur le beau gateau qu'est ce film agréable et émouvant
Finalement on aimerait bien être dans cette auberge ..

Avant de voir ce petit bijou, je n'en avais entendu parler qu'en bien. Des personnes dignes de confiance (libre antenne à la radio)le conseille aux étudiants réticents à un séjour à l'étranger. Ce film confirme pour certains l'envie du départ ou plus impressionnant encore, il donne l'envie aux étudiants de partir à l'étranger. Les critiques positives rendent bien compte de ce phénomène.
Si ce film donne une vision réaliste de la vie des étudiants en dehors de leur pays d'origine, je ne sortirai jamais de France ! Je ne veux pas devenir comme eux !
Qui a osé y voir un enrichissement culturel mutuel ?
Ces petits bourgeois qui fument, boivent et s'embarrassent d'histoires d'amour chiantes n'avaient pas besoin de se déplacer jusqu'en Espagne pour le faire.
Le seul indice qui nous rappelle que le film décrit de magnifiques rencontres entre jeunes européen est qu'il ne parle pas la même langue. Sinon il semble qu'ils aient tous les mêmes préoccupations bestiales. Enfermez les dans un hangard avec boissons et joints, ils seront tout aussi heureux.

Dire que le début de ce navet a tenté de nous faire croire que ces voyages avaient quelque chose d'humanisant en évoquant Erasmus, qui heureusement pour lui est mort avant la sortie de cette insulte au septième art.

J'espère sincèrement que ce film n'est qu'une abomination qui ne retranscrit pas du tout la vérité

Ceux que ce film a décidé à partir devraient s'interroger sur leurs réelles motivations. Profitez de votre jeunesse pour vous amuser mais ne vous estimez estimez pas être des liens entre les peuples.

Les jeunes que j'ai vu dans ce film sont des parasites qui dégoutent de la richesse, des avantages qu'elles comportent et auxquels les belles idées humanistes ne coutent rien, puis quelles restent théorie penchés qu'ils sont sur leurs nombrils.

Piètre cinéphile, je ne m'intéresse même pas au style. ce film est néfaste pour le cerveau.

Le film reprend point par point les différentes phases d'un voyage Erasmus. "On pleur quand on arrive, puis on pleur quand on part". La phrase serait un parfait résumé. C'est avec tristesse et nostalgie que Xavier quitte Paris pour l'inconnu de Barcelone. Une émancipation forcé qui va finalement l'aider à se découvrir et se construire une nouvelle famille via sa colocation. Joies, peine, amour, sexe, vont rythmé ce voyage d'une année. La réalisation de Cédric Klapisch est original et apporte beaucoup à l'histoire. J'ai personnellement adoré la scène à l'université de Paris pour remplir un dossier Erasmus. On a l'impression par moment que certaines scènes ont été tournées caméra à l'épaule et sans accord des protagonistes. Le scénario est excellent, on ne s'ennuie pas une minute et on découvre les joies de la colocation et surtout des différentes cultures. Le casting impressionnant, pourtant je ne suis pas une grande fan de Romain Duris mais je le découvre de plus en plus via mon nouveau regard de passionnée de cinéma. Cécile de France est excellente, j'ai beaucoup aimé son jeu et son personnage,... Il y en aurait à dire énormément et sur chaque acteurs qui sont juste géniaux ! Une expérience qui restera à jamais dans leur vie et qui les marquera pour différentes raisons. C'est un très bon film que nous propose le réalisateur, un film bourré d'humour et de fraîcheur qui nous fait passer un bon moment. Je l'ai vraiment revu avec beaucoup de plaisir.

"L'Auberge Espagnole" est le premier volet d'une trilogie de films Français, appelons ça la "Xavier Trilogy", et une comédie dramatique sortie il y a déjà plus de 15 ans, et que perso j'ai mis un peu de temps avant de voir, et je trouve que c'est un bon film, pas parfait, mais qui a des choses vraiment emballantes et surtout, c'est un film d'"étudiant" qui fait passer un bon moment. L'histoire en tout cas reste intéressante, on suit avec plaisir le personnage de Xavier, joué par le très talentueux Romain Duris, dans son voyage Erasmus afin de terminer ses études d'économie en Espagne, et par la même occasion, apprendre l'Espagnol. Ce que je pourrais dire de ce qu'il y'a de réussi dans le film, c'est déjà l'alchimie entre les personnages qui marche super bien, Xavier et son entourage, le fait qu'il s'intègre à la civilisation Espagnole, tout d'abord en tant que touriste, puis petit à petit en tant qu'habitant. Même si les personnages sont bien écrits pour la plupart, les scénaristes ont fait du bon boulot sur l'écriture du personnage de Xavier, car plus le film avance, plus le personnage évolue, aussi bien intérieurement qu'envers son entourage. Le film est très mis en scène, l'alchimie entre les personnages marche bien, et le côté dramatique est très bien exploité, surtout sur les différentes relations sentimentales de Xavier. Plus le film avance, plus les enjeux sont forts et intéressants jusqu'à la toute fin (no spoil) qui conclut ce premier volet de manière alléchante. Autre point fort du film, c'est la musique de Loïk Dury et Mathieu Dury qui est impeccable, bien jolie mélodieuse et collée au concept. Après, le film a ses défauts qui peuvent le nuire, à savoir son problème de rythme flagrant, car même si ça se veut comme une comédie dramatique, ça fait le taf, mais on arrive à sentir beaucoup de longueurs. Au niveau de l'humour, ça marche au final assez moyennement, surtout à cause de la vulgarité forcée et abusive de certains dialogues. Après, est-ce que "L'Auberge Espagnole" peut être considéré comme un film mémorable ? Ça, ça reste à voir, même si j'apprécie beaucoup le film et ses suites (critiques à venir). Au niveau des acteurs, on retrouve le très talentueux Romain Duris dans le rôle de Xavier, qui remplit bien le contrat en étant totalement investi dans son personnage. Bien qu'il ait tendance à abuser de son concept, surtout lors des scènes disons "coquines", Romain Duris joue vraiment très bien. Pareil pour Judith Godrèche, bien belle, charmante et touchante, sa relation avec Romain Duris apporte bien au film. On retrouve aussi Audrey Tautou, qui au final est assez mise en retrait, mais dont le jeu est très bon aussi et c'est sa relation également avec Romain Duris qui est intéressante. Cécile de France est sympa elle aussi, son personnage est drôle et charismatique. Le jeune casting composé de Cristina Brondo, Federico D'Anna, Barnaby Metschurat, Christian Pagh, Mira Wanting et Kevin Bishop s'en sort bien aussi, sans oublier Xavier de Guillebon, Irene Montalà, Martine Demaret, Jacno, et d'autres encore qui sont tous aussi bons. Bref, pour conclure, "L'Auberge Espagnole" est une comédie dramatique Française qui a du style, qui offre des choses vraiment intéressantes, qui arrive à dégager un certain message, surtout pour les étudiants, donc je le conseille bien pour commencer cette trilogie sereinement.

Une comédie rythmée et enjouée, portée par un excellent Romain Duris et des rôles secondaires marquants. Les talents de conteur de Cédric Klapisch font de cette histoire toute simple un film attachant et très réussi.

Un très bon film sur la vie en communauté. Cédric Klapisch dirige très bien ses acteurs. Une comédie jouissive et pétillante.

Saisie d’un temps de la vie mais aussi d’un temps de son époque, « l’auberge espagnole » est un film qui fonctionne d’autant plus que Cédric Klapisch a pris le temps d’écrire des personnages qui ont une vraie identité, une vraie profondeur et dont les histoires sont astucieusement mises en scène. Moi, c’est bête, mais ça suffit parfois à mon bonheur.

De souvenirs Erasmus en photos de vacances en Espagne, L'Auberge Espagnole se compose de ces petits sketches mis bout à bout et qu'on sent imprégnés de vécu étudiant, pas beaucoup plus, pas beaucoup mieux. Mais ça reste sympathique, il y a de très bonnes musiques (comme souvent chez Klapisch) et l'Auberge Espagnole était sûrement taillé pour incarner le parfait pilote d'une série TV quotidienne ou hebdomadaire à la télé française... Pas beaucoup mieux !

Une comédie générationnelle extrêmement intéressante de par les réflexions qu’elle implique : le film témoigne en effet de la construction de l’Europe et la façon dont elle affecte les citoyens nés avec elle. À l’aide d’un rythme vif se voulant représentatif du mode de vie étudiant, Cédric Klapisch peint l’histoire d’une colocation Erasmus, une mini-Europe à l’intérieur de laquelle se côtoient des personnages extrêmement attachants, qui déjouent autant que confirment les clichés liés à leurs pays d’origine. "L’Auberge espagnole" est donc le portrait de cette jeunesse multi-identitaire autant que de la ville de Barcelone, filmée sous tous les angles. Klapisch fait le vœu d’une tolérance européenne et indique ses attentes quant à la mondialisation : celle-ci doit accepter les différences culturelles et les aider à s’affirmer indépendamment tout en encourageant le partage et le sens civique. Le rêve est beau, et il est vrai que les jeunes issus de cette culture internationale du voyage ont tendance à posséder une ouverture d’esprit plus importante que les citoyens lambda, même si cette conception possède des limites et que le visage actuel de l’Europe est loin d’être aussi parfait. En ce sens, "L’Auberge espagnole" est bien un film générationnel, une ode à la vivacité de la jeunesse et au refus de la monotonie, tout en étant une invitation au voyage, physique comme intérieur, ainsi qu’à la rencontre. C’est d’ailleurs avec une admirable justesse que sont montrées la joie de l’amitié et la douleur de la nécessaire séparation, étapes immuables dans toute existence sociale.

Xavier est un jeune étudiant français qui décide de quitter sa mère et sa petite amie pour l’Espagne afin de se trouver et apprendre. Arrivé sur place, il se loge dans un appartement avec 7 colocataires, tous originaires d’un pays étranger.

Cédric Klapisch retrouve une nouvelle Romain Duris, au grand bonheur du film qui peut compter sur sa présence (dans tous les sens du terme).
Le film nous fait passer un excellent moment. Le réalisateur nous ravit avec une comédie légère sans fioriture, rapide, efficace et empreinte de bonne humeur.

Ce film est avant tout une belle ode à l'Europe par le biais du respect et de la connaissance de chacune des cultures qui la composent.

La diversité des personages et des modes de vie est ici assez vite relaté et cédric Klapisch se concentre surtout sur les histoires d'amour naissantes ou bien arrivées à leur terme ou bien difficiles.

Dès lors, on est un peu déçus par un scénario qui traîne parfois en longueur mais on se console avec la phénoménale distribution du film: de la pétillante Cécile de France en passant par les jolies Judith Godrèche et Audrey Tautou sans oublier l'excellent Romain Duris et la merveilleuse Kelly Reilly, ce film offre de beaux numéros d'acteurs.

On a fait beaucoup de tapage comme quoi ce film est exceptionnel et c'est en partie justifié car cette nouvelle bande de potes européens dans les rues de Barcelone nous fait passer un moment très agréable.

Deux heures... Deux heures pour cette comédie qui arrache à peine quelques sourires, incapable de dépasser ses clichés, mais surtout, qui nous impose sans aucune mise en scène les états d'âme de son héros, nombriliste et arrogant. Le genre de type qui n'a aucun respect pour quoi que ce soit, et qui se voit poète. Car oui, c'est la morale bidon qu'il va falloir avaler si on a tenu le calvaire jusqu'au bout. (1/10)

[Deuxième visionnage : 3,5 -> 4,5] Ca faisait longtemps que j'hésitais à voir ce film, j'avais un mauvais préjugé et ça ne me branchait pas. Je l'ai finalement vu et j'ai été agréablement surpris. D'une part, par Romain Duris, que je ne connaissais pas mais qui est vraiment génial dans ce film. D'autre part, pour le thème abordé. Je n'ai jamais vu Barcelone mais ce film donne envie d'y aller. Je ne suis jamais parti en ERASMUS, et là par contre, le film est plus ou moins mitigé. Les émotions du personnage principal sont très fortes, on les ressent parfaitement bien (grâce à Duris)... Son départ en Espagne fut pour lui une expérience inoubliable, puisqu'il a partagé plein de moments de rires et de joie avec les gens sur place, qu'il s'est familiarisé avec une ville géniale... Mais finalement, que lui reste-t-il de ce voyage ? Il revient plus déprimé qu'il n'est parti. Il s'est séparé de sa petite amie, et regrette le temps heureux où il était en Espagne, à tel point qu'il pleure lorsqu'il croise des gens en ERASMUS. Il sait pertinemment qu'il ne reverra sans doute jamais les gens q'uil a rencontré là-bas, et ça doit être un sentiment horrible après toute une année en leur compagnie. Ensuite, ce film montre à quel point les histoires d'amour peuvent être douloureuses et difficiles. Sa relation avec Martine (jouée par Audrey Tautou) est stressante, déprimante et ça le rend malheureux. Enfin, et je trouve que c'est le côté le plus noir du film, la fin du film est déprimante à souhaits... Xavier se retrouve confronté à l'étape la plus dure que tout étudiant redoute : l'arrivée dans le monde professionnel. Ce passage du film est très pessimiste, très noir et horrible... Le fait de savoir que toutes ces belles années sont terminées, qu'on passe à une autre vie avec d'autres connaissances, c'est un sentiment affreux. Pour conclure, ce film est génial et je ne regrette surtout pas de l'avoir vu.