Derniers Avis : L'Auberge Espagnole - Page 3

Vu le 09/03/2021.
J'avais vu ce film lors de sa sortie en 2002 au cinéma, j'ai voulu le revoir près de 20 ans après et je dirai que le charme fonctionne toujours, même si je ne suis plus étudiant comme je pouvais l’être à l'époque. Et je dirai même que contrairement au héros de film, j'ai intégré le ministère des Finances mais je ne le trouve pas si austère... ;-)
Au niveau des points négatifs, j'ai beaucoup aimé certains acteurs comme par exemple l'excellente et pétillante Kelly Reilly (Wendy) qui est remarquable, drôle, expressive franchement, la meilleure du plateau. Ensuite, belle mention aussi pour Barnaby Metschurat (Tobias), qui joue l'étudiant allemand et j'ai aimé aussi la fraicheur de Cristina Brondo (Soledad). Romain Duris est plutôt bon dans ce film je trouve il manie très bien espagnol, anglais, semble à l'aise, même si il a toujours ce petit coté frondeur qui peut agacer. Judith Godrèche (Anne-Sophie) j'ai moins aimé, elle joue la nana snob et coincée, elle joue bien mais le rôle est assez moyen moralement je trouve. Bon physiquement, ça reste agréable à regarder. Un bon point aussi pour Cécile de France (Isabelle) qui tenait un de ses premiers grands rôles.
Pour avoir été 2 jours à Barcelone en 2019, j'ai pu revoir certaines rues où je suis passé, les taxis jaunes et noirs, c'était très sympa.
Après, le coté négatif, c’est la morale très médiocre: une histoire d'homo parce que ça fait bien, la plupart des personnages trompent leur petit ami ou mari (Xavier, Wendy, Anne-Sophie, Isabelle et même Lars dans une moindre mesure puisqu'il est père sans le savoir). Je trouve que c’est dommage parce que ça sous-entend que la fidélité est quelque chose de optionnel, et qu'on peut faire tout ce qu'on veut quand on est loin, je ne trouve pas que ce soit un bon exemple à donner aux jeunes (même si mon discours peut paraitre ringard). Pareil pour le manque de respect de Xavier vis à vis de sa mère...
Et puis franchement, quand tu as une copine aussi belle que Audrey Tautou (Martine), on a pas le droit, non, non et non!
Dans l'ensemble j'ai quand même passé un bon moment dans cette auberge espagnole, des moments de rire, d'intensité, d'autres plus décevant, mais ça reste un bon film à voir et j'ai bien aimé le passage du français à l'anglais puis à l'espagnol, c'était bien joué d'avoir gardé les langues maternelles

En 2002, Cédric Klapisch signe le premier volet d’une série qui va s’étaler dans le temps. Jeune étudiant, Xavier (Romain Duris) quitte sa petite amie (Audrey Tautou) pour s’installer à Barcelone afin de parfaire son espagnol. Entre ses colocataires totalement tourbillonnants (Cécile de France, Kelly Reilly, etc.) et sa rencontre avec une femme délaissée par son mari (Judith Godrèche), on suit son parcours et ses interrogations sentimentales. Le scénario aborde avec authenticité les thèmes de l’amour et de l’amitié. Le fait que chaque personnage parle sa langue natale ou s’exprime dans celle du pays où il vit, permet de s’immerger totalement dans cette histoire simple mais réaliste. En outre, le montage extrêmement dynamique et original rend ce film très agréable. Bref, une vraie réussite.

Vu de 2020, 'L'Auberge espagnole' a presque l'air d'être le fruit d'une civilisation disparue. Léger, optimiste, pro-Européen, il tranche avec les discours ambiants qui n'arrivent plus à exalter l'idée d'Europe - voire qui la rejettent violemment. On ne peut évidemment pas dire que le film soit un chef d'œuvre car la plupart des personnages sont à peine esquissés, et les propos développés sur le "bordel" du monde paraissent d'une naïveté confondante. On s'y attache pourtant, parce que les acteurs sont sympathiques et leur plaisir communicatif ; et parce que quiconque est parti en Erasmus ne pourra pas s'empêcher de se retrouver un peu dans ces gentils clichés sur le voyage et le dépaysement.

Un film divertissant qui nous fait passer un moment léger et agréable dans une expérience étudiante à l’étranger.

Il y a longtemps que je ne l’avais pas vu, ce film de la consécration pour le duo Klapisch-Duris et au casting qui se révèlera énorme par la suite.
Je le précise car sur le coup ça se voit pas tant que ça. En effet j’ai été déçu, sans être mal joué cela reste timoré, maladroit, exagéré, parfois à côté de la plaque, mais pour tous les acteurs. Je sais qu’une Anne-Sophie doit faire la prude innocente et timorée, et Godrèche le rend bien à l’écran, mais ça semble juste superficiel et on ne sait pas tant pourquoi elle est ainsi. Ce décalage est applicable à tous, mais également au réalisateur qui se plait à tenter des approches différentes (le délire de Xavier, caméra à l’épaule, plans bizarres parfois) sans réussite. Ce côté amateur apporte un rythme lent et décousu, complexifiant à l’excès une trame pas si novatrice, avec beaucoup de longueurs inutiles (le boulet anglais qui gerbe) au contraire de la musique, trop absente (mais on a du Radiohead, c’est déjà ça), et de l’humour, en berne.
Après c’était fait pour illustrer la mondialisation sous un jour différent des documentaires barbants habituels. A ce programme Erasmus revisité s’ajoutent les galères de la coloc et de l’identité européenne. Cela sous-entend de jouer sur les clichés sans lourdeur et des introspections (bien que sommaires) pour chaque nationalité. Là Klapisch se révèle, notamment en lui opposant la pesante administration française façon maison des fous d’Astérix en mode 12 travaux, et en dénonçant les dérives de la société (loyers démesurés qui augmentent partout, rancœurs historiques, adaptation relative à cette ouverture etc).
Je retiens de tout ça qu’on est devant une colo bien encadré par le réalisateur. On a découvert une nouvelle vague d’acteurs français (Tautou, Duris, Godrèche, Cécile de France etc) et c’est sympa mais brouillon aussi. Si l’ambiance peut faire rêver des jeunes face à la morosité de la vie active, l’aspect comique est aux fraises, sacrifié sur l’hôtel du bon délire, dommage.

Je n’ai pas de mot pour dire comment nous avons trouvé inintéressant et pénible l’ensemble du film....

L'Auberge Espagnole est un petit film inutile sur rien. J'aime la façon dont chaque stéréotype national des Européens est ridiculisé ici et rejeté comme faux sauf les Britanniques. Une fille tendue de satisfaction qui préfère être sérieuse et travailler plutôt que faire la fête, avec son frère à la bouche bruyante avec son comportement d'ivre idiot et des commentaires offensants à ses hôtes espagnols et à un étudiant allemand. Ces stéréotypes sont bien apparemment. Le travail de la caméra est moyen il y a des scènes inutilement accélérées du personnage principal se promenant dans divers bureaux et rues et cela ne laisse généralement aucune impression réelle. Avec un cadre aussi merveilleux que Barcelone beaucoup plus aurait pu être fait. Mon principal grief concerne les personnages et l'intrigue qui sont tous terriblement creux. Le type principal, Xavier n'est rien de moins qu'un idiot. Il ne se soucie des femmes que dans la mesure où il peut les utiliser sexuellement, il ne pense a rien quand il séduit une femme mariée puis boude quand sa petite amie le jette pour un autre. Il n'y a rien à aimer chez lui, il n'est pas profond, il n'est pas excitant et il n'est pas charmant. Les autres personnes dans l'appartement souffrent de problèmes similaires. Ce sont des personnages à l'emporte-pièce. L'Allemand est le colocataire studieux, organisé. La fille anglaise semble être un monstre frustré et finalement sexuellement quelque peu immorale. La seule expérience de liaison de ce colocataire est en fait de cacher sa tricherie à son partenaire anglais. La fille espagnole est juste là pour quelques phrases et le danois ne semble pas non plus servir a aucun un but. Alors que nous apprend ce film ?. L'étudiant part pendant un an s'amuse avec d'autres étudiants et il rentre à la maison pour recommencer une vie sérieuse dans un bureau ennuyeux (tous comme ce film)...

Dès les premières minutes on sent un Klapish inspiré, qui a du moins l'envie en usant habilement de la voix Off sans qu'elle devienne envahissante. Plus tard il continue à explorer avec un split screen, ou en intégrant un rêve. Cette envie et ces expérimentations visuels permettent de créer du rythme et finalement colle plutôt bien à le jeunesse de ses personnages. Malheureusement on constate vite que les situations restent assez lambdas et tournent un peu trop autour du sexe, et si on a rien contre Klapish oublie bien vite Erasmus à tel point que les étudiants ne semblent jamais vraiment étudier. Malgré les maladresses (surtout adultère trop présent et études occultées) Klapish signe une comédie plutôt cool et sympa avec quelques passages amusants et biens croqués à défaut d'être réellement drôles.
Site : Selenie

Un étudiant part faire une année d'études en Espagne dans le cadre du programme Erasmus, puis parvient à intégrer le corps des fonctionnaires européens, pour se rendre compte in fine qu'il n'est pas fait pour suivre cette voie par trop sclérosante.

Si Romain Duris parvient à rattraper quelque peu la note attribuée à ce film, le tout reste malgré tout assez quelconque.

Un film publicitaire sur l'Europe, Erasmus et la vie étudiante. Heureusement que l'appartement était petit, parce que sinon il aurait fallu trouver un canapé convertible pour accueillir en plus un Grec, un Portugais et un Hollandais...
L'osmose se fait autant entre les personnages de l'histoire qu'entre les acteurs et les spectateurs. On s'identifie à eux et on adhère à cette amitié internationale presque candide.
Cédric Klapisch signe ici un de ses films les plus connus, hymne à l'insouciance relative de la jeunesse, avec ce contraste entre les mois d'études de Xavier-Romain Duris à Barcelone et le début de sa vie active en cravate-attaché caisse dans les tours de la Défense. Que viva la noche, que viva el amor!

Ce film est genialissime. lors de sa sortie je suis allé le voir 3 fois de suite au cinéma et c'est à chaque fois un tel bonheur de le revoir. c'est un film qui fait du bien et qui permet de s'évader grâce à cette bande de colocataires

L’Auberge espagnole est le premier film d’une trilogie qui pendant dix ans à traité de divers problèmes que peut rencontrer une personne dans sa vie. Et quoi de mieux pour commencer que le thème du passage à l’âge adulte, ou plutôt la période où on est perdu, en quête d’identité. Romain Duris à la lourde tâche de jouer Xavier, ce personnage complexe qui va découvrir grâce à son séjour d’étude en Espagne que peut importe le pays, la jeunesse est partout la même… Ainsi, l’appartement qui l’accueille voit se rencontrer des jeunes des quatre coins de l’Europe, en quête de réponse à leurs questions. Certains ne savent que penser face à un avenir incertain, semé de doutes, dans une période de la vie où l’on se pose beaucoup de questions sur son futur. Fini l’école et l’amusement, les personnages vont peu à peu plonger dans le grand bain du monde du travail et des adultes… Ainsi, le film prend un ton sympathique, nous montre la recherche d’identité de Xavier, le personnage principal, et les 400 coups de cette joyeuse bande qui profite de cette année d’Erasmus relativement tranquille pour profiter une dernière fois des joies étudiantes. La réalisation de Cédric Klapisch en fait parfois un peu trop, en mélangeant des effets de styles avec des situations qui ne s’y prêtent pas vraiment, mais sa direction d’acteur est maitrisée, et c’est tout ce qu’il faut pour se laisser transporter avec la bande. Pour conclure, c’est un film qui peut parler aux différentes générations, et c’est sûrement ce qui a fait son succès. Au-delà d’être une comédie légère, L’Auberge espagnole parle de manière intemporelle de nos problèmes de jeunesse, et le réussi bien.

Pour toute personne partie en échange universitaire, ce film est un chef d'oeuvre. Le tableau est complet, les émotions et les souvenirs remontent.

Film français qui se laisse regarder avec intérêt.
Cependant, le scénario est un peu simplet, alors certes, ce n'est pas du grand cinéma mais ça permet de s'évader avec des personnalités toutes aussi différentes que sympathiques. 3/5

Bon film collégial sur les années Erasmus! Des moments très drôles et un scénario bien développé! La BO est très bien trouvée