Derniers Avis sur L'Empire du soleil

Un vrai grand film trop méconnu dans la longue et riche filmographie du grand Spielberg. Tout est absolument grandiose à mon goût : la réalisation, le.contexte historique abordé, la BO épique de John Williams, le jeu juste et énérgique du jeune Christian Bale. 2h35 passionnantes à suivre !

« spoiler: Je peux tous les faire revenir. Tous.
»

Ce film de guerre épique sur le passage à l'âge adulte, adapté du roman semi-autobiographique éponyme de J. G. Ballard de 1984, raconte l'histoire d'un jeune garçon qui passe de la vie avec sa famille britannique aisée, à Shanghai, à la vie de prisonnier de guerre dans des camps d'internement japonais entre 1941 et 1945.

Quel que soit le sujet abordé par Steven Spielberg, son génie transparaît dans son maniement de la caméra et sa capacité à obtenir les meilleures performances de ses actrices et acteurs – des stars aux figurants.

Le point fort du film est l'extraordinaire performance du jeune Christian Bale, âgé de 12 ans lors du tournage, qui dégage déjà l'aura et l'intensité d'un grand acteur dans son interprétation phénoménale du jeune Jamie "Jim" Graham. Steven Spielberg peut en effet être fier de sa découverte.

Enfin, les fans de World War II Wings seront aux anges. Parce que Jamie est un grand fan de tous les avions et que l’un des points centraux du film est l’aviation militaire – il n’est pas fréquent que ces majestueux oiseaux de fer soient filmés avec autant de passion et de dextérité.

« spoiler: Ouah, ha ha ! Allez ! P-51, la Cadillac du Ciel
! »

Une mise en scène, un jeu d'acteur et des compétences techniques dignes d'éloges, qui font de "L'Empire du Soleil" (1987) l'un des meilleurs et des plus essentiels films sur la Seconde Guerre mondiale, aux côtés de "La Liste de Schindler" (1993) et de "Il faut sauver le soldat Ryan" (1998).

4.9/5

Jim, un petit garçon né à Shanghaï dans l'aristocratie coloniale anglaise, se retrouve pris dans la marche de l'histoire. Il est séparé de ses parents, et doit bientôt vivre dans un camp d'internement japonais. La mort est omniprésente, mais Jim parvient à égayer son quotidien grâce aux combines de Basie et aux autres détenus, qu'il s'évertue à aider.
Spielberg raconte dans L'Empire du soleil un pan de l'histoire peu traité dans le cinéma américain. Il le fait toutefois à travers les yeux d'un enfant, ce qui l'empêche d'en saisir toute l'ampleur. Tout ici est ainsi réduit à un jeu, ce qui ne serait pas un problème si le sujet n'était pas aussi grave et si Spielberg lui-même n'ambitionnait pas de faire un grand drame émouvant. À la place, cela donne donc un film très enfantin, et qui peine à trouver son sujet, préférant empiler les péripéties sans prendre la peine de donner un minimum chair à ses personnages - les femmes sont toutes réduites à leur rôle de mère aimante mais taiseuse, les hommes à leur rôle de père plus ou moins exemplaire. Il y a peu à en retirer, d'autant plus que Spielberg se plante même dans les domaines où il excelle habituellement - cette capacité à susciter le merveilleux, qui donne lieu ici à des effets atrocement kitsch. Ajoutez à cela un jeune protagoniste particulièrement agaçant et une durée complètement démesurée pour en dire si peu (2h30 !), et vous avez un Spielberg très faible, et même pénible.

La guerre est très souvent montrée à travers les yeux des soldats et pas des civils, de ceux naïfs des enfants encore moins. Qui d'autre que Spielberg pour s'attacher à cette tache ? Ce n'est pas le film le plus connu de sa filmographie et il a fait un bide à sa sortie, c'est une terrible injustice tant cette œuvre est puissante et touchante.
Spielberg dirige le très jeune Christian Bale d'une manière incroyable, l'acteur signe peut-être sa meilleure prestation... à 13 ans.
Le sujet du film est très fort mais il ne fait pas dans le pathos inutile, du grand art.

La qualité du film est incroyable, la fluidité dans la réalisation, l'interprétation des acteurs... On est dans le sommet de Spielberg.

Un film de Spielberg que je redécouvre, ce n’est pas le plus connu. Il retrace les tribulations d’un jeune garçon anglais séparé de sa famille au cours de l’occupation de la Chine par les japonais. Le jeune garçon en question est joué par un Christian Bale de 13 ans qui révèle déjà un talent qu’il ne démentira pas une fois adulte. Malkovich, que je n’apprécie pas toujours, reste sobre dans son jeu. On retrouve le souci du détail de Spielberg et son talent pour mettre en scène les jeunes acteurs. On pourra reprocher au fim d’être un peu long par moment, mais la mise en scène est impeccable et la fin n’est pas trop « lacrymale », les retrouvailles restent pudiques.
Un très bon film (mais Spielberg ne me déçoit que rarement).

J'avais repoussé le visionnage de ce film jusqu'à récemment je ne sais pas pourquoi je n'avais pas lu les critiques et pour une raison quelconque j'imaginais que c'était un film sur un jeune prince japonais. Mais j'ai été captivé par la performance de Christian Bale dans le rôle d'un jeune garçon privilégié nommé Jim Graham qui grandit à Shanghai très loin de la pauvreté et du désespoir qui l'entourent. Lorsque la guerre éclate entre les États-Unis et la Chine cela change à jamais sa vie d'où l'histoire. Après quelques expériences douloureuses il se retrouve dans un camp de prisonniers de guerre où il se lie d'amitié avec des personnages intéressants et s'adapte rapidement à une vie de connivence et de subterfuge pour survivre. La transformation de Jim est magnifiquement capturée Steven Spielberg qui est un réalisateur très doué lorsqu'il s'occupe d'enfants acteurs et il obtient toujours une performance maximale de leurs part. J'ai été captivé du début à la fin de cette histoire le jeune Jim a été changé à jamais par ses expériences et ce changement est dépeint dans l'Empire du soleil de manière frappante lorsqu'il est finalement réuni avec ses parents dans une fin touchante...

Spielberg filme le conflit Sino Japonais pendant la seconde guerre mondiale à travers les yeux d’un jeune garçon d’une riche famille britannique qui va se retrouver coupé de ses parents. Après de nombreux succès au box office il semble vouloir faire un film plus grave, plus sérieux mais en gardant tout de même le thème de l’enfance qui lui est très chère. Je dois bien l’avouer il ne fait pas partie de mes préférés de son auteur. J’ai eu du mal à m’intéresser à son personnage principal dans lequel je n’ai en plus pas vu de véritable arc narratif. Bien sûr la science du plan de Spielberg fait merveille ici ou là mais ce fut trop peu pour moi dans un film de plus de deux heures trente. A noter tout de même les excellentes prestations de John Malkovich et Joe Pantoliano qui relèvent l’intérêt à chacune de leurs apparitions.

Ah, Empire du Soleil ! Ma première vision de ce film remonte à mon adolescence, et j'avais été énormément marquée. Aujourd'hui, la magie et l'émotion sont toujours là, un peu amoindris certes, mais après une dizaine de visionnages, ça ne parait pas totalement anormal. Alors d'abord, il y a cette affiche magnifique, qui attrape le regard et captive d'emblée, avec son soleil immense et cette petite silhouette d'enfant jouant avec son avion. Un art qui s'est perdu dans la standardisation du cinéma. Ensuite, dès les premières images, il y a cette chanson superbe et entêtante, Suo Gan, qui clôturera également le film. Le film est passionnant, cours d'histoire grandeur nature, avec des scènes impressionnantes d'envergure qui nous chahutent de Shanghai au camp d'internement de Longhua. Et puis il y a la gueule d'ange de Christian Bale, qui débutait au cinéma. Son Jim est inoubliable, gamin ballotté par la guerre, débordant d'énergie pour tenir éloignés son chagrin et sa peur. Et rien n'y fait,  me voilà encore à pleurer comme une madeleine devant la dernière scène. Bravo Steven Spielberg !

Empire du Soleil est le dixième/onzième film de Steven Spielberg (si on prend en compte Duel dans sa filmographie ou non).
C'est un très beau film historique de la part du grand Steven Spielberg, qui parvient toujours à nous réaliser de très belles œuvres dignes de son nom, c'est un des film les moins connus de Steven Spielberg mais c'est à mon sens l'un de ses films les plus réussis de toute sa filmographie. Et c'est vraiment dommage, car ce long-métrage aurait mérité que l'on parle plus de lui, et qui n'a aucun mérite d'être oublié parmi les films de Steven Spielberg. C'est un film de guerre assez différent des films de guerre, on suit dans ce film la vision de la guerre à travers un jeune garçon qui va devoir survivre dans les camps de travail japonais et survivre à la famine. Le personnage principal, un jeune enfant prénommé James Graham est vraiment intéressant, très malin et très courageux, donnant beaucoup de charme au film à mon avis, plus le film avance, plus on s'attache au personnage. De plus, ce personnage est très bien interprété par Christian Bale qui signait un de ses tout premiers rôles, et Christian Bale nous démontre qu'il possédait déjà un très grand talent en tant qu'acteur, son interprétation est juste sublime dans ce film. Les autres acteurs John Malkovich, Miranda Richardson et Joe Pantoliano sont très bons mais beaucoup plus secondaires que Christian Bale dans le film. Leurs personnages sont intéressant mais assez en retrait du film, c'est dommage on aimerait en voir plus, et le personnage interprété par John Malkovich était vraiment attachant. Le film possède quelques longueurs mais il reste tout de même un des films les plus intéressants de la filmographie de Steven Spielberg. Un excellent film.

J'ai beaucoup aimé ce film car cela parle de guerre sous un autre angle : Celui d'un enfant riche qui n'a jamais connu le monde tel qui existe.
A voir !!!

Bluffant de vérités , ce film est un chef-d'œuvre du genre , le casting est sensationnelle et le jeune Christian Bale est poignant touchant attachant et d'une simplicité. +4

Certainement le plus beau film de Steven Spielberg : empreint d'humanité et époustouflant visuellement : L'Empire du Soleil séduit comme au premier jour et quel plaisir d'entendre la sublime BO de John Williams et de revoir Christian Bale dans son premier grand rôle au cinéma.

Sur le papier, le thème est attrayant (la guerre sino-japonaise, devenue mondiale, vécue par un adolescent anglais interné dans un camps d'étrangers tenu par les Japonais), l'affiche et le titre attirent l'oeil, malheureusement le film a mal vieilli avec des scènes surjouées, sans émotion (y compris spoiler: dans la fin en happy-end,
ce qui est un comble). Il y avait des choses à raconter sur un tel sujet mais paradoxalement il aurait fallu l'amputer de quarante bonnes minutes pour garder l'attention du spectateur et pour éviter de errer sans but apparent et d'enchainer les scénettes. Et par dessus tout, le jeune Christian Bale (13 ans) est insupportable. Il hurle, il court, il est surexité et cela gâche l'histoire car on a du mal à éprouver de la sympathie pour lui. Bref, en dehors de quelques images d'avions et de soleil levant, un Spielberg à oublier.

James est un jeune garçon protégé dans une enfance heureuse avec sa famille. Il vit dans la concession internationale de Shanghaï qui semble ignorer tout de l’occupation japonaise du reste du pays en 1941. Mais l’attaque de Pearl Harbor va mettre un terme à cet état de grâce et le jeune homme va se retrouver séparé de sa famille, résigné au statut d’errant avant de se retrouver prisonnier dans un camp. Steven Spielberg filme la cruauté de la guerre à hauteur d’enfant. Cet enfant c’est Christian Bale, qui entamera la grande carrière qu’on lui connaît maintenant. Le garçon de douze ans capte notre attention et nous fait prendre conscience de la douleur de perdre son innocence. Malheureusement, la mise en scène se veut légère et la guerre finit par ressembler à un grand terrain de jeu. Les événements qu’il traverse sont alors plus fascinants que graves. “L’Empire du Soleil” aurait gagné à être moins spectaculaire et divertissant.
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