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Un visiteur
0,5
Publiée le 10 août 2013
le début avait l'air prometteur , hélas bien vite on se rend compte que ce n'est pas une histoire de vengeance mais plutôt un film sur le pardon où l'on mêle la religion comme support ou prétexte à une histoire bien mièvre, insipide tout comme les acteurs qui y participent
J'ai l'honneur de vous annoncer que j'ai encore une filmo complète, celle de l'écrivain Curzio Malaparte. Enfin le mérite n'est pas très grand vu que c'est son seul et unique film, et heureusement... Parce que "Le Christ interdit", c'est pas terrible. Le sujet est très fort, d'autant plus que le film n'a été tourné que cinq ans après la fin de la guerre, le type de tournage rappelle celui du Néoréalisme ; jusqu'ici ça va ; mais l'interprétation est outrancièrement théâtrale, le traitement de la psychologie des personnages qui se veut intello n'est pas du tout convaincant, et le propos manque clairement de pertinence. Bref il y a beaucoup beaucoup plus subtil et fort au cinéma sur les thèmes de la trahison et de la vengeance qui s'ensuit.
Récompensée par le Prix spécial au Festival de Berlin, Le Christ interdit, oeuvre cinématographique unique de l'écrivain Curzio Malaparte, de son vrai nom Kurt Erich Suckert, demeure singulière et surtout un bel objet de cinéma. Précédé par sa réputation sulfureuse en raison de son passé idéologique, fasciste puis antifasciste, l'écrivain de Kaputt (1944) et La Pelle (1949), décide de profiter de l'essor cinématographique italien lié au Néoréalisme pour prendre lui-même la caméra. Pour cela, il fait appel à l'un des meilleurs directeurs de la photographie italienne, Gábor Pogány, qui réalise ici l'un de ses plus beaux ouvrages avec des images très élaborées et baroques. Accordant une large place à l'authenticité, Curzio Malaparte pose sa caméra en Toscane, il est d'ailleurs né à Prato, et signe de ce fait un témoignage quasi-documentaire sur les rites et les coutumes de la commune de Montepulciano et de la province de Sienne où la population a semble t-il largement collaboré. Ce film d'un écrivain dont les prises de position ont souvent provoqué le rejet, interpelle par son immense beauté plastique, ses travellings étonnants (le plan aérien en ouverture est sensationnel) et ses cadrages ambitieux. Solidement interprété par Raf Vallone (découvert dans Riz amer deux ans auparavant) et bien que le film date de 1951, les thèmes et les propos du Christ interdit interpellent toujours autant – la violence engendre la violence et la vengeance – plus de soixante après. « Même la liberté n'a pas fait de nous des hommes libres et heureux » résume l'un des personnages dans cette oeuvre étrange, lyrique, indispensable.
Et pourquoi donc on a enlevé ma critique? J'ai trouvé ce film assez mal joué, avec un rythme très lent, une image pas très belle et un acteur qui crie Perqué à tout bout de champ.. J'ai bien ris pendant la séance.
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2,5
Publiée le 13 février 2010
L'oeuvre cinèmatographique du grand ècrivain Curzio Malaparte se limite à un film! "il Cristo proibito", dont il ècrivit le scènario, les dialogues et la musique! Le film se prèsente comme le heurt d'une vision de poète et d'un univers nèo-rèaliste observè de manière "sacrale"! Refusant le style "constat" alors gènèralisè dans le cinèma italien, Malaparte s'engage violemment dans son oeuvre en travaillant composition et structure de chaque plan pour prendre possession du monde embrassè par la camèra au lieu de se laisser submerger par cet univers naturaliste! Une histoire de vengeance qui ne manque ni de force ni d'originalitè ou le cinèaste italien en profite pour brouiller les cartes et essayer de faire oublier son passè faciste! Belle interprètation de Raf Vallone et Alain Cuny...