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    Roberto Succo
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Roberto Succo" et de son tournage !

    Le problème de la responsabilité morale du réalisateur…

    « Je ne voulais pas héroïser Succo. Par conviction, bien sûr, mais également par respect pour les victimes. Je voulais éviter deux écueils : faire de Succo une victime de la société ou, à l'inverse, un monstre sanguinaire ; ce qui était pour moi deux manières d'en faire un héros. Je voulais rester dans une vision objective des choses, m'en tenir aux faits et faire le constat de la folie. Mais la fiction n'est pas objective. Dans un film, on peut faire aimer la pire des crapules. Il fallait donc être très vigilant. »

    Le cas Roberto Succo…

    Le fait divers inspira une pièce de Bernard-Marie Koltès, « Roberto Zucco ». Journaliste et écrivain, Pascale Froment a retracé son histoire dans « Je te tue. Histoire vraie de Roberto Succo, assassin sans raison. » (Gallimard – 1991. Réédition dans la collection Folio sous le titre « Roberto Succo »).

    Cédric Kahn s'est inspiré du travail de Pascale Froment pour son film.

    D'après un fait divers…

    Le vrai Roberto Succo avait assassiné ses parents à Mestre, dans la banlieue de Venise, en 1981. Il n'avait que 19 ans. Jusqu'au début de l'année 1988, il laissa derrière lui quantité de meurtres incompréhensibles, de viols, d'agressions et de cambriolages.

    Cédric Kahn, à propos de son film :

    « Je crois que le film se situe entre la biographie, le film d'amour, le polar et le documentaire. J'ai voulu résister à la tentation de faire du spectaculaire. Je ne voulais pas perdre la notion de la réalité. J'ai fait quelques jours d'enquête chez des gendarmes pour bien comprendre leur travail. J'avais la volonté de coller le plus possible aux témoignages, de travailler les dialogues sur la base des procès-verbaux (…). Dans l'ensemble, je me suis autorisé très peu d'extrapolation. »

    Kahn à Cannes

    Roberto Succo a été présenté en compétition, dans la Sélection Officielle du 54e Festival de Cannes.

    Cédric Kahn y avait déjà présenté Trop peu d'amour, en 1994, dans le cadre de la section de la Quinzaine des Réalisateurs « Cinéma en France », en 1994

    Retour à Cannes, pour Isild Le Besco.

    Elle était le personnage principal de La Puce, moyen métrage d'Emmanuelle Bercot, film primé par la Cinéfondation du Festival de Cannes 1998.

    Stefano Cassetti (Roberto Succo) :

    Roberto Succo est son premier film en tant que comédien. Il a été engagé par le plus grand des hasards : «Alors que je faisais un séjour à Paris, j'ai rencontré dans un petit restaurant vide un homme dont l'amie était directrice de casting. Elle lui avait demandé s'il connaissait des gens italiens qui parlaient le français un peu mal. Il s'est dit que je pourrais correspondre ! A l'époque, je n'avais jamais eu l'idée de faire du cinéma. J'ai pris ça comme un défi personnel.»

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