Il y a un autre film où il est dit "On ne peut aller dans le futur puisqu'il n'existe pas encore ...", pourtant simple non ? Et bien Spielberg met 2h à nous le démontrer, et c'est long.
Ensuite, les "péripéties" et la vision du futur sont remplies d'invraisemblances. Voir des informaticiens changer une plaque de verre comme une disquette alors que tout est en réseau Wifi prête à sourire, mais que dire d'un oeil arraché et froid qui ouvre des portes alors que la personne est recherchée dans le monde entier et donc sans aucune autorisation d'ouvrir quoique ce soit. A côté de Minority Report, Gattaca est un chef d'oeuvre de rigueur scénaristique.
J'ai bien peur que ce soit mon dernier Spielberg, parce que son obsession d'enfants malheureux dans les piscines relève de la psychanalyse, nous ne sommes pas là pour le soigner, surtout que c'est nous qui payons.
Woody à l'avantage d'être drôle... lui !
L'autre problème, c'est que malgré le rythme et les effets spéciaux (parfois nuls comme les voitures sur l'autoroute très irréaliste) le réalisateur se contente de plus en plus à faire du livre filmé. C'est ennuyeux, ça nous laisse en dehors et c'est long.
Et le happy ending est bien filmé mais était-il nécessaire ?
Enfin, et là je n'ai pas la réponse, doit-on mettre de la pub dans les films ?
Le pour, c'est que c'est réaliste mais pas là, puisqu'en 2050, je ne vois pas pourquoi Pepsi, Gap et Lexus (Toyota) seraient des marques élues à l'immortalité ! (Je sais qu'elles ont payé, je ne suis pas idiot, merci).
Le contre, c'est que l'on sait suffisamment que Dreamworks ne s'intéresse qu'au fric (le scandale du scénario de Fourmiz le prouve) mais il discrédite toute une profession qui cherche à faire des films. La scène du magasin Gap tombe vraiment à plat ! Enfin pourquoi payer pour voir des pubs ? Je croyais que les années 80 et leur idéologie foireuse à la Tapie était terminée !
Et d'ailleurs, le film où l'on ne parle que de Fedex avec Tom Hawks pendant 1h30, il a été produit par qui d'après vous ?
Si vous refusez cette dérive du cinéma, vous savez quoi boycotter désormais.
Plus ça va, plus le film Hollywoodien ouvertement financier est bâclé, comme toute entreprise basée sur le rendement et non sur la passion ou l'amour, le septième art quoi. Quand aux critiques du film, elles commencent à m'interroger sur le réel libre arbitre de leurs auteurs salariés.
L'étoile, c'est pour Tom Cruise, charismatique, comme toujours. Tous les seconds rôles paraissent totalement inexistants face à lui.
Un dernier mot pour la musique, très lourde pendant les scènes d'action et aucune mélodie accrochante, ce qui n'est pas l'habitude de Williams (trop riche ?).