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Timothé Poulain
64 abonnés
507 critiques
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3,5
Publiée le 12 décembre 2012
Rodriguez nous livre ici tous ses fantasmes l’adolescent: inventer des bobards énormes pour sécher les cours, tuer ses professeurs, devenir la star du lycée. Si on ajoute à ça quelques clin d'oeil discrets mais très drôles aux grands noms de la SF et des scènes gores très réussies, The Faculty est indéniablement un film réussi !
Je suis tombé sur The Faculty un peu par hasard et finalement une très bonne surprise..un film vraiment très prenant, bien emmené avec action et suspense omniprésents, un casting de fou et des personnages sympas..4 étoiles sans problèmes!
Un film qui a sa sortie était le moment des slashers dont ici, le réalisateur est aussi celui de Scream... Un pitch assez simple qui du coup qui changeait un peu de ce que l on voyait en salle dans cette période. Sans être excellent. On passe un moment sympa avec quelques bonnes scènes même si certains noteront après l ensemble posé peut être quelques moments vaguement prévisible. Ce film fut une surprise et a été apprécié aussi lors de sa sortie a l'époque au vidéo club... Sans être flippant, il arrive a être sans trop de longueurs et évite l ennui comme on pourrait le penser. Bref, une ressortie remasteriséé pourrait être sympa et faire découvrir ce film aux nouveaux teen ou ceux qui ne l ont pas vu. A voir, since 'est pas déjà fait.
En grand amoureux du cinéma bis d'épouvante Robert Rodriguez à l'aube de l'an 2000 nous livrait ce petit plaisir coupable, The Faculty, sorte d'hommage à la SF des 50's avec sa dose de stress, de bébêtes et d'humour qui file à 100 à l'heure du début à la fin. Le scénario est sympa, l'esprit teen-movie également et la réalisation est à la hauteur d'un casting de haut vol mêlant acteurs confirmés et petits nouveaux à l'avenir radieux. Rodriguez se fait plaisir ici et à nous par la même occasion avec ce bon petit délire bien nerveux et tout en maîtrise. Je ne m'en lasse pas personnellement même si ça ne va pas chercher bien loin.
Si je met de côté la musique caricaturale d'adolescents américains qui constitue la bande-son, je dirais qu'il s'agit d'un bon film. Malheureusement, il perd beaucoup de son intérêt après avoir été vu une fois, car même des années après, on s'en souvient. Il n'en reste pas moins qu'il est original, correctement joué, et regroupe un certain nombre d'acteurs connus, tels Elijah Wood, Famke Janssen ou Salma Hayek.
Robert Rodriguez a le bon flaire pour mettre en scène de bons films de genre, avec à la fois modernité et respect du genre. Sa mise en scène n'est pas son point fort, et les bouts de ficelle pour faire des économies sont trop souvent pénalisantes. Un dilettantisme qui ne nuit cependant pas au plaisir que ses films procurent le plus souvent. "The Faculty" est un bon exemple. Pas aussi abouti qu'une "Nuit en enfer", réalisé 3 ans auparavant, car sans Tarantino mais tout de même très fun. Le pitch est génial, très films d'horreur des années 80: les profs d'un lycée sont tous vampirisés par un alien. La menace gronde, une menace adulte (les responsables de nos problèmes sont toujours les adultes). Il y a un peu de John Hughes dans l'esprit ado du film, toute proportion gardée bien sûr. Les figures sont bien toutes là, le sportif, le beau gosse, la réservée, etc. Idem chez les profs. Ces stéréotypes sont parfaitement utilisés dans un film qui se veut avant tout un divertissement bien foutu. Rodriguez parvient à créer la bonne alchimie, malgré la présence castratrice de Weinstein à la production, épaulé par un casting génial.
Dans le monde de la Serie B, The Faculty fait office de "classique" tant il a marqué une génération de cinéphiles. A la revoyure, on ne peut que constater que le film enchaine les clichés du cinéma d'horreur teenager. Les personnages ne sont que des archétypes et n'ont aucune crédibilité, l'histoire et surtout sa résolution sont d'une simplicité à peine croyable, et les dialogues sont souvent ridicules. The Faculty garde en revanche le plaisir, nostalgique régressif de la mauvaise Serie B d'enfance pour les jeunes des années 90, et une bande originale qui rappellera également des souvenirs.
Avec The Faculty, Robert Rodriguez réalise un film plaisant mélangeant horreur et science-fiction. L'histoire se déroule dans un lycée américain ou un étrange événement va se produire, modifiant peu à peu le comportement des professeurs envers leurs élèves. Ce scénario nous plonge dans le bain immédiatement et s'avère agréable à suivre sur toute sa durée d'un peu plus d'une heure et demie, notamment grâce à son ton pas totalement sérieux le rendant singulier. L'intrigue est de plus en plus prenante au fil des minutes, l'ambiance inquiétante qui plane au dessus de la tête des personnages se renforçant plus on avance dans le récit. Des protagonistes appréciables, entre les jeunes étudiants sympathiques et les professeurs menaçants, qui ont chacun leur personnalité. Le casting interprétant ces rôles met en avant de nombreux visages attrayants comme ceux de Robert Patrick, Elijah Wood, Josh Hartnett, Clea DuVall, Salma Hayek ou encore Jordana Brewster et Usher dont ce sont les premières apparitions sur grand écran. Une distribution surprenante, comportant encore d'autres noms sympathiques. Tous ces individus entretiennent des relations qui fonctionnent bien, entre entraide et suspicion, soutenus par des dialogues de bonne facture n’oubliant pas de citer quelques références. L'ensemble est réalisé de façon assez sobre par Robert Rodriguez qu'on a connu plus libéré. On ne ressent pas la patte du cinéaste au niveau du visuel qui est un peu terne. Cependant, le lycée est un environnement bien exploité et les effets-spéciaux sont eux à la fois convaincants et drôles par leur côté décalé qui colle au ton. L'action est accompagnée par une b.o. qualitative remplissant son rôle avec ses compositions qui renforcent encore d'avantage l'atmosphère. Reste une fin correcte venant clore The Faculty, qui est un bon long-métrage recommandable.
C'est plutôt pas mal, il y a beaucoup de choses intéressantes et les effets sont vraiment réussis. Le scénario ne l'est pas complètement. Le début est assez longuet, la mise en place de l'histoire également mais heureusement la dernière demi-heure est intense et offre un vrai spectacle. L'ensemble est selon moi bon et nous fait passer un agréable moment, après ce n'est pas un film extraordinaire non plus, sauf pour la distribution !!
Reprise version teen-movie du scénario de "L'invasion des profanateurs de sépultures" mixé avec des séquences de "The thing". Donc pas super créatif, très prévisible, mais distrayant quand même... si on n'est pas trop exigeant.
Robert Rodriguez a dû s'amuser comme un petit diable à mettre en chantier le nouveau scénario de Kevin Williamson, décidément très productif à l'approche des années 2000 (Scream 1 & 2 ; Souviens-toi... l'été dernier ; Halloween 20 ans après). Scénariste et producteur qui semble avoir pour seul hobby : mettre des bandes d'ados dans une mouise profonde, il récidive cette fois-ci avec The Faculty, pot-pourri horrifique, fantastique et science-fictif où les hommages aux grands classiques du genre semblent fuser de partout (L'Invasion des profanateurs de sépultures se voit être cité une bonne dizaine de fois). Série B parfaitement rentable, honnête, divertissante et bien faite - même si les quelques effets-spéciaux présents à l'écran ont un peu vieilli, la faute à un petit budget, le film résiste formidablement bien aux années qui viennent de s'écouler sur quasiment deux décennies -, The Faculty a la particularité de ne jamais frôler les travers de la lourdeur, grâce notamment à un jeune casting en devenir (Josh Hartnett ; Elijah Wood ; Jordana Brewster...), tous plus ou moins convaincants et réussissant l'exploit de ne jamais être - ou presque - têtes à claques. L'ambiance instaurée, les musiques choisies (la patte de Marco Beltrami se fait immédiatement ressentir) et le cocktail qui est offert se glissent donc facilement à la hauteur des attentes du téléspectateur. Confirmation, une fois de plus, que les mésaventures de cette jeune génération des années 90' sont définitivement plus attrayantes que celles du 21ème siècle.
S'appuyant sur le mystère de l'inconnu (coup classique du "à qui dont-on faire confiance ?") et du raisonnement apocalyptique sans jamais commettre l'erreur de se prendre trop au sérieux, le film du fidèle collègue de Tarantino se hisse confortablement parmi les séries B louables et sans prétention aucune. Optant pour un casting de choix (retrouver le fabuleux T-1000 de Terminator 2, à savoir Robert Patrick, dans un film tel que celui-là, qui aurait bien pu l'imaginer ?), The Faculty fait automatiquement preuve d'efficacité, jouissif au possible, ne laissant aucune place à une quelconque baisse de régime, et ce pendant 1H40