Mon compte
    Le Glaive et la balance
    Note moyenne
    3,8
    45 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Glaive et la balance ?

    6 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    2 critiques
    3
    2 critiques
    2
    2 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    elriad
    elriad

    387 abonnés 1 792 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 décembre 2014
    si le thème est intéressant comme dans tous les films de Cayatte, mon dieu que le jeu d'acteurs boulevardier est insupportable. Et j'avoue que ni Brialy ni Perkins ne m'ont paru crédibles. Bref un film qui a certainement mal vieilli et que j'ai trouvé poussif, pourtant amateur de "ciné-club".
    AMCHI
    AMCHI

    5 133 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2020
    Le glaive et la balance est plutôt un bon film mais pas un grand moment de cinéma, ce film d'André Cayatte possède un sacré casting car entre le jeune trio de tête composé du français Brialy, de l'italien Salvatori et de l'américain Perkins ce sont beaucoup de seconds rôles solides qui complètent ce casting de choix.
    Le réalisateur était avocat aussi et c'est pour cette raison que le côté judiciaire du film semble si réaliste, il s'agit d'une histoire de doute qui montre que la justice n'est pas fiable à 100 % et que même lorsqu'elle tranche elle n'apporte pas forcément une réponse définitive.
    Le garçon d'une riche veuve est kidnappé (peut-être inspiré du rapt d'un enfant de la famille Peugeot qui eut lieu au début des années 60), ce rapt se termine mal car l'enfant est tué (ainsi qu'un motard de la police qui les poursuivait), les 3 hommes sont arrêtes au même endroit alors que la police pourchassait 2 hommes apparemment l'un est innocent pourtant impossible de savoir lequel.
    Cette histoire se regarde jusqu'au bout pour en connaître le dénouement et avoir la réponse à la question qui nous taraude depuis le début et si le derniers tiers concernant le procès est vraiment réussi, tout le film n'est pas du même niveau.
    Les premières minutes ne sont pas très passionnantes à suivre, cela manque un peu de tension et de suspense, des passages sont bons comme la scène de la rançon et la traque des policiers, l'arrestation par contre les retour en arrière sur le passé des accusés allongent peut-être inutilement le film.
    Le ton sur la nature humaine est plutôt amer à l'image de la toute dernière scène.
    dougray
    dougray

    213 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2017
    André Cayatte, ancien avocat devenu réalisateur, n’a pas connu la même postérité que bon nombre des metteurs en scène de cette époque. Et, pourtant, il peut se vanter d’avoir une filmographie cohérente, traitant des travers de la justice et, accessoirement, d’avoir réalisé (au moins) une petite merveille d’écriture et de réflexion avec "Le Glaive et la Balance". Peu de films ont atteint un tel niveau et, surtout, une telle exigence quant au propos adressé au public qui, une fois n’est pas coutume, se voit contraint, comme rarement, à s’interroger sur ce qu’il ferait à la place du jury devant statuer sur le crime commis. Et bien malin celui qui sortira de ce film avec une intime conviction ou, à tout le moins, une certitude inébranlable sur la décision qu’il aurait prise ! C’est le grand coup de génie du " Glaive et la Balance" qui parvient à expliquer ce qu’est l’intime conviction dans le cadre d’un procès d’assises mais, également, ses limites. Dans la mesure où le système judiciaire n’e peut pas être parfait et ne peut pas tout régler, il convient de faire les choses le moins mal possible. Ce discours n’est pas forcément simple à expliquer (et trouve, aujourd’hui encore, de virulents détracteurs préférant qu’un innocent soit condamné plutôt qu’un coupable s’en sorte) mais le film le développe avec une infinie intelligence… quitte à forcer le trait pour être plus pédagogue. En effet, et c’est l’un des seuls travers du scénario, il parait difficile d’imaginer, dans la réalité, que, par un sournois coup du sort, spoiler: un innocent se retrouve sur la même corniche (isolée de tout) que deux assassins avec lesquels il partage, de surcroît, les mêmes vêtements
    . J’ai eu du mal à me défaire de l’idée qu’il s’agissait spoiler: d’un stratagème grossier, ce qui a eu tendance à me convaincre de la culpabilité des trois lascars
    . Pour autant, par son talent de conteur et de vulgarisateur, Cayatte nous force à accepter l’idée qu’il existe un doute et spoiler: que cette coïncidence est possible
    . Et on voit bien que le bonhomme était un grand cinéphile au vu des influences formelles du film. Outre une ambiance à la Clouzot (noir et blanc stylée, critique de la nature humaine, dialogues travaillés…), on retrouve un peu de néoréalisme italien (voir la présentation des trois suspects en début de film), un peu du "Rashomon" de Kurosawa (voir le récit livré par chacun des trois suspects), un peu de "12 hommes en colère" (pour les délibérations du jury), un peu d'Hitchcock (pour le suspense)... "Le Glaive et la Balance" même, également, les genres, à savoir le film d’auteur façon Nouvelle Vague (on a droit à un superbe plan séquence en début de film), l’enquête policière, la comédie pure et, bien évidemment, le film politique. Avec un tâcheron sur le siège de réalisateur, le film aurait pu ressembler à un grand foutoir incompréhensible. Cayatte, fort heureusement, sait doser ses effets et structurer son histoire en prenant soin de faire évoluer sa mise en scène à mesure que le récit avance. Il peut, du reste, compter sur les dialogues formidables d’Henri Jeanson qui réserve quelques pépites dont il avait le secret. Il a, enfin, le bon goût de prendre constamment le spectateur à rebrousse-poil en le sortant de sa zone de confort et, surtout, spoiler: de ne pas donner de résolution à ce crime (ce qui aurait été la pire des erreurs)
    . La séquence finale spoiler: (qui met dos à dos la justice et les justiciers sans pour autant prétendre avoir une réponse adaptée à fournir)
    n’en est que plus forte et permet au film de résonner dans les esprits longtemps après le panneau "fin". Et puis, quel casting ! Le trio composé par le désarticulé Anthony Perkins (qui nous rappelle qu’il fut une époque où les réalisateurs français faisaient appel aux services d’acteurs américains renommés), l’amusant Jean-Claude Brialy (fantastique d’ambiguïté) et le butor Renato Salvatori (dans le rôle de François Corbier, l’homonyme du fameux barbu du Club Dorothée, ce qui est sans intérêt mais qui m’a amusé !) est incroyablement complémentaire et crédible. Ils parviennent, tous les trois à se montrer détestables dans leurs travers et attachants dans leurs douleurs respectives. L’écriture des personnages est, là encore, de haute volée, ce qui se ressent, également, au niveau des seconds rôles. J’ai tout particulièrement apprécié Jacques Monod en flic à l’ancienne, Camille Guerini et Fernand Ledoux dans leurs rôles de Juge et de Procureur laissant tomber les convenances une fois la porte du bureau fermée ou encore les membres du jury (dont l’énorme Henri Vilbert en français moyen dans toute sa splendeur). Une fois encore, la force du "Glaive et la Balance" est de ne pas se livrer, de façon dogmatique, à une critique du système judiciaire mais de faire, tout simplement un état des lieux au terme duquel apparait une évidence : la Justice ne peut pas tout résoudre. Un très grand film, donc, injustement oublié et qu’il convient de redécouvrir de toute urgence !
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    528 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 août 2014
    Quel film étonnant! Il faut toujours remercier Cayatte d'avoir, pour nous spectateurs, oser s'attaquer aux grandes questions de justice. Il l'a fait avec ses moyens d'artiste très limités et avec ses moyens d'intellectuel très au dessus de la moyenne. Ici, le mélange est frappant : un scénario avec des péripéties idéales pour nous faire réfléchir et une mise en scène quelconque rarement intéressante. Pourtant malgré ses défauts et l'invraisemblance absolue de nombreux détails, malgré le coté démonstratif poussé à ses limites, la bêtise mieux exploitée que l'intelligence donc plus racoleuse, le ''Glaive et la balance'' au titre si prétentieux est un film à voir absolument, précisément pour cet énorme contraste entre le fond et la forme. Aimer ce film est une bonne chose, dire que c'est du grand cinéma, c'est passer à coté de toute la beauté que peut offrir le septième art.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 février 2018
    Le cinéma de Cayatte avait une grande qualité : il était toujours, ou presque, efficace. Bien raconté. On avait envie de suivre l'histoire jusqu'à la fin. Mais de terribles défauts : manichéisme, rigidité, lourdeur (soulignez-moi ça trois fois et repassez-en une couche pour que le spectateur comprenne bien...), parfois invraisemblance (Dans "Nous sommes tous des assassins", plusieurs des condamnés à mort le sont pour des crimes qui n'ont jamais, jamais, valu la peine de mort en France, à l'époque moderne, à qui que ce soit). Le Glaive et la Balance est une illustration parfaite des qualités et des défauts de son cinéma. Sauf qu'il est plus efficace et mieux raconté que dans d'autres cas (comme par exemple, "Mourir d'aimer", film tardif à peine supportable).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 mai 2009
    film vu une première fois quelques années après sa sortie, jamais oublié, je viens de le revoir avec autant de plaisir, tout est là, le thème, la réalisation et les acteurs, seul bémol peut-être : la bande son qui elle, à vieilli.. mais excellent film à conseiller ou à revoir !
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top