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White Fingers
15 abonnés
1 237 critiques
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4,5
Publiée le 2 février 2024
« Les Conquérants d'un nouveau monde » est un formidable film d'aventure, un pré-western dont l'action se situe en 1763 dans les colonies d'Amérique du Nord, et qui dégage un véritable souffle épique. Le postulat de départ est intéressant, avec le rachat par un capitaine anglais (interprété par Gary Cooper) d'une jeune femme blanche (incarnée par Paulette Godard) condamnée à la déportation en tant qu'esclave, un aspect historique peu traité dans le cinéma. Cecil B. DeMille, réalisateur de films à grand spectacle, offre une histoire extrêmement bien construite mêlant romance, action, convoitise et trahison (Howard da Silva joue parfaitement le rôle du méchant). Paulette Godard apporte une fraîcheur et un angélisme qui irradient le film. Il est cependant important de souligner que la vision étroite et raciste du peuple indien dans ce film témoigne d'une idéologie d'un autre siècle. Cecil B. DeMille représente souvent les Amérindiens de manière stéréotypée, simpliste et dévalorisante. La mise en garde faite, il est possible d’apprécier avec une certaine réserve ses productions épiques. Certains diront qu'il est possible de dissocier l'homme de son œuvre. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Un beau film d'aventure qui nous montre toute la difficulté rencontrée entre les tribus indiennes et les colons britanniques qui s'affrontent. Le film a plusieurs atouts tout d'abord le contexte historique qui témoigne de la complexité entre les Indiens et les colons britanniques pour ce Nouveau Monde l'Amérique. Le trio d'acteurs brillants en commençant par Gary Cooper héroïque courageux gentleman, ensuite Paulette Goddard ravissante futée et audacieuse et enfin Boris Karloff vicieux stratège et maléfique et une réalisation de Cecil B. DeMille efficace. Un film d'aventure à voir et revoir.
un film qui dure plus de 2h20 mais qui est très ennuyeux effet car il n'y a peux voir pas de scène action de tout le film , les personnage ne font que parler, quand on voit le poster du film et le résumer on imagine un film sur des bateaux avec équipages qui vons a la conquêtes d'un nouveau monde avec des bataille mais rien de tous ça et présent dans le film c'est bien d'hommage car il ne se passe pas grand chose c'est ardent même les dialogue et histoire sont faible pour un film comme ça, le casting lui est bon mais pas grand chose de plus , la façon dont est décrit les indiens pour beaucoup est considéré comme raciste mais les propos que tienne les indienne et le comportement montre que eux ils le sont beaucoup plus en vers les personne blanc mais pas que . Très déçu de film qui pourtant faisait parler en bien !
Réalisateur de films à grand spectacle, Cecil B. DeMille nous enchante avec ce western d’aventure rondement mené. S’il ne faut pas être regardant sur la véracité historique de l’ensemble et faire fi de l’idéologie étroite du propos (les bons colons face aux Indiens méchants et idiots), l’intrigue est riche en rebondissements (sur mer, sur terre, dans les rapides), la photographie est magnifique (avec un superbe usage du Technicolor et de multiples décors très réussis) et les personnages parfaitement dessinés. Au diable ici le réalisme, mais place à un livre d’images colorées et à un enchainement de péripéties romanesques à souhait. En héros téméraire, Gary Cooper est évidemment parfait et sa performance donne une force supplémentaire à ces belles aventures. La romance avec Paulette Godard (déjà à l’affiche des « Tuniques écarlates » et des « Naufrageurs des mers du sud » après avoir été la muse de Chaplin) est un atout supplémentaire du récit qui lui permet de rebondir avec efficacité en s’appuyant sur d’autres personnages. Parfaitement mené, le film ne donne jamais à voir ses 2h30, tant tout ce qui est montré paraît nécessaire pour être autant épique que lyrique. Une jolie fresque, finalement peu connue et peu proposée à la télévision, qui illustre ce que les productions américaines faisaient de mieux dans les années 1940. Cela ne date pas d’hier, certes, mais, au-delà de quelques artifices autrefois utilisés qui peuvent paraître désuets (même s’ils lui donnent un certain cachet), le rythme souligne la modernité d’une réalisation totalement maîtrisée.
Un western d'aventures que je regardais déjà, étant gamin, avec un grand plaisir et que j'adore toujours autant. Un film qui jongle avec l'Histoire puisqu'on assiste 13 ans avant la Constitution de 1776 à la formation géographique des Etats Unis. C'est aussi un beau et superbe film haut en couleur servie par une distribution de grande classe : Gary Cooper, déjà vu dans Une aventure de Buffalo Bill (signé également par Cecil B.De Mille) et Paulette Goddard (le Dictateur). Parmi les figures connues, Howard da Silva dans le rôle de l'infâme traître Garth, Ward Bond qui incarne le même type de personnage brave qu'avec John Ford, Boris Karloff (Frankenstein), méconnaissable en chef indien; avec une photographie sublime et une histoire très bien écrite qui tient bien en haleine avec une succession non stop de morceaux de bravoures tels que la poursuite dans les rapides (reprises dans le Dernier des Mohicans en 1992 ) ou l'arrivée de Cooper dans le camp indien et son incroyable bluff avec une boussole. Et puis il y a cette scène forte ou Cooper vient demander de l'aide dans le fort voisin et découvre que les indiens ont déjà tués toute la garnison. Le film alterne action, discussion et charme avec bonheur. Et bien sûr, comme dans tous les films de De Mille, les dialogues sont particulièrement réussis. Cecil B De Mille était vraiment un fin maître du spectacle !
Le principal intérêt du film tient dans le personnage de Paulette Goddard, sublime héroïne sadienne, en moins tarte, transposée dans le nouveau monde. Tour à tour vendue comme esclave puis affranchie, son parcours est un long chemin vers l’émancipation, De Milles met tout cela en scène avec le mélange de perversion et de pudibonderie qui lui est coutumier. Pour le reste on a droit à un beau récit d’aventure coloré, qui manque tout de même de bataille, le grand moment épique était une poursuite en canoë. De plus, le point de vue du réalisateur est plutôt ethnocentré, les indiens étant fourbes et sadiques, normal leur chef c’est Boris Karloff, alors que les blancs sont vertueux, courageux et rusés, sauf un puisque c’est un traître qui prend fait et cause pour les indiens. Dans l’ensemble le film reste un spectacle bon enfant très plaisant à voir.
Dans la mémoire collective Cecil B DeMille demeure le réalisateur de référence de l'âge d'or d'Hollywood pour les films bibliques. Il n'y est pourtant pas revenu depuis treize ans et "Cléopâtre" en 1934 quand il entame sa deuxième collaboration avec Gary Cooper ("L'odyssée du docteur Wassell" en 1944). Même s'il entreprend de mêler étroitement la petite et la grande histoire, le film conserve la touche épique si particulière de DeMille qui nous transporte cette fois-ci dans l'Amérique des débuts de la colonisation quand les vastes contrées de l'Ouest étaient encore à découvrir et que la monarchie anglaise entendait bien les faire passer sous sa bannière. Gary Cooper quoique déjà entré dans l'âge mûr joue un capitaine au grand cœur qu'il a visiblement du mal à défendre justement en raison de son âge qui ne lui permet plus vraiment de jouer les séducteurs romantiques à panache. A côté de Cooper, Paulette Goddard est bien sûr charmante mais son jeu un peu outrancier a du mal à renforcer la crédibilité de l'ensemble. Idem pour Boris Karloff en chef indien et Katherine la fille adoptive de DeMille en squaw jalouse. Si DeMille avait une aptitude certaine pour diriger les scènes d'actions comme celle remarquable de la fuite de Cooper sur un canot de fortune pris dans rapides, il en avait beaucoup moins pour donner le là aux acteurs. Seuls Howard Da Silva sort son épingle du jeu. Le tout conserve malgré tout un certain charme malheureusement terni par la vision manichéenne et raciste de cette conquête de l'Ouest présenté à front renversée, oubliant que ce sont bien les migrants venus du vieux Continent qui ont massacré de pauvres indiens qui vivaient jusqu'alors en paix sur des terres qu'ils occupaient depuis la nuit des temps avant que quelques galions remplis de forçats ne débarquent sur leurs côtes. Mais DeMille n'était pas un progressiste et ses positions réactionnaires étaient clairement affichées jusque devant la sinistre commission anti-américaine mise en place par le non moins sinistre sénateur Joseph McCarthy.
De Mille est un cinéaste génial par son sens du spectacle, nous ne verrons plus jamais de films comme les siens et quand on les a vu enfant, aucun nouveau, qu’il soit d’aventure biblique ou d’aventure tout court, ne peut les égaler. Il est seulement dommage que les films américains du vingt et unième siècle soient découverts en premier par les adolescents dont les goûts cinématographiques n’ont pas eu le temps de se construire. Pourtant, pour certains d’entre eux qui ont la chance d’avoir des grands parents cinéphiles, c’est une révélation. Les ''conquérants d'un nouveau monde'' en est le parfait exemple car il est plein de délires colorés visuels sans aucun souci d’académisme ou de réalisme. Gary Cooper est incomparable et l’angoisse sadique permanente est supportable parce que nous savons que cela finira bien. Donner à Boris Karloff le rôle du bourreau Guyasuta ou entasser 100 soldats morts dans des fourgons ne gène pas de Mille, inventer autour de Paulette Godard des périls aussi extravagants non plus. Vive ce cinéma. En dehors de cet aspect enfantin jubilatoire le coté historique des années 1760 (antérieur donc au 4 juillet 1776) est particulièrement bien rendu tant par les vêtements que par les scènes de combat comme l’attaque de fort Pitt qui ressemble à un tableau de Delacroix. Les films de de Mille se regardent comme on visite un musée que l’on adore voir et revoir.
J'ai découvert ce film quand j'étais enfant et j'en gardai un bon souvenir.
Un véritable film d'aventure qui pourtant possède beaucoup de défauts, à commencer par la vérité historique.
Et je dois bien dire que ça me gâche le film.
Que ce soit le langage et le comportement d'indiens sanguinaires.
En effet, il y a bien eu quelques attaques de fort par les Indiens, mais en comparaison des massacres et des sauvageries perpétuer à l'époque par les Anglais ce n'est rien.
Dans le film, les anglais sont des êtres civilisés qui protègent les petits enfants et les Indiens sont des monstres sanguinaires avec des cerveaux de trolls.
Et c'est bien dommage parce que j'ai beaucoup aimé la romance entre Gary cooper (toujours bien coiffé même après être passé à travers une cascade d'eau) et Paulette Goddard (toujours bien maquillé).
Un western absolument merveilleux, que j'ai découvert aujourd'hui avec mon père et mon frère. Le sujet est intéressant ( les femmes vendues), et le film est très bien mené. Je l'ai trouvé admirable. En plus, Gary Cooper est vraiment au top!!!!!!! Je le conseille. !!!!!!!!!!
Une fois n'est pas coutume Cecil B.DeMille fait dans la sobriété, tant dans le scénario que dans la mise en scène... et ça se voit. La réalisation gagne en efficacité. Au final, ces "Conquérants d'un nouveau monde" reste sans nul doute un des meilleurs films du cinéaste. A voir également pour Gary Cooper, plus en forme que jamais, qui éclabousse de tout son talent ce film traitant d'un sujet très peu abordé par le cinéma américain. A voir aussi pour Paulette Goddard, magnifique et virevoltante.
Ce film est la preuve que Cecil B De Mille fut un excellent réalisateur. Le metteur en scène fait preuve d'un savoir faire indéniable quand il s'agit de montrer un film historique. Les costumes et les décorations sont très réussis. Les acteurs sont évidémment excellents et Paulette Goddard etait absolument magnifique dans son rôle. Un western que je conseille a tous les aficionados du genre. Une très belle réussite en tout point de vue.
Si cela avait encore besoin d'être confirmé, ces "Conquérants d'un nouveau monde" sont là pour nous le rappeler : Cecil B. DeMille était décidément un immense metteur en scène d'aventures. En effet, difficile de ne pas être séduit par ce régal de divertissement, tant le rythme, les décors, l'harmonie sonore et visuelle font de l'oeuvre un bonheur de tous les instants, qui plus est porté par un duo d'acteurs de choc, Gary Cooper dans son rôle habituel (comprenez sobre et très efficace) et la toujours divine Paulette Goddard. Hélas, DeMille montre une nouvelle fois sa droiture d'esprit quat à la question des Indiens, en nous proposant une idéologie à vomir, faisant des Indiesn des êtres particulièrement abjects, primitifs et surtout très très méchants. Cela en est tellement affligeant que cela en devient finalement assez drôle. Ceci dit, ne faisons pas trop la fine bouche, car d'un point de vue cinématographique, cette oeuvre est un véritable sommet de beauté et de passion, ravivant au passage la flamme du plus blasé des cinéphiles. Un enchantement.