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    Nous sommes tous des assassins
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    Estonius
    Estonius

    2 447 abonnés 5 217 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2019
    Deux préalables : Un :c'est un film à message, et je prétends que les films à messages ne servent à rien, chacun restant sur ses positions après avoir vu le film. Deux : je suis néanmoins globalement d'accord avec le propos. Maintenant on peut parler du film dans lequel les points positifs l'emportent aisément, la mise en scène est très correcte, certaines scènes comme les derniers instants de Bauchet font froid dans le dos, les acteurs sont très bien dirigés à commencer par Mouloudji et Pellegrin. Il a aussi quelques bonnes répliques qui donne un peu d'air dans ce film ultra dramatisé. En revanche certains propos péremptoires tombent comme des cheveux dans la soupe, manquent de nuance et s'apparentent à des arguments de comptoirs, montrant les limites et les pièges du didactisme au cinéma : le prêche du docteur à la barre prête à sourire, mais le pire reste la scène des deux curés, maladroite et naïve. Quant à la fin si on peut appeler ça une fin, c'est très bisounours. Mais malgré ses défaut le film mérite d'être vu.
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2011
    Cayatte se concentre cette fois-ci sur la peine de mort et la façon de juger de tels cas. Évidemment contre celle-ci, Cayatte tente de démonter que la violence ordinaire causée notamment par les traumatismes de la seconde guerre dans le film conditionne les assassins. Un film encore d'actualité porté par de très bons comédiens. A voir.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 905 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2012
    Dans un style direct, Andrè Cayatte se lance dans une longue description des diffèrents cas qui peuvent conduire dans cette cellule des condamnès à mort! D'abord avocat et journaliste, puis scènariste et dialoguiste, Cayatte n'a jamais pu oublier ses origines! Dans "Nous sommes tous des assassins", il met en scène un courageux et efficace rèquisitoire contre la peine de mort! La distribution est prestigieuse: Raymond Pellegrin, Claude Laydu, Yvonne de Bray, Georges Poujouly et surtout Marcel Mouloudji qui fait ici une composition saisissante et douloureuse! Et même si Le Guen n'a rien d'un individu sympathique, le spectateur ne peut sortir indemne du flot de questions qu'il soulève et qui font de ce film un redoutable plaidoyer contre la peine de mort...
    gnomos
    gnomos

    48 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 octobre 2013
    C'est un film passionnant porté par de très bons comédiens. Cependant, dans ce film, Cayatte se montre un peu trop didactique, ( une fois de plus ), pour bien faire passer son message. Pas seulement contre la peine de mort, dont il explore tous les cas de figure possibles et imaginables, mais également sur les causes de la délinquance, et comment y remédier, où il se montre parfois trop angélique. L'exemple du violeur assassin guéri par une opération du cerveau, c'est bien gentil, mais... Pour appuyer son propos de " nous sommes tous des assassins " il a même recours à l'exemple du boxeur qui a tué son adversaire accidentellement sur un ring et qui a gagné beaucoup d'argent, donc, un meurtre récompensé, selon lui. Cayatte explique tout par la misère, la promiscuité, ( le meurtrier de son enfant), l'ignorance, ( Le Guen ), et oublie les indéfendables, qui sont légion. Alors, je ne suis pas pour les tuer, mais quand le curé illuminé affirme que chaque vie est immortelle et irremplaçable, il faudrait d'abord qu'il pense à toutes les victimes mortes au nom de son dieu, bien plus nombreuses que celles de la peine de mort.
    barbarius
    barbarius

    4 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 octobre 2006
    Vieux de plus d'un demi-siècle, "Nous sommes tous des assassins" critique la peine de mort en partant à partir de la fin de la Seconde Guerre Mondiale. C'est malheureusement un film qui a plutôt vieilli, sans la moindre musique, donc très long. Les acteurs jouent un rôle politiquement correct, l'histoire, celle d'un condamné à mort, est assez décevante sur la fin, où Cayatte laisse libre cours à l'imagination du spectateur. Le film en lui-même n'est après tout qu'un vaste thèse où lm'auteur expose successivement des arguments contre la peine de mort, chacun des personnages présentés faisant office de reflet à ces idées, des sortes d'exemples. De plus, Cayatte ne se contente pas uniquement de critiquer la peine de mrt en tant que telle, mais fait également une dérivation vers la société, ce qui justifie le titre de son film, chose expliquée lors de la confrontation entre les deux prêtres, ou à travers le petit frère de Le Guen. Outre cela, le film est malheureusement mou, long, ennuyeux, avec une fin qui ne casse pas trois pattes à un canard.
    Philippe C
    Philippe C

    78 abonnés 1 003 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2019
    Deux ans après JUSTICE EST FAITE, André Cayatte, en ancien avocat qu'il est, revient avec un film sur la justice, et particulièrement ici, sous forme d'un plaidoyer contre la peine de mort. il est important pour bien comprendre ce film, de le situer à l'époque où il a été tourné, à savoir quelques années après la fin de la guerre, dans une période où l'on sortait de l'épuration et des exécutions sommaires, et où, chez nos compatriotes, iln 'y avait guère de remise en cause la peine capitale.
    Le film est en deux parties. La première montre comment René Leguen, un jeune homme issu d'un milieu misérable, sans instruction, va peu à peu, depuis la Résistance où il fut recruté comem homme à tout faire et exécuteur sommaire à ses heures, jusqu'à la libération où, ivre, il descendra son supérieur qui l'avait surpris entrain de piller ; puis il tirera sur des flics venus l'interpeler pour une histoire dont le film ne dit rien et les tuera. Condamné à mort, il se retrouve en cellule en compagnie de deux autres assassins condamnés eux aussi à la peine capitale.
    La deuxième partie montre la vie des condamnés, l'attente du petit matin pour enfin trouver le sommeil une fois de plus, le moindre bruit de voiture dans la cour de la prison qui peut annoncer l'arrivée de la guillotine, les gardiens à la fois fraternels et hommes de force pour se saisir du condamné au petit matin après être arrivés jusqu'à la cellule les chaussures à la main pour ne pas faire de bruit. La préparation de l'exécution (ligatures des mains et pieds, découpe de la chemise, entretien avec le prêtre) est bien montrée, mais jamais la guillotine ni l'exécution elle-même.
    Les condamnés à mort sont reconnus coupables de crimes affreux . Outre, René le Guen, dépassé par ce qui lui arrive et qui passe ses derniers jours de vie à apprendre à écrire pour faire une lettre au Président de la République, on trouve dans la cellule, un médecin qui nie avoir assassiné sa femme et mourra en clamant son innoncence, sans satisfaire l'avocat général chez lequel on sent qu'il ya un tout petit doute et qui le demande une dernière fois de soulager sa conscience avant de mourir, on trouve aussi le coorse qui a tué au nom de la vendetta, qui est pleutre dans l'attente, mais digne dans son chemin vers l'échaffaud et qui par le truchement se sa mère sera vengé à l'heure même où on l'exécute par l'assassinat d'un autre corse de la bande rivale, le parricide qui a tué sa petite fille à coups de tisonnier parce qu'elle l'empêchait de dormir la nuit, le violeur assassin auquel une opération du cerveau a rendu dignité et raison.
    Ceux qui s'opposent à la peine de mort, sont le jeune aumonier au nom de la foi et de la justice divine qui jugera criminels, juges et bourreaux, le médecin pénitenciaire qui pense qu'on peut soigner les crimminels et le jeune avocat qui use de tout ce qui est en son pouvoir pour faire échapper son client persuadé que son milieu d'origien et son enfance expliquent son geste.
    Le film se termine sur une scène poignante, dans laquelle on voit le jeune frère de Leguen, pouilleux, blessé par la vie, tire le rideau en regardant tristement, l'avocat, sa fiancée, et les parents bourgeois d el'avocat, attendre longuement au téléphone qu'on leur passe la personne du Conseil Supérieur de la Majistrature qui doit annoncer si la grâce présidentielle a été ou non accordée à René Leguen.... le mot FIN apparait avant la réponse.
    On retrouve dans ce film un bonne partie de la brochette d'acteurs de Justice est Faite, Mouloudji ayant le rôle principal. Un rôle qui le dépasse à mon avis, car je n'ai pas trouvé son jeu très juste.Comme dans son film précédent, j'ai trouvé Cayatte trop didactique, trop appliqué à démonter la justesse de son propose. La première partie est d emon point de vue, un peu longue et trop misérabiliste.
    Donc, ce film à ses défauts, certains liés à la manière de faire du cinéma au début des années 50, d'autres plus liés au désir de convaincre de l'auteur. Il n'empèche, c'est efficace, convaincant et d'autant plus émouvant, que Cayatte n'utilise pas ici l'argument facile de l'erreur judiciaire, mais celui de l'inutilité, de la responsabilité sociétale et de la complicité de tout le monde (d"où le titre) dans cet acte horrible qu'est la codamnation et l'exécution d'un homme/
    pierrre s.
    pierrre s.

    348 abonnés 3 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2021
    Sans fioriture ni détour, André Cayatte signe un film engagé et militant contre la peine de mort. Ces personnages ne sont pas des héros, et la société décrite ici n'a rien de glorieuse.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 janvier 2009
    Un film remarquable, il fait un peu trop dans la démonstration par moment mais il est criant de vérité, le jeu des acteurs (habitués des 2 roles) est énorme! Une leçon pour certains acteurs français qui ne se sentent plus pisser après quelques prestations tout juste honorables.
    Djam A
    Djam A

    14 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2017
    Le film se présente comme un réquisitoire contre la peine de mort.
    superbe film contre la betise humaine qui montre et démontre beaucoup de choses que l"on ne n'est pas meurtrier et on devient meutrier ou assasins a cause du milieu ou on évolue ,ce film est un magnifique réquisitoire contre la peine de mort
    avec une tres bonne mise en scene ,film qui n,a pas pris la moindre ride .
    la scene ou les détenus nepeuvent pas dormir et qui attendent que le jour se leve avec soulagement ,
    encore une fois superbe et remarquable .
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 juillet 2016
    un formidable réquisitoire contre la peine de mort déjà en 1952, réalisé par André Cayatte un spécialiste du genre, ce film est réalisé avec tous des acteurs de second plan, aucune tête d'affiche, je suppose que cela était voulu par le réalisateur, exception faite pour Mouloudji qui est en quelque sorte héros malgré lui, qui subit plus qu'il n'agit, qui tue sans discérnement collabos et résistants et qui se voit amené dans le couloir de la mort où une fin certaine l'attend et qui ironie du sort se voit spolié de ses crimes, attestés plutôt aux allemands faisant passer ainsi les victimes pour de bons Français face à l'ennemi, ce film n'a pris aucune rides, si ce n'est les décors et costumes, cela pourrait bien encore se passer à l'époque actuelle, sauf que la peine de mort n'est plus en vigueur
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    13 abonnés 1 376 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2023
    Le film d'André Cayatte est un brillant plaidoyer contre la peine de mort. Il n'est sans dout pas utile de revenir sur une argumentation philosophique dont l'acuité et la sincérité évitent à l'ancien avocat qu'est Cayatte l'emphase et les effets de manche. La démosnstration est intelligente et la thèse se décline à partir d'un scénario très bien construit, d'une histoire intéressante indépendamment du propos qu'elle inspire.
    L'histoire criminelle de René le Guen (Mouloudji) commence sous l'Occupation, époque trouble où l'assassinat (d'un allemand, d'un collabo) est admis. Le Guen, création stupide d'une banlieue dévastée et misérable et d'un milieu familial sordide, apparait d'emblée une victime sociale avant de devenir, par bêtise et par pauvreté, le meurtrier que la société condamnera sans circonstances atténuantes.
    En accumulant tant de fléaux sur les épaules de le Guen, Cayatte s'expose aux accusations de misérabilisme que les tenants de la peine de mort n'ont pas du manquer de lui adresser. C'est injuste, tant le récit de Cayatte est marqué par le réalisme et la vérité. L'auteur lui-même accuse: le second crime qu'est la peine de mort cette fois-ci prémédité par la société ("nous sommes tous des assassins"), la passivité complice de l'Eglise, l'esprit sécuritaire d'une bourgeoisie toujours avide de châtiments exemplaires.
    Au-delà du cas personnel de le Guen, Cayatte met en scène des seconds rôles qui, chacun à sa façon, alimentent a fortiori son raisonnement, ou l'on pourra également concevoir le titre du film comme "nous sommes tous des assassins potentiels". Selon la sensibilité du spectateur, l'humanisme du cinéaste sera contesté ou pas
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 mars 2018
    Toutes les qualités et tous les défaut du cinéma de Cayatte. Caricatural, grandiloquent, sans nuances, parfois peu vraisemblable (sur les quatre condamnés passés dans la cellule, trois n'auraient jamais été guillotinés dans le contexte de l'époque, surtout pas le médecin et le Corse - le seul qui aurait pu l'être est le personnage incarné par Mouloudji, dont le sort final demeure justement inconnu - fin ouverte). Les bons sont bons (y compris les gardiens de prison), les abrutis sont parfaitement abrutis, les magistrats sont bornés. Mais diantre, qu'est-ce que c'est efficace ! En tant que réquisitoire contre la peine de mort, ça vaut dix plaidoiries de Badinter. On ne s'ennuie pas une seconde. Tout est logique dans le scénario, à partir du moment où l'on admis les préjugés du réalisateur. Se voit et se revoit sans déplaisir.
    Gablivildo62
    Gablivildo62

    2 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2021
    Après l'euthanasie dans "Justice est faite", André Cayatte s'attaque ici à la peine de mort. Tout le film est un plaidoyer contre cette peine à travers le personnage de René Le Guen joué par Mouloudji, qui joue là son meilleur rôle au cinéma. Raymond Pellegrin est aussi très émouvant. La scène finale permet au spectateur d'être lui-même acteur du film en jouant le rôle du Président de la République : gracierez-vous ou non René Le Guen ? Quarante ans après son ablition, la peine de mort fait encore débat. Ce film est toujours d'actualité. Il devrait être davantage diffusé pour permettre de faire réfléchir les personnes qui voudraient qu'elle soit restaurée, en analysant les cas présentés par André Cayatte : violeur, tueur d'enfant, meurtre de policier...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 avril 2010
    Un magnifique film
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