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    Le Diable en boîte
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    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    89 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2020
    La période “navets” de Rush est passée, mais il en gardera toujours la griffe. Avec une certaine affection pour les mises en scène ridicules & les énormités de montage, il livre ici son avant-dernière œuvre (déjà) & l’une de ses meilleures, en plein boom de la représentation directe du cascadeur au cinéma – le stuntman.

    Pour ce faire, il va concocter un film dans le film qui s’avère le terreau parfait pour cette paranoïa d’autant plus dérangeante qu’elle est imparfaite. Steve Railsback le cascadeur est emporté dans un thriller qui se transforme en plateau de tournage & dont les frontières sont difficiles à déterminer : film, film dans le film ou autre chose encore, ingenrable, l’œuvre nous fait croire qu’on est fou soi-même comme d’autres pépites psychologiques qui ne sont pas des pépites sur tout (Siesta, L’Expérience interdite…).

    Cette inconstance se superpose à une autre qui n’a, quant à elle, pas de rôle ni de bons côtés : des personnages soupe-au-lait, incontrôlés, qui témoignent malgré eux des grandes difficultés qu’a eues Rush à produire les siens (de rushs).

    Peter O’Toole échappe à la médiocre direction d’acteurs car ce n’est pas le personnage qui n’en fait qu’à sa tête, mais bien l’acteur lui-même : funambule débridé sur le fil de l’ambiance, il gère parfaitement son rôle (c’est le réalisateur du film dans le film où Railsback est cascadeur, m’voyez) & n’est à aucun moment gêné par le patatoïdisme de l’ouvrage. C’est amusant car il n’a pourtant pas la seule vedette : si Railsback est trop calme sous la main de Rush, il se transforme en acteur total sous celle d’O’Toole, ce Dieu sur Terre qui descend vers ses pauvres pécheurs sur son siège-grue surgissant tour à tour de tous les côtés de l’écran.

    En gros, le film & le film dans le film cassent chacun leur quatrième mur, généralement avec la tête du spectateur, de sorte qu’il est mindblown en même temps qu’il apprend la réalité du métier de cascadeur au fil de scènes qui n’ont pas de biplans que les avions. Ha. Je suis en forme, aujourd’hui.

    L’inconstance va ensuite partiellement se transformer en parodie. Des motivations sentimentales & professionnelles, pertinentes & impertinentes, vont se mélanger pour former un appareil compact & inattendu où les scènes d’action (BEAUCOUP mieux réglées que dans les créations précédentes de Rush) sont exutoires & jubilatoires.

    Forcément, le film dans le film nous fait particulièrement prendre conscience de la manière dont Rush fait ses films – s’il reste une petite place pour une étiquette supplémentaire, on pourrait presque mettre “autobiographie” ou “manifeste”, car comme le dénonce le cascadeur sénior campé par Charles Bail : “all they care about is the story”. Impossible que ça nous arrive devant The Stuntman.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Caine78
    Caine78

    6 015 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 septembre 2017
    Film assez rare, découvert car quelqu'un de confiance (oui, bon, c'est mon père!) en gardait un excellent souvenir, la réalité s'est avérée plus complexe que cela. D'un côté, je ne peux nier la dimension résolument originale de l'œuvre : les titres s'approchant de près au monde des cascadeurs, excepté celui-ci je ne peux même pas vous en citer un seul ! De plus, « Le Diable en boîte » dispose d'un certain pouvoir d'immersion, notamment à travers les scènes « d'action », d'autant que le scénario tente pas mal de choses, son pari audacieux de brouiller fiction et réalité parvenant même à être assez troublant, d'autant que loin d'être déséquilibré, l'opposition entre le charismatique Peter O'Toole et le curieusement méconnu Steve Railsback s'avère de belle tenue, d'autant que leurs personnages sont suffisamment consistants pour qu'ils aient quelque chose à défendre (celui de Barbara Hershey séduit moins, malgré des atouts). Dommage qu'à côté de ça, Richard Rush s'avère un réalisateur très moyen pour mettre en forme ce séduisant projet, d'autant que le rythme inégal et l'écriture en dent de scie ne permettent pas de nous intéresser autant que nous l'aurions souhaité à l'entreprise. Pas assez d'émotions, d'intensité dramatique, les choix de montage parfois étranges empêchant qui plus est une réelle fluidité du récit. Cela aurait pu être formidable, c'est juste pas mal. Mais ne serait-ce que pour les qualités évoquées précédemment, notamment l'aspect résolument audacieux du sujet et quelques vraies audaces, « Le Diable en boîte » demeure une curiosité par laquelle les plus audacieux pourront se laisser tenter.
    Henri M
    Henri M

    40 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2016
    Produit assez typique de ce qui plaisait à la critique à la fin des années 70. un ton un peu (mais pas assez) décalé, une histoire non pas inintéressante mais volontairement confuse, quelques scènes tourbillonnantes dignes de Richard Lester. Mais au final quelque chose d’ampoulé , lourd et assez ennuyeux, voir un peu rébarbatif.
    Yetcha
    Yetcha

    745 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 mai 2011
    Au tant j'aime l'affiche, autant j'aime Peter O'Toole, autant j'ai été déçu par ce film. Je le trouve brouillon et avec une musique exécrable et en totale décalage, à la limite du supportable. Certes le scénario est original mais je le trouve trop mal exploité. Le réalisateur à voulu partir dans plusieurs directions à la fois pour, en définitive, n'en prendre aucune vraiment à fond. C'est dommage. Cependant il reste toujours intéressant à découvrir ne serait-ce que pour son sujet ultra original.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 février 2011
    Un type recherché par la police dont on ne sait rien se retrouve au milieu du tournage d'un film de guerre dirigé Eli (Peter O'Toole). La doublure de la star du film, Burt, vient de mourir dans un accident, Eli fait de notre pourchassé le nouveau Burt.
    Un film dans un film qui joue avec le réel et la fiction de manière diabolique. Si notre héros perd le nord avec sa nouvelle identité, il en est de même pour nous spectateurs. Peter O'Toole en jette en réalisateur prêt à tout pour son film, son enfant. Une réflexion sur le cinéma, les acteurs comme des jouets, les aléas d'un scénar.. C'est décalé, schizo et jusqu'au bout, nous restons dans le piège, le fantasme d'Eli. Un film très riche en messages et en images sur la perversité, ici, du monde du cinéma, mais aussi sur la guerre... Une vraie trouvaille
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