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Votre avis sur Tueurs nés ?
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Bravo Mr Stone d'avoir saccagé une oeuvre de Tarantino, dont le nom ne devrait même pas figurer dans ce film (il ne le souhaitait pas d'ailleurs) ou la violence gratuite règne. On est à 1000 lieux de ce que le Roi Quentin aurait réalisé et souhaité (Mr Scott l'a LUI très bien compris dans TRUE ROMANCE). Mais le pire est peut-être qu'après avoir vu ce film on a l'impression d'avoir regardé pendant 2 heures un stroboscope tant ces couleurs et effets inutiles viennent corser l'addition, déjà bien salée.
Il est rare de tomber sur un film aussi offensant aussi répréhensible et aussi dénué de valeur divertissante que Tueurs nés au point qu'il devrait presque mériter une autre étoile pour cette seule distinction. Le trip sous acide d'Oliver Stone suit les exploits d'un couple de tueurs en série joués par Woody Harrelson et Juliette Lewis qui deviennent une sensation médiatique lors de leur série de meurtres à travers le pays voilà l'intrigue. La violence et l'imagerie du film sont dérangeantes et pas dans le bon sens du terme. Il n'y a littéralement aucune retenue ou subtilité nulle part. Ni dans la réalisation, ni dans le jeu des acteurs, ni dans l'écriture. Alors que Bonnie et Clyde ont pu être romancés pour le cinéma Mick et Mallory sont épouvantables à tous égards. Il est certain que personne ne peut éprouver de la sympathie pour eux. Ils tuent des gens pour s'amuser et s'en tirent à bon compte. Le film de Stone est incohérent décousu, trop long largement inutile et imprégné de violence abjecte. Son imagerie est complètement insensée et souvent risible. Les personnages sont assis dans une chambre d'hôtel tandis que des bébés flottent par la fenêtre. Alors qu'ils roulent sur l'autoroute un monstre géant passe à côté de leur voiture. C'est comme si Stone avait fait une razzia sur les images d'archives et les avait pêle-mêle superposées à l'arrière-plan de son misérable film. Lorsqu'il dépeint la vie de famille minable de Lewis le film prend soudainement l'allure d'une mauvaise série télévisée. Stone pense apparemment que ces fioritures sont brillantes mais elles rappellent plutôt le travail de Woods avec Bela Lugosi faisant la narration tandis que des images d'archives d'une ruée de bétail sans rapport sont intercalées...
L'influence de Tarantino omniprésente, Oliver Stone offre une œuvre simple et étonnante! Détesté par les uns, adulé par les autres le long métrage de Stone donne place au délire quelque part entre "Las Vegas parano" et "True romance"! Un film atypique, qui enchaîne les effets de styles géniaux, parfois lourds, mais toujours intéressants. La mise en scène survitaminée et complètement dingue pour dénoncer la dérive de la télé américaine offre un film malsain et gênant pour un concept qui l'est tout autant.
https://www.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
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Jérémie
Il y a beaucoup de choses que j’ai aimé et beaucoup que j’ai détesté. Voilà le résumé que j’en ferai.
Le début est top, sur fond de série B et de satire, c’est jouissif et l’entrée en matière est bluffante ! Les musiques dynamitent le film et permet de laisser un rythme intense. L’absence de morale, où finalement, tout est dénué de sens est singulier et tellement agréable des films où il faut nécessairement une note positive pour l’avis du plus grand nombre (attention, je ne dis pas que le film ne finit pas sur une bonne note !)
Côté inconvénient, les petits effets visuels que j’ai trouvé irrationnel et débile (soyons honnête). Dans le même ton, tous les moments barrés et « trop » joué m’ont désabusé (y paraît que y’a du Tarantino là dedans, ce qui explique pourquoi je n’adhère pas à son cinéma).
Ce que j’en retiens, c’est une fable bien orchestrée, bien mise en scène, avec un scénario qui tient la route et tient ses promesses annoncées. Pourtant, malgré des textes intelligents et toutes ces qualités énumérées, ça ne prend pas et le rendu final me paraît bien mitigé. Dommage.
Le début est top, sur fond de série B et de satire, c’est jouissif et l’entrée en matière est bluffante ! Les musiques dynamitent le film et permet de laisser un rythme intense. L’absence de morale, où finalement, tout est dénué de sens est singulier et tellement agréable des films où il faut nécessairement une note positive pour l’avis du plus grand nombre (attention, je ne dis pas que le film ne finit pas sur une bonne note !)
Côté inconvénient, les petits effets visuels que j’ai trouvé irrationnel et débile (soyons honnête). Dans le même ton, tous les moments barrés et « trop » joué m’ont désabusé (y paraît que y’a du Tarantino là dedans, ce qui explique pourquoi je n’adhère pas à son cinéma).
Ce que j’en retiens, c’est une fable bien orchestrée, bien mise en scène, avec un scénario qui tient la route et tient ses promesses annoncées. Pourtant, malgré des textes intelligents et toutes ces qualités énumérées, ça ne prend pas et le rendu final me paraît bien mitigé. Dommage.
Le Rabzz
Un film satirique qui tient bien la route, le scénario tiré de Tarantino est explosif , on ne s'ennuie pas une seconde, Woody Harrelson extra et une Juliette Lewis au top.
Gigantesque foutoir que ce film dont les multiples et incessants changements de techniques cinématographiques (N&B, couleurs saturées, animation, surimpression, interviews, etc..) n'apporte absolument rien ... ou plutôt plonge le film dans la confusion la plus totale.
Fan de Stone et encore plus de Tarantino, je suis très indulgent en rangeant ce film dans la catégorie des ratages notoires.
Fan de Stone et encore plus de Tarantino, je suis très indulgent en rangeant ce film dans la catégorie des ratages notoires.
Un film fatiguant a regarder et presque ringard. Par ci par la, quelques propositions interessantes comme cette sitcom hyper hardcore. Un semi navet.
Les plans sont encore plus laids que Juliette Lewis, la musique plus insupportable que Robert Downey. Les personnages caricaturaux au possible n'apportent rien à ce film bien trop plat. L'alternance entre la couleur et le noir et blanc agace plus qu'autre chose et c'est bien beau de vouloir faire un film qui 'gère' avec des scènes de 'fou' qui pissent le sang, encore faut il le faire avec style, inventivité et adresse. Ce qui n'est pas le cas d'Oliver Stone. Le pauvre s'est loupé. Dommage !
Film d' une violence rare, Tueurs Nés se distingue surtout de par sa réalisation. Culte et nulissime à la fois, on ne sait quoi penser de ce film. Soit à éviter, soit à savourer !
Réalisé en 1994, soi la même année que Pulp Fiction, Oliver Stone adapte à l'écran le scénario de Quentin Tarantino, et fait de l'histoire un vaste terrain de jeu, malsain et comique à la fois. Le film est à l'image du couple qu'il présente : déjanté. Harrelson et Lewis sont un couple de jeune tourtereaux, lancés à pleine allure dans le pays, tuant à volonté. Ce film est intelligent car en raison d'un battage médiatique impressionnant, nous pouvons admirer comment les médias vont retourner la situation et peu à peu réussir à faire idolâtrer ces tueurs nés, au point que pour certaines jeunesses, ils deviendront des symboles, plus que des idoles. Et c'est là toute l'histoire : nous assistons, désespérés, à un revirement total de situation. Ce couple ayant tué plus de cinquante personne ( il me semble ) va être porté par une génération, alors qu'ils devraient susciter les haines des plus virulentes. Les médias se chargent se renverser les rôles à grands coups d'image chocs, de promos commerciales et d'interview. Wayne Gale ( Robert Downey Jr ) est pour moi le meilleur personnage de tout le film, car il contribue massivement à insuffler à l'incroyable interview ( et au film tout court ) qu'il donne lui même à Mickey, une telle impression de surréalisme. L'échange entre Downey Jr et Harrelson est bluffant. Tout deux discute de l'impureté du meurtre, traite de ses effets psychologiques, et des conséquences de la chevauchée meurtrière auquel le couple a prit part. La part philosophique de l'interview est tellement bien traitée qu'elle devient pour moi la meilleur intention du film. Natural Born Killers se fait le bourreau d'une presse grand public, avide d'images sanglantes qu'elle peut refourguer à un public qui a soif d'ultra violence. C'est la société toute entière qui est prise à partie par Stone, et celui-ci ne recule devant rien pour parachever son œuvre provocatrice. Côté stylistique le film me rebute un peu : l'image qui prend un format en noir et blanc de manière hasardeuse ( restriction budgétaire se répercutant sur la pellicule peut être ? ), plans furtifs de monstres, de mangas, plan subjectifs incertains, caméra à l'épaule vacillante, quelque chose m'échappe. Surdose de violence, acteurs convaincants, côté burlesque, un vrai melting pot.
Oui c'est vrai, "Tueurs nés" est un incontestable navet. Une réalisation à la truelle. Une photographie immonde. Un cabotinage insupportable. Mais tout de même il y a une symbolique très réussie : a-t-on en effet déjà vu film s'approcher aussi justement de la vacuité ? (P.S. Faudrait peut être qu'Allociné auorise la note zéro au moins pour celui-là !).
Après le pouvoir abusif du conglomérat militaro-financier, Oliver Stone, s’appuyant sur un scénario signé par Quentin Tarantino, s’attaqua avec ce film à un autre mal de la société américaine : L'influence des médias sur l'explosion de violence aux Etats-Unis. La narration se sépare en deux parties attaquant chacun le problème à sa façon. La première moitié est axée autour de la virée sanglante d’un couple de psychopathes filmée grâce à un magnifique cocktail de styles télévisuels revisité dans une esthétique pop-rock, dont une parodie malsaine de sitcom et des reportages reflétant la fascination d’un public dénué de morale pour ces deux serials-killers. La deuxième moitié, bien moins stylisée mais tout aussi rythmée, explique en quoi la présence de reporters dans une prison va pousser vers une grave émeute. Le charisme des acteurs dans leurs rôles singuliers et la mise en scène psychédélique font de ce sommet du politiquement incorrect un pur chef d’œuvre en matière de film coup de poing.
un film qui parle du star system et qui a été vécu comme apologie de la violence uniquement par les médias, il reste du chemin à parcourir avant qu'ils ne comprennent leur rôle.
PLV : très bonne interprétation des acteurs principaux.
PLV : très bonne interprétation des acteurs principaux.
Natural Born Killer ne laisse pas indifférent, c'est encore un film controversé que nous livre Oliver Stone avec ce film sur les liens entre médias et violence. Sa mise en scène est encore une fois assez originale et réussi car elle fait son effet, entre flash-back, animation, passage en noir et blanc et rotation de la caméra, il use de plusieurs techniques sans jamais saouler ou alourdir le récit. C'est l'histoire de Mickey et Mallory (Woody Harrelson et Juliette Lewis, tous deux époustouflants dans des rôles qui marquent surement l’apogée de leur carrière) qui se lancent dans une virée meurtrière qui les conduirons entre autre en prisons, dans des motels sordide ou encore des vieilles réserves Indienne. La violence est toujours montrée de manière crue et réaliste et certaines séquences choquent. Mais ce serait bête de juger "Tueurs nés" uniquement sur cela, c'est aussi une œuvre intelligente proposant de réels réflexions sur diverses dérives du monde moderne, stylisé et particulièrement bien faite. Tommy Lee Jones ou Robert Dowley Jr sont remarquable en caricature de respectivement un directeur de prison et un journaliste prêt à tout pour le scoop. Remarquable.
Film polémique basé sur la puissance des médias outre-Atlantique, "Tueurs Nés" se veut aussi une critique sur le mode de vie et de pensée américain (vénération des grands criminels, débilité des sitcoms, etc...) en le proposant de façon "presque" clownesque . La réalisation d'Oliver Stone est totalement cartoonesque, agrémentée d'un montage clipesque sous acide qui ne laisse personne indifférent après son visionnage et qui fait encore parler de lui aujourd'hui . Une véritable explosion visuelle .
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