Derniers Avis : Magnum Force - Page 4

Sans conteste le meilleur des 5 ''Harry'' pour le scénario qui permet de prendre du recul devant l'ensemble du sujet de cette série et par la mise en scène en adéquation parfaite avec l'action. La violence ou l'angoisse sont présentes en permanence grâce au talent de Post qui est ici à son affaire. Les plans, qu'ils soient serrés ou larges attirent sans cesse notre attention, les cacheries visuelles s'expliquent à chaque fois, aucune n'est gratuite et les décors jouent grandement leurs rôles inquiétants. Longtemps après on se souvient de ce film et pas seulement de l'affrontement final. Les 4 motards ainsi que les deux interventions sur la route glacent notre sang. Dans ce contexte fort Clean Easwood a du mérite pour exister d'autant que les personnages secondaires sont impressionnants et en particulier Avis interprété par David Soul trop peu vu par la suite sur grand écran. Ces 5 films ont joué un rôle dans l'histoire du polar américain des années 70'' qui avait besoin d'une relance après l'essoufflement inévitable des films ''noirs'' dû aux années qui passent.

N'étant pas spécialement tombé sous le charme du premier opus des aventures de l'inspecteur Callahan, cette suite se révèle néanmoins bien meilleure. Parce que "Magnum Force" présente l'avantage d'un scénario plus consistant qui voit Harry Callahan confronté à un vague d'assassinats comptant criminels et hors-la-loi pour victimes, la théorie d'un policier exécutant sa propre justice commence alors à faire sens... Cette intrigue à l'intérêt de tenir en haleine le spectateur tout en permettant à Ted Post, ayant pris la suite de Don Siegel à la réalisation, de développer une réflexion plus poussée sur la question du vigilantisme. Mais elle permet surtout de réhabiliter l'image de Clint Eastwood, alors souvent confondu avec celui qu'il incarne, par le biais d'un nouveau personnage, interprété par Hal Holbrook, se chargeant de tempérer les excès de gâchette de Callahan en lui rappelant constamment qu'il n'est pas au-dessus des lois. Cela ne l'empêche cependant pas de faire preuve d'insubordination et de désinvolture envers sa hiérarchie comme en témoigne la scène, assez irréaliste, du détournement d'avion. Toujours dans le complet décalage et typique de ces années-là, on ne peut s'empêcher de lever le sourcil à la vue de sa rencontre avec une voisine dont le seul but est de signifier aux mous du cerveau qu'Eastwood est un mâle. Malgré ses imperfections, "Magnum Force" se laisse facilement regarder que ce soit pour les fans du genre grâce à ses nombreuses scènes de fusillades ou ceux recherchant un polar burné et au propos intéressant.

toujours au top l'inspecteur Harry avec son caractère au poil.

Suite convenable au premier volet de 1971, "Magnum Force" fait dans le classique sans délaisser l'efficacité. L'inspecteur taciturne incarné par Clint Eastwood est le point fort de ce film qui manque cependant de quelques bonnes répliques mordantes comme on pouvait en trouver dans "L'inspecteur Harry". Un bon divertissement.

Magnum Force est le deuxième film relatant des enquêtes musclées de l’inspecteur Harry et est certainement le deuxième meilleur film de la série. Plus rythmé et intense que le cultissime premier volet de 1972 signé Don Siegel, ce deuxième film possède un scénario captivant, d’excellents acteurs et des scènes d’action à l’ancienne redoutablement efficaces. De nombreux assassinats sont commis à Los Angeles et les victimes ont la particularité d’être pour une fois des criminels, des proxénètes ou des trafiquants de drogue. L’inspecteur Harry Callahan et son nouveau coéquipier Early Smith sont chargés de l’affaire. Mais le supérieur de Callahan, le lieutenant Briggs, l’a relayé à un poste de surveillance car il le juge trop violent lors de ses arrestations. Callahan va bientôt se rendre compte pourquoi Briggs le déteste tant que ça. Sorti deux ans après le premier film, Magnum Force de Ted Post met en scène pour la deuxième fois Clint Eastwood dans le rôle de l’inspecteur Harry Callahan, son personnage le plus bad-ass du cinéma. Le film commence déjà sur un générique culte où nous voyons le fameux Magnum 44 du personnage qu’il tient en main et de profil, la main de Callahan le charge et le tourne vers nous, spectateurs intrigué, et nous dit : « Ceci est un Magnum 44, le plus puissant revolver du monde, il pourrait vous arracher la tête comme le vent vous enlève votre chapeau. Vous vous sentez à votre aise ? » et … PAN ! A ce moment là on se dit qu’on est bien dans l’univers violent et bad-ass du personnage de l’inspecteur Harry. Cette deuxième enquête est plus musclée que la précédente qui était une traque d’un tueur en série psychopathe appelé Scorpion, ici l’inspecteur Harry Callahan traque un autre tueur en série mais qui se révèle être un motard de la police de Los Angeles et tue des personnes issues du monde de la criminalité qui gangrène la ville. Le film nous propose des scènes d’action à l’ancienne comme des fusillades sanglantes ou des courses poursuites filmées en décors naturelles sur les routes de Los Angeles, ce qui rend le film efficace et puissant, comme le premier volet. Mais ici le film s’interroge sur le thème de l’auto-justice aussi appelée vigilantisme. L’auto-justice c’est le fait de faire exercer la loi de manière individuelle et en dehors de procédures judiciaires légales. Dans Magnum Force nous avons des auto-justiciers regroupés dans un groupe d’autodéfense, ce sont des motards, et qui appliquent la loi par la violence et sans justice. On retrouve un peu la procédure du personnage de Clint Eastwood qui parfois outrepasse la loi pour arrêter ses ennemis mais le personnage est ici plus « bon » d’une certaine manière car il refuse d’entrer dans ce groupe de tueurs même s’il reste implacable dans ses actes. Le scénario est signé John Milius, réalisateur de Conan le Barbare et scénariste de chefs-d’œuvre comme Apocalypse Now, mais aussi par Michael Cimino réalisateur de Voyage au bout de l’Enfer, ce qui montre la grande qualité scénaristique du film. Il faut l’avouer que le scénario de Magnum Force est excellent puisqu’il livre une enquête nerveuse et violente, pleine de suspense et de tension. Mais tout ceci est également dû à la réalisation de Ted Post qui nous gratifie de scènes d’action violentes et géniales, la scène de l’avion, la fusillades dans le repère des trafiquants de drogues, la course-poursuite finale,… bref tout ce qui fait la réussite de ce second volet des aventures de l’inspecteur Harry. De plus la musique composée par Lalo Schifrin est toujours excellente, très 1970s, angoissante et stylée et amplifie la tension du film. Côté interprétation Clint Eastwood est toujours excellent dans son rôle, des répliques cultes à la pelle comme celle-ci « L’homme sage est celui qui connaît ses limites. ». On peut signaler Hal Holbrook dans le rôle du lieutenant Briggs et David Soul, l’acteur de la série culte Starsky et Hutch, dans le personnage de l’officier John Davis par ailleurs très bon. Magnum Force est donc un des meilleurs épisodes de la série de l’Inspecteur Harry au cinéma et un film forcement culte car possédant un scénario captivant, un Clint Eastwood génialissime comme d’habitude et des scènes d’action très efficaces.

A San Francisco, des criminels en tout genre et non sanctionnés par la justice sont sauvagement assassinés. L’inspecteur Harry est sur le coup, va découvrir l’entourloupe et va se fâcher très fort. Après le succès du premier succès, ayant eu d’ailleurs son lot de controverses, un deuxième volet voit le jour deux ans après. Vous aimiez le Harry réactionnaire et indiscipliné? Et bien pour votre plus grand plaisir, il n’a pas changé. Les ordres de ses supérieurs? Rien à foutre, il fait les choses à sa manière et c’est aussi efficace. Mais on peut noter quelques changements sur le plan purement caractériel: Callahan est moins cynique. Il est beaucoup moins raciste. Bien qu’expéditif, il est beaucoup moins odieux avec ses collègues. Et puis, grande surprise: il est capable de ressentir des sentiments. Et a bien du mal à ne pas succomber au charme de sa jeune voisine asiatique. Entre « L’Inspecteur Harry » (1971) et ce « Magnum Force » (1973), il n’y a pas grand-chose qui change en terme de contenu. Même si ce deuxième opus est peut-être un peu plus violent et un peu plus bourrin, on reste en terrain connu et l’on se contente de suivre la ligne tracée par le film précédent. Une suite équivalente, aussi bien sur la forme que sur le fond.

Une suite inférieur à "Dirty Harry", mais qui reste néanmoins captivante et bien foutu, le scénario est bien écrit, l'intrigue prenante, les dialogues et notamment ceux de Harry sont excellent et la mise en scène est efficace. Un bon polar et Eastwood est parfait dans le rôle de l'inspecteur.

Deuxième aventure de l' inspecteur Harry , un suspense captivant superbement filmé ( par TedPost qui retrouve Eastwood 5 ans après " Pendez les haut et court" ) et interprété . Une B.O. sublime et exceptionnel de Lalo Schifrin , le tout ponctué de beaux morceaux de bravoure .
Clint Eastwood est IMPERIAL !

Le second opus des aventures de l'inspecteur Harry constitue une tentative de réhabilitation du personnage après les accusations (excessives) de fascisme qui avait entachées le premier film. Le plus célèbre flic "badass" de l'histoire du cinéma se rachète donc une conduite en traquant une bande de policiers tueurs aux méthodes un peu trop expéditives. Le ton s'est donc un peu adouci mais la violence est toujours présente, aussi bien dans les dialogues savoureux que lors des fusillades nerveuses. On assiste donc à un deuxième volet bien réalisé et plaisant, bien qu'un petit peu trop long.

Don Siegel passe le flambeau à Ted Post pour ce 2ème épisode de « Dirty Harry », sobrement intitulé « Magnum Force ». Et la succession est bien assurée dans cet épisode riche en action et en fusillades. Peut-être échaudés par les accusations de fascisme du 1er volet, les scénaristes inventent ici une histoire d'obscure société policière secrète ayant pour but de nettoyer la ville de ses gangsters les plus remuants en appliquant une justice privée expéditive aux doux relents de milices d'auto-défense. Et notre ami Harry (oui il vaut mieux être ami avec lui), qui ne fait pas non plus dans la demi-mesure, va devoir démanteler ce groupe de justiciers pseudo vengeurs en roues libres. Toujours porté par un excellent Clint Eastwood, un peu moins « dark » et badass que dans le volet précédent, on y retrouve également un très bon Hal Holbrook et surtout, surtout, le débutant David Soul qui se fera connaître quelques années plus tard en interprétant Hutch dans la série « Starsky et ... ». Une suite de haute volée, très efficace.

Contrairement à la majorité des critiques, je préfère ce second volet de l’inspecteur Harry au premier. Clint Eastwood y est certes un poil plus conventionnel mais l’intrigue est nettement plus étoffée, avec une intéressante galerie de personnages secondaires (notamment David Soul en flic ripoux). Le film n’a surtout pas à s’embarrasser de la présentation du personnage principal et nous offre par conséquent deux heures d’action trépidante, soit vingt minutes supplémentaires par rapport au premier opus. Plusieurs scènes sont particulièrement intéressantes, notamment le concours de tir, les différentes exécutions ou encore le détournement de l’avion. Si Dirty Harry est montré sous un jour plus humain que dans le premier volet, le scénario est tout aussi sombre, et on est assez loin des films policiers stéréotypés d’aujourd’hui. Enfin, le film est bien entendu marqué par la fameuse phrase de Harry à son supérieur (« l’homme sage est celui qui connaît ses limites lieutenant »), qui est toujours prononcée dans ses situations savoureuses.
Un excellent film donc, à voir et revoir avec plaisir.

Tandis que les méthodes expéditives de l’inspecteur Calahan sont remises en cause par sa hiérarchie, un mystérieux tueur en série, vraisemblablement lui-même agent de la police de Los Angeles, abat les pires crapules de la ville. Autant dire que le scénario (signé par John Milius) prend à contre-pied les schémas manichéens propres aux polars ordinaires. L’ambiguïté morale du film est aussi sa principale source de tension puisque les doutes qu’éprouve l’irascible Harry face à la situation controversée, mais aussi aux avances de sa voisine, rendent cette suite plus nerveuse et plus psychologiquement intense que le premier mais aussi de tous les autres épisodes de la franchise. Comme à son habitude, Clint Eastwood est excellent dans cette enquête tendue ponctuée par des scènes d’action et de course-poursuite tournées avec panache.

Un épisode policier pour les inconditionnels de Clint Eastwood ; car ici, on vole quand même assez bas, d'autant que la fin a un petit air de bâclé qui n'arrange pas les choses. De toute façon c"est un peu long et les tueries s'égrènent en un chapelet qui aurait pu être raccourci avec bonheur. Certes les acteurs jouent justes, mais ça nous ramène à notre première observation concernant l'inconditionnalité...

« Magnun Force » réalisé par Ted Post est la seconde enquête cinématographique de « Dirty Harry ». On reprend la recette qui a fait le succès du premier opus avec les mêmes ingrédients, la même efficacité, la même violence et Clint Eastwood toujours aussi impec dans ce rôle. Le scénario, écrit par John Milius et Michael Cimino, n’est pas trop mal mais manque d’attrait car trop prévisible. Un classique des « 70’s » qui se laisse toutefois voir.

Ce 2e opus du célèbre "Inspecteur Harry" est bien inférieur au premier film qui était le must en matière de polar viril et musclé des 70's qui tenait sur un scenario simple mais efficace.
Dans celui ci c'est à peu près la même histoire : Dirty Harry enquête sur un maniaque, le souci c'est que l'efficacité et l'intensité du premier n'y sont pas, on s'ennuie un peu à vrai dire devant ce scenario cousu de fil blanc.