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    Shiri
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Shiri" et de son tournage !

    Le film de tous les records

    Il est fort probable que, actuellement, Shiri soit le film sud-coréen "moderne" (comprendre post-1997) le plus connu de par le monde : après un énorme succès local (plus de 6 millions de spectateurs sur place), le film a été distribué non seulement à Hong Kong mais aussi au Japon, où il a connu un succès similaire. Il représente la plus grande audience jamais réunie en Corée, films étrangers et locaux confondus. Titanic est devenu le record à battre dans tous les pays du monde, peu le surpasse en nombre d'entrée, Shiri fait parti de cette élite.

    Le budget est le plus important de la production sud-coréenne, pas moins de 2O millions de dollars US.

    Il a réalisé au Japon une recette de 20 millions de dollars US, avec 1 million et demi de spectateurs.

    Il a été sélectionné dans d'importants festivals internationaux et vendu dans plus d'une vingtaine de pays.

    Trois ans de préparation

    Première véritable incursion de la Corée dans un film d'envergure, ce film ne ressemble pas pour autant à une copie mais est bel et bien une oeuvre indépendante et unique malgré ses diverses influences du cinéma de genre. Le réalisateur Je-Gyu Kang avait déjà fait ses preuves dans un premier film de genre The Ginkgo Bed, film qui utilisait déjà différentes techniques d'effets spéciaux, ce qui avait été rarement vu jusqu'ici dans le cinéma coréen, dont les genres les plus en vogue sont les drames ou les comédies de moeurs.

    Trois ans de préparation auront été nécessaires à l'élaboration de ce projet dont le scénario bénéficia du concours de véritables membres des services secrets, décrivant avec authenticité les différentes méthodes d'interventions des forces anti-terroristes dans ce film d'anticipation (l'action se déroule en 2002) au contexte politique légèrement différent de la situation actuelle du pays.

    Recherche d'identité: entre le Sud et le Nord

    Le réalisateur Je-Gyu Kang pose le problème de la division coréenne à tous les niveaux relationnels de son film : dans l'opposition Park/Yu, dans le couple formé par Hyeon et Yu, et dans la personne même de Hyeon notamment. Sous couvert de film d'action à gros budget, Shiri possède cette même dualité, se permettant une critique de l'état actuel de la Corée - chose inenvisageable avant la disparition de la censure en 1997 - et émettant autant de doutes sur les régimes des deux Corées. On y retrouve le conflit d'identité exacerbé des films hong-kongais de la fin des années 80 et du début des années 90, tels que la série des Il était une fois en Chine de Tsui Hark. En cela, la crise coréenne offre à ces cinéastes matures une dimension politique totalement absente des films d'action occidentaux, et c'est bien ce qui fait de Shiri une étape du cinéma coréen.

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