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    Les Dernières vacances
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    chrischambers86
    chrischambers86

    12 003 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2009
    Quel rèalisateur n'a rêvè de peindre le vert paradis des amours enfantines ? Avec "Les dernières vacances", le meilleur long-mètrage de Roger Leenhardt, nous entrons dans le monde de l'adolescence, non pas celui de la jeunesse dorèe de Saint-Germain des Près mais celui de la jeunesse traditionnelle et chrètienne, prise au piège des apparences et des conventions! Avec un rare bonheur d'expression ces "dernières vacances" sont celles que passent ensemble une fille et un garçon d'une quinzaine d'annèes, qui dècouvrent les tout premiers èmois de l'amour dans ce brûlant mois d'ètè 1947, mais aussi les dèchirements nostalgiques qui marquent la fin de l'enfance! Si cette description de l'adolescence est le thème central du film de Leenhardt, celui-ci nous montre ègalement un monde en voie de disparition, celui d'une certaine bourgeoisie encore accrochèe aux traditions d'avant-guerre et au charme de la vie champêtre! Une oeuvre magnifique, placèe sous le signe de la mèlancolie, avec une direction d'acteurs attentive et une technique très fluide! Une totale rèussite...
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2007
    Tantôt pathétiquement passionnel, tantôt émouvant avec justesse, «Les dernières vacances» (France, 1947) de Roger Leenhardt flotte entre deux appréciations. Le titre laisse présager l’histoire des dernières vacances d’écoliers. Pas très loin de cela, le film de Leenhardt conte l’histoire d’une famille qui, pour des besoins financiers, doivent vendre la demeure familiale. Cette demeure avait pour habitude d’accueillir toute la famille durant les vacances estivales. Destinée à être vendue, la demeure accueille donc pour la dernière fois tout son monde au complet. Le film a l’avantage de posséder des décors d’excellentes factures pour les scènes en studio. Le scénario, s’il souffre souvent de dialogues un peu niais, a le mérite de conter plusieurs histoires qui s’entrecroisent dans cette micro société familiale. L’histoire centrale, moteur du film, celle de Jacques et Juliette reste de loin la plus intéressante. A travers leur histoire, Leenhardt aborde la véritable métamorphose nécessaire de l’enfant à l’adulte. Une métamorphose aigre, contrainte c’est vrai mais représenté avec bien trop de pathétisme. A tel point que le film tribuche souvent dans ses cordages émotionnels. L’histoire réussit heureusement parfois à s’en dépêtrer. Pour ce qui est de la réalisation, Leenhardt n’apporte rien de nouveau dans ce qui se fait déjà à son époque. Bref, «Les dernières vacances» est un film de mœurs léger, un film de famille surtout mais aussi un film d’enfance. Or l’innocence que semble bannir Leenhardt demeure bel et bien, comme une sangsue inaliénable. Si le réalisateur n’arrive pas à hausser son film, c’est à cause du drame qu’il ne cesse de vouloir instaurer avec tant de vigueur que ça ne réussit qu’à lasser. Bref, «Les dernières vacances» est attendrissant mais loin d’être maîtrisé.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 460 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 avril 2024
    Comme tous les ans, la famille Simonet est réunie pendant les vacances estivales dans la propriété de Torrigne, dans le sud de La France. Tandis que les adultes s'emploient à vendre le domaine, les enfants, cousins et cousines, profitent, une dernière fois peut-être, de ce fabuleux endroit de jeux.
    Le film de Roger Leenhardt invoque, dans un esprit volontiers nostalgique, la fin d'uné époque et, pour les deux adolescents, Jacques et sa cousine Juliette dont le film épouse le point de vue, la transition vers l'âge adulte. Jacques ne se résoud pas à quitter Torrigne ni l'enfance, laquelle prend une forme bien désuète, le jeune homme de 15 ans jouant aux Indiens, plumes dans les cheveux, et incarnant l'adolescent des années 30...
    Cette chronique familiale n'est pas sans sensibilité ni candeur mais, davantage peut-être que des péripéties plus singulières ou de personnages plus savoureux, il manque à Roger Leenhardt d'avoir su créer un univers vraiment personnel comme celui d'un Pagnol ou d'un Proust par exemple. C'est à cause de cette faiblesse rédhibitoire que le film apparait aujourd'hui, au-delà de sa pertinence, vieillot.
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