Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Kalie
52 abonnés
967 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 27 février 2016
Avec « Le Capitan », « Le Bossu » a marqué mon enfance. A l’époque, le personnage du bossu me faisait peur (avec la petite musique particulière lors de ses apparitions). Ces films de cape et d’épée signés André Hunebelle connurent un gros succès dans les années 50/60. On retrouve ici tous les ingrédients du genre : le mélange d’humour et d’aventure, les duels, les cascades et autres cavalcades sur fond de complots machiavéliques. Si le ton gouailleur de Jean Marais peut agacer ; l'acteur donne vraiment de sa personne dans un rôle très physique. Quant aux méchants, ils sont particulièrement convaincants. En revanche, cette vengeance sur plusieurs années est truffée d’invraisemblances. Ainsi, l’enfant caché devient une femme alors que Lagardère ne prend pas une ride (ni Passepoil/Bourvil). A la fin, la mère de la princesse ressemble plus à une sœur. Et le mariage de la jeune femme avec Lagardère me paraît un peu gênant vu la différence d’âge supposée avec ce bébé devenu femme. Sinon, la réalisation est traditionnelle avec peu d’originalité dans les plans. Mais la photographie est très colorée. Il y a beaucoup de passages tournés en extérieur. Réservé aux nostalgiques.
Film vu et revu avec toujours autant de plaisir, la version tournée par André Hunebelle est moins flamboyante que celle télévisée de Henri Helman en 2003 mais toute aussi passionnante. Assurément, certains argueront que la vérité historique est bafouée et qu'on ne retrouve pas le souffle épique du roman de Paul Féval. Primo, dès lors qu'il s'agit d'un roman, il n'y a aucune vérité historique qui vaille, mais seulement un contexte qui sert de cadre au récit. Secundo, un bon film de cape et d'épée se doit de divertir, et le pari est parfaitement réussi dans les deux versions précitées. Que demander de plus. C'est aussi un plaisir de retrouver un Jean Marais virevoltant, l'inlassable héros des films du genre en cette période où le cinéma français produisait encore des spectacles de qualité, chose rare aujourd'hui où la médiocrité et la banalité l'emportent plus souvent sur le talent. Bourvil campe un Passepoil amusant tandis que l'excellent François Chaumette endosse le rôle de l'ignoble et perfide Philippe de Gonzague. Film drôle et distrayant où Jean Marais campe un héros avec panache de quoi passer une bonne soirée.
Vu dans mon enfance, j'en gardais un souvenir plutôt positif; Dans ma mémoire cela restait le meilleur film de cape et d'épée de Jean Marais avec "Le Capitan". Pour l'avoir revu récemment, je trouve même que "Le Capitan" est plus réussit que cette version du "Bossu". Revenons à cette version du "Bossu" qui a le charme suranné des premiers films français de divertissements d'aventures historiques en couleurs, dont André Hunnebelle était et reste le représentant. Objectivement ça se laisse voir, rien de plus. On passe un bon moment grâce aux acteurs, c'est tout. Jean Marais est bien meilleur en bossu qu'en Lagardère (sur-jeu théâtral), mais ce sont François Chaumette en Gonzague (surtout) et Jean Le Poulain en Peyrolles qui s'en tirent le mieux. Ici, il existe bel et bien un problème avec l'adaptation du roman de Paul Féval, que n'arrange pas la réalisation passe-partout d'André Hunnebelle. Depuis cette version qui date de 1960, il y a eu des versions beaucoup plus fidèles à l'esprit et à l'atmosphère du roman que ce soit au cinéma (celle de Philippe de Broca en 1997, avec Auteuil en Lagardère, à mon avis la plus réussie de toutes au cinéma) où à la télévision (la version avec Bruno Wolkowitch notamment). Bien qu'il y ai une pointe d'humour dans le roman, cette histoire de "vengeance" à la Monte-Cristo, reste avant tout dramatique, et dans cette version, Hunnebelle mise plus sur le côté aventure et humour tendre avec le personnage de Passepoil (joué par un Bourvil très à l'aise dans ce genre de rôle, mais qui ne prouve rien de plus, car rôle taillé sur mesure). On peu lui reprocher également de faire l'impasse sur de nombreux aspects du roman et d'édulcorer des moments clés surtout sur la fin et par moment une certaine lenteur et un manque de rythme là où la version de De Broca est enlevée et rythmée comme le roman. Un non exemple d'adaptation fidèle, mais un des meilleurs films d'André Hunnebelle, cinéaste tâcheron sans inspiration technique et formelle, mais toujours intelligent dans le choix de ses sujets (il faut voir le nombre de ses succès au box-office dans les 50's et 60's). A l'époque, avec son casting, il fût calibré pour une réussite commerciale, donc, flairant les espèces sonnantes et trébuchantes..L'objectif fût atteint au-delà des espérances... Mais si vous voulez voir "Le Bossu" au cinéma ne commencez pas par cette version, préférez à la rigueur celle de Jean Delannoy (1944, avec Pierre Blanchar) et celle de Philippe de Broca.
Un excellent film qui est devenu culte. Magnifique distribution avec en tête d’affiche Jean Marais. Un scénario qui ne manque pas d’originalité et qui nous tien en haleine, des dialogues bien trouvés, de l’action, des belle scènes et des combats d’escrime parfaitement bien réussis. Jean Marais soutient quasiment le film à lui tout seul et c’est peut être également ce qui en fait sa réussite. Un film à voir, 14 / 20.
Film d'aventures et adaptation du classique de Paul Féval avec un Jean Marais qui fait un Lagardère plutôt convaincant. La partie cape et épée s'accompagne de plusieurs passages comiques où sont mis en avant le personnage de Passepoil, interprêté par Bourvil, histoire que toute la famille soit contente. Le film constitue toujours un divertissement agréable.
Un superbe film de capes et d’épées… pour l’époque. Le scénario, qui suit l’œuvre célébrissime de Paul Féval père et fils, est une vraie perle de la littérature, et son adaptation ne lui inflige que les quelques amputations que le cinéma est forcé de faire, faute de longueur du métrage. La réalisation et les acteurs sont excellents, mais le style cinématographique n’a plus rien à voir avec les standards d’aujourd’hui : musique plate, théâtralisation à outrance, solennité incessante… Le film n’en reste pas moins très vivant et un divertissement de qualité que l’on peut regarder et reregarder avec plaisir.
Un des tous meilleurs films du genre, le duo Bourvil-Jean Marais tourne à son meilleur rendement, l'un incarnant la farce l'autre la classe et l'action ce qui nous donne un mélange du tonerre avec une superbe mise en scène, et des seconds rôles à la hauteur. Pour moi c'est LE film de référence sur l'histoire légendaire du bossu, simplement incontournable !
Magique ! Lagardère finit par épouser la jeune fille qu'il a lui-même recueillie et élevée, les 2 tourtereaux ont donc une cinquantaine d'années d'écart (considérant que Jean Marais avait 46 ans lors du tournage) et on y croit. Un tel délire ne serait plus possible aujourd'hui. Mais là est le charme de ces films d'antan, faits pour divertir et émouvoir en faisant appel (sans prétention moralisatrice) à quelques valeurs désuètes comme la bonté, la générosité ou la loyauté. J'adore !
Ce film est tout bonnement excellent gràce à des combats à l'épée convaincants, une histoire très sympatique, et des acteurs géniaux. Jean Marais est absolument exceptionnel, à la fois drole est charmeur et Bourvil impressionnant dans un rôle très gentil. L'histoire de vengeance est très bien menée, le rythme est correct et l'alternance entre combats et scènes plus intimistes est maîtrisée. Le dénouement est particulièrement réussi et l'humour ne manque pas. Plein de charme, bien chorégraphié, excellement interprété, ce film d'aventure est une réussite à tous les niveaux. La présence féminine donne encore plus de charme au film.
Une version nettement meilleure que celle qui a été tournée bien des années plus tard avec Daniel Auteuil. Les acteurs sont beaucoup plus crédibles et cela se rapproche plus de l'oeuvre de Paul Féval. En plus, il y a Bourvil, rôle du comique, qui a été éliminé dans l'autre version.
Sous la régence, Lagardère se déguise en bossu pour venger le Duc de Nevers assassiné par Philippe de Gonzague et rendre ses droits à sa fille. Le bossu est l’archétype du film d’aventure qui ont fait mon enfance. Les films français de cap et d’épée étaient légions à l’époque et celui-ci fait partie des plus remarquables. 50 ans ont passé depuis sa réalisation et son côté vieillot est très présent : - dans les costumes : trop proprets, trop bien repassés même après une heure de cheval, trop colorés - dans les trucages : les scènes de nuit filmé de jour avec assombrissement de l’image (mais les ombres restent) ; les scènes rapides accélérées artificiellement (on se croirait sur une PS) ;… - dans le jeu des comédiens : issu du théâtre, on est trop souvent dans le sur jeu… Mai le scénario est simple et attrayant… Il est agréable de se laisser entrainer dans cette aventure désuète… Nostalgie, nostalgie…
Une des premières collaborations du duo Jean Marais-André Hunebelle avant la série des Fantomas. Un bon film de cape et d'épée, énergique et porté par les interprétations toujours aussi réjouissantes de Jean Marais (parfait dans son double rôle de Lagardère et du Bossu) et de Bourvil (excellent comme d'habitude !). Un agréable divertissement d'antan comme personne n'est plus capable d'en faire de nos jours.