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Shephard69
244 abonnés
2 259 critiques
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5,0
Publiée le 28 août 2013
Un chef d'œuvre qui donne l'impression d'avoir assisté à un moment culte, anthologique du cinéma. Une référence incontestable aussi bien dans la mise en scène avec cette magnifique et prenante ambiance de huis-clos, ce suspense parfaitement travaillé. Les personnages sont extrêmement riches, complexes, fouillés, la tension psychologique est fantastique. Clairement une source d'inspiration pour quantité de polars futurs ?
En 1957, Sidney Lumet offrait son premier film au monde du cinéma avec un talent formidable. Humanisme et optimisme, tels sont les valeurs des héros de Lumet, ici incarné par Henri Fonda. Dans un huis-clos étouffant, ou un jury devra étre unanime quant à la culpabilté d'un adolescent accusé d'avoir assassiné son père, ce chevalier blanc sera le seul à ne pas vouloir assumer un role de bourreau, et sa décision de vie ou de mort sur le prévenu. S'engage alors un long combat moral, dans lequel les plus grandes valeurs humaines se verront opposées à la désinvolture, l'aveuglement, la haine et le mépris de certains membres du jury peu concernés par le sort d'un jeune Afro-américain. Mais le Juste, au plaidoyer humaniste, finira par convaincre chaque juré de l'innocence de l'adolescent. Lumet croyait en la dignité et la justice de l'Homme et mettait courageusement en cause la peine capitale.
Un film intense desservis par un casting époustouflant qui tient toutes ses promesses. Henry Fonda est comme d'habitude magistral devant comme derrière la caméra. La réalisation est quasi parfaite avec de nombreux plans séquences tous plus réussit les uns que les autres. Les dialogues sont captivant et l'ambiance parfaite. Sachant que la totalité du film se situe dans une seule et même salle, le défi était osé mais le résultat est puissant. L'histoire en elle-même n'a rien d'exceptionnelle mais la manière d'exposer les faits est remarquable. Une certaine claustrophobie tant physique que psychologique s'installe peu à peu, procurant une sensation d'enfermement saisissante. 12 angry men est également une réflexion profonde sur la justice : il ne la remet pas en cause, il évoque tout simplement les faits en les remaniant, les manipulant à sa guise. Le résultat est époustouflant. Sydney Lumet, pour son premier film, réalise un véritable chef-d'oeuvre qui n'a pas prit une ride. Un grand moment de cinéma.
un film parfait en tout point, un classique,un chef d'oeuvre, un grand film humaniste,les personnages, l'histoire et son déroulement n'ont aucune faille.L'un des plus grand rôle de henry fonda et l'un des sommets d'un de mes réalisateurs favoris le grand sidney lumet.
En parlant des grands, voilà le genre de dilemme auquel peuvent se retrouver 12 hommes, certes, en colère mais dont l'émotion ne doit pas faire oublier l'exigence de ''rationalité'' que le problème auquel ils sont confrontés fait appel.
Avec ce film de Sydney Lumet, je poursuis mon exploration des grands classiques du cinéma et franchement, c'est encore une très bonne surprise. Pourtant, cette fois encore, je craignais de m'ennuyer. « 12 hommes en colère » est un huis clos total ou 12 jurés délibèrent sur la culpabilité ou l’innocence d'un jeune homme que tout accuse du meurtre de son père. Il suffit qu'un seul juré ait un doute pour que tout soit remis en question... 12 hommes, 12 personnalités, 12 sensibilités différentes... Et le spectateur au milieu ! Au début on est curieux de savoir jusqu'où Henry Fonda, formidable, va s'entêter seul contre tous. Puis, petit à petit, ses arguments font mouches contraignant les autres jurés à revoir leur position, jusqu'au retournement total de la situation. Avec cette édifiante démonstration, S. Lumet nous fait toucher du doigt combien la vérité est fragile, combien les apparences sont trompeuses et combien nos erreurs peuvent être lourdes de conséquences. Le film, en noir et blanc, a vieilli mais le message est toujours aussi fort. Passionnant !
Encore une leçon de cinéma. Comment, avec pour seul décor une petite salle, une table et 12 chaises, réaliser un chef d'oeuvre percutant, brillant, intelligent, passionnant, etc... tout a déjà été dit. Car en plus de réaliser des prouesses techniques pour mettre en place un modèle de huis-clos (jeu des plans, utilisation des espaces, direction des acteurs...), Sidney Lumet propose une réflexion intelligente sur la notion de culpabilité et la fonction de jurés. Car la vie d'une personne est en jeu. Il va donc falloir prendre le temps nécessaire à la réflexion, prendre du recul sur les faits, analyser, réfléchir, débattre, convaincre, abandonner ses préjugés, oublier les animosités. Un véritable pamphlet contre la justice arbitraire et expéditive à deux vitesses qui demeure malheureusement toujours d'actualité aujourd'hui, particulièrement aux States. Le triomphe de l'intelligence et de la réflexion sur la force et la précipitation. Le pouvoir du débat serein et construit. Plus qu'un film, une leçon de cinéma et de vie.
Un chef d’œuvre, le mise à mort d'un être humain qui dépend de la voix de 12 hommes ! Le scénario est tout simplement renversant, malgré que le film soit sorti en 1957 et soit donc en noir et blanc ! Un seul homme réussi à convaincre les 11 autres, avec des arguments tout à fait remarquable ! De plus, on se sent vraiment dans l'ambiance de la salle dans laquelle sont enfermés nos 12 jurés ! Des dialogues parfait avec une véritable avancée sur le plan humain ! Chapeau...
VOILA enfin du vrai cinéma avec un petit budget sur la réalisation, Mais un Grand henry Fonda et un jeu d'acteur trés bien. tout les acteur son tré bien dan leur rôle, ex ( le mec qui veut voir son matche de baseball ^^) se film prouve que le réalisateur est un génie car tourné un film dans la même pièce avec le même sujet de conversation tout le long du film et plutôt dur, car il ne faut pas que le spectateur s'ennuie. et ses dans ce jore de film que l'on reconnait les grand acteur pour leur jeu et aussi les trés bon dialogue du réalisateur qui on bien été travailler sans rien laissé aux hasard.
Un huis-clos implacable, où le jeune Sydney Lumet fait déjà montre de ce qui sera sa force tout au long de sa carrière : direction d’acteurs au cordeau, intelligence de la mise en scène et vraie rigueur dans le regard porté sur une réalité sociale (ici le racisme latent d’une société dite avancée et l’éternel poids des préjugés dans la construction d’un point de vue). Quand il dispose d’un scénario brillant comme c’est le cas ici (malgré une petite tendance à l’édifiant), le talent de Lumet peut s’illustrer avec éclat. Il réalise l’exploit de maintenir le spectateur rivé sur son fauteuil face à 12 hommes discutant autour d’une table pendant 1h30. Lumet invente le film d’action en chambre.
Captivant ! Ce qui est intéressant dans ce film, c'est que l'on voit une belle palette de personnalités des jurés selon leur âge ou leur classe sociale. Le film "12 hommes en colère" montre bien que la place des jurés est délicate dans le système judiciaire américain. Leurs préjugés, leurs émotions par rapport à leur propre histoire, leurs indifférences, leurs personnalités peuvent bêtement faire basculer la vie d'un accusé. La prestation des douze acteurs est irréprochable. C'est un film pur, sans clichés durant lequel on ne s'ennui pas une seconde.
Un film maîtrisé de bout en bout, traitant de nombreux sujets de société, de moeurs, et qui joue donc fatalement sur certains clichés. Henry Fonda est brillant, tandis que la plupart des onze autres jurés surjoue. Mais tout ça est vite oublié, grâce notamment à un scénario et des dialogues très prenant. Le film n'est pas loin de l'excellence.
Un des plus grand classique du film policier-justice qui allait devenir la spécialité de Sydmet Lumet pendant des décennie. Huit clos réalisé de main de maitre sans aucun temps mort. Film qui a très bien vieillit.
C'est parfois difficile de critiquer un vieux film. Quand la société a changé, quand les styles ont changés. On peut se demander si le film était réellement polémique, dérangeur à l'époque. Aujourd'hui je le trouve faussement complexe, grossier en fait.