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    De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites
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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 801 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 septembre 2008
    Un très beau portrait de femmes… qu'ajouter d'autre ? les mots sont inutiles alors qu'il suffit de se laisser porter dans ce film sans longueur et avec beaucoup de charmes
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    909 abonnés 4 833 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2016
    Une femme plutôt amère et révoltée au cœur d'une comédie bouleversante et formidable. Quelle actrice.... Elle nous fait souvent rire mais c'est malheureusement contre son gré:
    "Ne te coiffe pas les cheveux aussi vite, tu vas nous électrocuter!!! A ce rythme tu auras pu tricoter des chaussettes!!!"
    Le thème est profond car il ne s'agit pas simplement d'une mère qui élève ses enfants seule, il s'agit de la façon dont une de ses filles moins exposée au rayonnement bouillonnant d'une femme "déglinguée" va s'épanouir et développer une mutation positive qui va l'aider à quitter certainement cette vie si triste. Vraiment beau film.
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2022
    C'est du côté de Cassavetes et de Rafelson que se situe ce film étonnant de Paul Newman, où son épouse Joanne Woodward compose un personnage dont le mal-être est d'une vérité troublante. Le cousinage avec celui que jouera Gena Rowlands l'année suivante dans "Une femme sous influence" est réel, tout comme l'intérêt porté par des cinéastes importants à une classe moyenne peu présente dans les films américains. La scène de la remise du premier prix à la jeune Matilda dans son collège et l'irruption surréaliste de sa mère, psalmodiant un discours totalement décalé, est inoubliable.
    aaber
    aaber

    14 abonnés 372 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2008
    Avec ce titre improbable et déroutant avant d'avoir vu le film et d'en saisir la signifiation, Paul Newmann nous donne une vraie leçon de cionéma, aboutie et sincère. Merci pour cela ! Et ta mère, Joyce ?
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2015
    La carrière de réalisateur de Paul Newman aura été mineure si on la compare à celles de certains de ses congénères comme Clint Eastwood , John Cassavetes ou Robert Redford mais les six films qu'elle comporte sont tous dignes d'intérêt, montrant la préoccupation de l'acteur pour les problèmes de son temps, sa volonté d'exorciser ses drames personnels ("L'affrontement") et son désir de réhabiliter le talent de sa femme que son immense carrière avait fini par éclipser. La présidence Nixon ne pouvait satisfaire un démocrate comme Paul Newman qui profite donc de l’adaptation d’une pièce de Paul Zindel pour dresser le constat assez amer d’une Amérique qui se réveille avec la gueule de bois après le rêve consumériste des années 50/60 auquel ont succédé les années de la libération hippie. Béatrice a traversé ces deux périodes pleine d’un espoir un peu fou et se retrouve à quarante ans divorcée avec deux filles à sa charge et sans emploi fixe. Newman n’est pas le seul à l’orée des années 1970 à s’interroger sur la place de la femme dans une société américaine en crise, Scorsese dans «Alice n’est plus ici » (1974) et, Martin Ritt dans « Norma Rae » (1979) sont comme lui à douter de la réalité de l’indépendance apportée par la libération sexuelle féminine encore toute récente. Mais le regard de Newman est sans conteste le plus sombre. Outre le côté sordide de la maison où vit la fratrie, l’apparence de Béatrice montre une femme prématurément vieillie qui progressivement semble renoncer à regarder l’avenir comme la promesse d’un possible bonheur. La métaphore sur l’influence des rayons gamma montre bien qu’il sera difficile pour les deux filles de Béatrice de se dessiner un horizon dans un environnement aussi plombant. L’aînée, Ruth est déjà à son corps défendant la copie conforme de sa mère et semble devoir emprunter le même chemin tortueux et douloureux. Newman qui est aussi très engagé politiquement n’oublie pas que Nixon a choisi de conduire l’Amérique dans le bourbier vietnamien plutôt que d’accompagner les mutations sociétales et économiques qui secouent un pays désormais en train de s’éloigner de la promesse faite à tous les émigrants venus jusqu’au début du siècle dernier dans ce grand territoire en quête d’un avenir meilleur. La petite Matilda jouée par Nell Potts la fille de Paul Newman et de Joanne Woodward, élève appliquée, férue de science se verra décerner le prix de son école pour son étude sur l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites comme l'indique le titre du film . Elle représente sans doute aux yeux du metteur en scène la lueur d’espoir vers un monde qui peut encore espérer dans l'avenir non sans devoir se prémunir de la confiance aveugle accordée jusqu'alors un aveuglément à un progrès technique qui présente aussi ses dangers comme le rappelle la mort du lapin dont il n’est pas clairement précisé dans le film s’il a été tué par Béatrice ou par son exposition aux rayons gamma. Comme le voulait son époux admiratif de son talent, Joanne Woodward porte tout le film sur ses épaules n’hésitant pas à briser l’image glamour que la jeune starlette des années 1960 avait projeté dans les magazines en compagnie de son nouvel amoureux . La récompense viendra au bout de tous ses efforts pour l’actrice avec le Grand Prix d’interprétation à Cannes.
    DarioFulci
    DarioFulci

    83 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2010
    Une femme élève seule ses deux filles. L'amertume se confronte à la vie qui s'ouvre aux adolescentes.
    Quel beau film. On ne comprend pas qu'il ait pu tomber dans l'oubli. La délicatesse avec laquelle Paul Newman filme la décrépitude d'une femme pleine de rancœur, la sensibilité des adolescentes nous étonne et nous touche. C'est parfaitement écrit, filmé et dirigé. Les actrices sont impressionnantes, au premier d'elles Joanne Woodward qui est à la fois aigrie et pleine d'amour. Magnifique.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 149 abonnés 7 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2011
    Né un 26 janvier 1926, c’est aussi un 26 qu’il tira sa révérence au monde entier. En effet, Paul Newman s’est éteint il y a quelques jours de cela (le 26 Septembre 2008), à l’age de 83, des suites d’un cancer.
    Tout le monde le connait en tant qu’acteur (notamment dans Butch Cassidy et le Kid - 1969 & Luke la main froide - 1967), mais peu de gens savent qu’il avait aussi réalisé des films, dont celui-ci qui est son deuxième long-métrage (en réalité c’est son troisième mais il a renié Le Clan des irréductibles - 1971). Avec De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites (1973), Paul Newman nous retranscrit à la perfection le quotidien d’une famille Américaine des années 70. Peu d’argent en poche et deux filles à élever, Béatrice Hunsdorfer est une mère de famille divorcée et profondément blessée par la vie.
    Dépassée par la dureté de la vie et ce qui l’attend, peur de ne pas subvenir aux besoins de ses enfants, cette femme d’une quarantaine d’années donne l’impression d’être névrosée ou écoeurée de ce qu’elle est devenue. Dans la lignée de Alice n'est plus ici (1975) de Martin Scorsese. Paul Newman nous offre là un très beau portrait, où l’interprétation remarquable de Joanne Woodward (sa femme à la ville) prime avant tout (elle remporta le Prix d'Interprétation Féminine lors du 26ème Festival de Cannes).
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    68 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2015
    Très beau film "profond" sur une maman qui ne s'en sort pas avec ses deux jeunes filles ados.
    Étouffée par ses problèmes matériels, elle ne perçoit plus l'essentiel: comment aimer ses filles, les écouter, faciliter leur épanouissement.
    Elle est pourtant de bonne volonté et l'une de ses filles trouve sa voie...grâce à l'enseignement...drôle parfois, surtout poignant!!!! comme dans Stella, (Sylvie Verheyde)..
    lucyinthesky4
    lucyinthesky4

    225 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2008
    Un film d'une sensibilité poignante, porté par des actrices exceptionnelles. Paul Newman ne sombre jamais dans les facilités qu'on pourrait attendre de son sujet et livre une œuvre cruelle à bien des égards mais porteuse d'un véritable espoir. Magnifique.
    norman06
    norman06

    292 abonnés 1 595 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2008
    Comme son contemporain Robert Redford, Newman préfère casser son image glamour de séducteur en filmant des personnages écorchés en proie au doute et à la névrose dans des productions éloignées du confort narratif et visuel hollywoodien.
    Le charme fou qu'exerce cette adaptation d'un roman se poursuit bien après la projection. Newman prend le temps de filmer les petits moments de l'existence et les bizarreries du quotidien (désopilante séquence d'une voisine entrevue par la fenêtre et que l'on croit morte alors qu'elle s'est assoupie).
    Portrait d'une enfant déchue ? Cette œuvre s'inscrit en fait dans la lignée d'un certain cinéma de la femme américaine des seventies : en passant de la transe à l'hystérie, sans céder aux sirènes du cabotinage Actor's studio, Woodward compose un personnage proche de celui d'Ellen Burstyn dans ''Alice n'est plus ici'' ou surtout de Gena Rowlands dans ''Une femme sous influence''.
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2010
    Derrière son titre rebutant, ce film intimiste nous présente à la fois une vision très intelligente de la situation d'une femme seule aux difficultés financières dans une société machiste et matérialiste et une histoire touchante construite autour de ses relations particulièrement émouvantes qu’elle a avec ses deux filles, l'une rebelle et l'autre plus timide. C’est bien ce personnage tragicomique, magnifiquement interprétée par Joanne Woodward, la femme de Paul Newman qu'il met parfaitement en avant, nous dévoilant ainsi toute la sensibilité de sa mise en scène.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 362 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 octobre 2021
    Paul Newman avait déjà dirigé Joanne Woodward et leur fille Nell dans Rachel, Rachel, puis il les a dirigés dans De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites dans lequel Woodward joue le rôle de l'irascible chef d'une famille dysfonctionnelle. Le titre fait référence à un projet scientifique de la fille cadette et sert également de métaphore à l'effet de la société sur le personnage de Woodward. Tout objectif qu'elle poursuit sera presque certainement entravé par son instabilité. En fait elle et ses filles ne peuvent pas s'intégrer au monde qui les entoure. L'épilepsie et l'attitude rebelle de la fille aînée (Roberta la fille d'Eli Wallach) semblent la condamner à répéter la vie de sa mère tandis que la fille cadette trouve du réconfort dans son lapin de compagnie. J'ai aimé tous les films dans lesquels j'ai vu Joanne Woodward et ce film ne fait pas exception. Elle incarne la Béatrice mécontente qui essaie de faire ce qu'il faut mais dont les défauts font obstacle à tout. Nell la fille de Paul Newman qui apparaît désormais sur la couverture des produits Newman's Own aux côtés de son père est également très impressionnante dans le rôle de la jeune fille idéaliste. Ce film est un très bon film...
    titusdu59
    titusdu59

    59 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2011
    La fin, à contre-courant du reste du film est assez décevante, et l'humour à la fois doux et acide est trop répétitif. Mais après tout, n'est-ce pas le quotidien même, que la redondance de nos faits et gestes ? Voilà ce que filme Paul Newman: l'histoire quotidienne d'une femme et de ses deux filles. Et si l'histoire est déjà réaliste, on ne peut que penser que le célèbre acteur a mis une part de sa vie dans son film, pour ne le rendre que plus crédible. Et c'est là sa force. Alors, évidemment, le cinéma, c'est de la fiction, et là, ce film au titre interminable a peut-être un aspect trop documentaire, car il laisse parfois son intrigue de côté. Mais le reste du temps, c'est plutôt bien fait, et toujours empreint de poésie. Derrière la trame tragique se cache un courant presque merveilleux. Les couleurs sont magnifiques, la musique l'est tout autant, et ces relations qui existent entre ces trois protagonistes sont plutôt bien vues, car réalistes, mais elles ont également quelque chose d'extraordinaire. Un bien beau film.
    stillpop
    stillpop

    74 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2012
    L'histoire du titre le plus long ou presque de l'histoire du cinéma, ou comment être sûr de faire un film culte et maudit, par Paul Newman.
    De la part d'un homme à qui la vie a souri, le sujet extrêmement triste du film étonne beaucoup. Et il faut un peu de temps avant de comprendre que ce n'est pas un exercice de style ou une lubie. On peut même dire qu'il faut attendre la remise des prix pour comprendre l'humilité de Paul Newman face à son sujet. A force de rajouter des anecdotes ou un peu d'humour pour sauver le mélodrame des larmes, on arrive à ne pas bien saisir l'extrême de la situation.
    Encore qu'il ne s'agit pas vraiment de folie, juste des ravages de la solitude atroce et déprimante des personnages un peu en marge, un peu extravagant qui étaient et sont toujours repoussés par la société puritaine et moraliste des années 60.
    La misère sentimentale, monétaire et presqu'intellectuelle de cette petite famille recomposée (je parle du lapin bien sûr) fait peine à voir, mais les péripéties et les bons mots font oublier à quel point la violence de cette mère borderline peut faire des ravages. L'intérêt moral du film est de montrer que chacun peut passer son temps à se lamenter ou à se forger une personnalité et épanouir son talent malgré tous les affronts, même si l'on sait bien que ce petit génie des sciences naturelles n'en sortira pas indemne. Surtout, quand on choisit les sciences ou les chiffres, c'est toujours que les humains vous ont un peu, sinon énormément déçus.
    Le roman de base semble très réaliste et logique, ce que le film ou l'image dilue un peu, mais c'est finalement plus facile à digérer. Les acteurs, Woodward en premier lieu, sont assez impressionnants, l'image est parfois contemporaine, parfois simple, mais jamais à côté de la plaque. Il faut dire que c'est peut-être plus simple de travailler avec sa femme et sa propre fille ! Le visage de Woodward est d'ailleurs fascinant, on ne peut s'empêcher de penser aux yeux et à l'ossature de la « gueule » de Paul Newman. Les côtés fatiguants des films réalistes sur la misère (je pense aux Dardennes) sont ici gommés par la beauté de Woodward et la haute tenue cinématographique de l'ensemble, c'est aussi ça, le cinématographe ... de qualité.
    L'épisode de la mémé qui biberonne à la bière permet de faire un break et de relativiser les malheurs d'autrui, mais dans l'ensemble, ne pensez pas aller voir un film divertissant pour un samedi soir sympa sur la terre.
    Le film est daté par le look, les voitures et une certaine mentalité américaine triomphante aujourd'hui disparue à force de crises économiques et sociétales. Cependant, l'essentiel, affronter la solitude en étant chargée de famille était en avance sur son temps, il est donc parfaitement en phase avec les années Sarko. Travailler plus pour gagner moins, voir moins sa famille, devenir une paria simplement parce qu'on est différente, tout y est.
    Bref, thanks to The Filmo, deux films essentiels des années joyeuses en une semaine, bon, il est temps de voir des films d'aujourd'hui maintenant !
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    220 abonnés 1 596 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2013
    Derrière ce titre pour le moins original, De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites, il y a le portrait d'une mère qu'on aurait pu trouver dans un film de John Cassavetes, sous les traits de Gena Rowlands. Une mère borderline, qui tente vainement de contrôler une vie qui lui échappe, une mère courage et une mère indigne malgré sa bonne volonté. Tout en nerfs, sans jamais basculer dans l'hystérie facile, Joanne Woodward donne à son personnage d'écorchée vive, rugueuse et fragile, une dimension infiniment pathétique. Quant à Paul Newman, derrière la caméra, il porte sur l'histoire du film et sur les personnages un regard sensible et tendre. Sans esbroufe, il réussit un dénouement à la fois cruel et qui serre le coeur.
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