Derniers Avis sur Charlie, mon héros

Une VF qui fait rencontrer des sommets du doublage : Richard Darbois, Jacques Frantz et Philippe Peythieu, en grandes formes. Rien que ça. Cette VF jouissive sera le meilleur souvenir de ce Charlie, mon héros. Autrement, cette animation se démarque par la tristesse de son intrigue, par l'implacable réalité morne et désespérée des bas-fonds des villes. Charlie est ainsi un chien qui s'enfuit du couloir de la mort dans une fourrière (qui ressemble méchamment au camp de La Grande Évasion) mais qui se voit quand même spoiler: tué
par Carcasse, son ancien associé de casino (qui veut garder tous les bénéfices pour lui). Mais spoiler: Charlie n'a pas dit son dernier mot, et revient sur Terre pour arracher des griffes de Carcasse une fillette qui est son esclave...pour l'exploiter à son tour.
Et bonne nuit, les petits. On vous épargne la fin du chien, si vous n'avez pas encore attrapé la déprime, cela vous achèverait. Mais voilà, Charlie, mon héros est un Don Bluth pur jus, il nous le rappelle sans arrêt, avec sa dénonciation frontale des laissés-pour-compte, des milieux sordides (il faut voir les courses avec les parieurs qui ne gagnent finalement jamais rien ou sont malheureux même les mains pleines, les prostituées défigurées par la fatigue de leur métier, les patrons véreux, l'utilisation d'enfants à des fins lucratives... On ne nous épargne rien), avec son design qui refuse les belles gueules, avec sa tristesse infinie qui s'oppose aux scénars sirupeux de chez Disney (si vous cherchez une happy-end, demi-tour droite...). On sera moins fan du croco, assez grossier, assez facilement écrit pour une fin expédiée, et dont la chanson rejoint celles déjà oubliables du film. Si vous n'avez pas grandi avec, Charlie, mon héros sera un bon cru, solide, de ce que Don Bluth peut produire, mais vous décevra peut-être par son écriture foutraque et ses chansons ratées, tandis que son honnêteté et son refus d'enjoliver le quotidien des quartiers sales sont des audaces inédites pour un film jeunesse. Et puis, il y a la VF, et là, on n'a plus rien à dire.

Mon dessin animé d'enfance préféré avec Brisby et le petit dinosaure. J'aime cette ambiance sombre, ces personnages et ces thèmes peu communs.

Un film plein de bons sentiments mais sur une mode gangster peu réjouissante, les dessins et l'ambiance peu agréables, peu enfantine malgré les toutous et la fillette font que cela ne concurrençait pas tellement les meilleurs Disney du moment.

Ce film a bercé mon enfance 🥰
Tendresse avec des morales malgrés des protagonistes pas très Corrects au final l’amour change les voyous en héros je ne trouve pas ce film enfantin à regarder à tous les âges comme brisby et le secret de nimh ou le roi lion petit pied aussi pleins de messages cachés on en fait plus des comme ça c’est dommage

« Charlie, mon héros » est un film réalisé par le très talentueux Don Bluth, à qui l’on doit « Brisby, le secret de NIMH », « Fievel et le Nouveau Monde », « Le petit Dinosaure et la vallée des merveilles », et le futur et très réussi « Anastasia ». Je me souviens d’avoir vu ce film plusieurs fois quand j’étais enfant, je possédais la VHS, et j’en gardais un fort souvenir, notamment à cause de l’ambiance générale, très sombre, et même glauque. À cette époque, je ne comprenais pas très bien le scénario, si ce n’était ses grandes lignes : une orpheline qui recherche une véritable famille, et un chien destiné au paradis ou aux enfers, selon ses agissements sur terre. Maintenant que je l’ai revue avec mon regard d’adulte, je comprends que le scénario est bien trop confus pour qu’il puisse être compris par un enfant, d’autant plus que le vocabulaire et les dialogues utilisés n’aident pas à la compréhension. Il y a trop d’idées, et souvent elles ont du mal à fonctionner entre elles. Un manque d’homogénéité qui n’enlève rien à la qualité de l’animation, aussi, les décors et ambiances sont envoutants, les personnages éveillent la curiosité, et enfin, l’histoire est parfaitement originale, du jamais vu dans l’animation américaine. Je vous conseille donc ce film, même s’il n’est pas exempt de défauts.

Un autre exemple du talent intemporel du maître Don Bluth. A l'instar de Fievel Et Le Nouveau Monde et de Le Petit Dinosaure Et La Vallée Des Merveilles, Charlie Mon Héros ou Tous Les Chiens Vont Au Paradis (titre québécois, que je préfère, traduisant littéralement le titre original : All Dogs Go To Heaven) eu le malheur de sortir 3 jours après le film marquant la "renaissance" de Walt Disney : La Petite Sirène. Si je met renaissance entre guillemets, c'est sans doute à la faute d'un film ayant de nombreux défauts à commencer par son héroïne. Enfin, suite à ce retard, le film fut un échec en salle mais permit de se rentabiliser suffisamment lors de sa commercialisation en VHS. On est sûrement face au plus mature de tous les films de Don Bluth. Largement plus que TITAN A.E qui sortira une décennie plus tard. L'idée d'avoir comme sujet principal le deuil et la mort est très intéressante. Charlie est un personnage complexe, déjà par le fait qu'il ne correspond pas aux traditionnels héros du réalisateur où de la compagnie au grandes oreilles. En effets le seul intérêts de Charlie dans ce film, c'est l'argent ce qui nous amène forcément à une critique de l'argent et des différents échelles sociales. Critique accentuée par le formidable personnage d'Anne Marie. Probablement mon personnage préféré de Don Bluth, avec Petri de Le Petit Dinosaure Et La Vallée Des Merveilles et l'affreuse Reine des Trolls dans Le Lutin Magique. Anne Marie est largement plus touchante que Penny dans Les Aventures De Bernard Et Bianca. Et pourtant, dieu sait ce que Penny m'a fait pleuré. Et pource qui est des décors, OH MY GOD qu'est de que c'est magnifique. Il ya un énorme soucis du détail afin de retranscrire la Nouvelle Orléan au mieux possible.
Cependant, si je dis que le film ayant fait le succès de l'année 1989, La Petite Sirène, est truffé de défauts, Charlie Mon Héros souffrent de petites anomalies que je ne peux laisser passer. A commencer par le chansons qui, hormis Au Paradis qui est sublime à regarder, sont un véritable chaos auditif, aussi bien en VO qu'en VF.
Au final, La Petite Sirène et Charlie Mon Héros aurait dû avoi un même succès. Car ses deux films se complètent aussi bien en qualités qu'en défauts. Les chansons de La Petite Sirène sont fabuleuse, mention spéciale pour Pauvre Ame En Perdition de Ursula qui est un bien meilleur méchant que Carcase. Mais les persos de Charlie Mon Héros sont bien mieux que ceux de La Petite Sirène (hormis Ursula donc)...

J'avais beaucoup aimé, étant enfant. Surtout le message "Plus tu donnes et plus tu recevras". Plus de 20 ans après, il y a toujours du plaisir à le voir, par nostalgie. J'aime toujours l'histoire, très bien, l'humour est moyen, les chansons, idem. Mais j'aime bien les personnages et l'univers années 20-30. On y voit également l'Enfer et le Paradis pour les chiens. Attention, le film est sombre et triste. Il traite de la mort mais aussi de la rédemption. Il est vraiment pas mal, mais davantage destiné aux enfants après un contrôle parental.

Ce dessin animé est une plaie ! Décidément je trouve que Don Bluth n'est pas très inspiré. Truffé d'humour (absolument pas drôle!), cliché, lourd... tout est réuni pour une bonne après midi d'ennui ! Le chien n'est pas attachant et on ne se prend pas au jeu ! Rien ne vaut un bon Disney ! Snif !

Beurk ! Ca dégouline de niaiserie, de bons sentiments, de clichés : les petits toutous qui sont bons, les gros durs qui sont méchants ! Charly qui n'est finalement pas drôle pour un sou au final, le final ne m'a pas plu non plus ! La mignonne petite fille clichée, la maison pas magique ! Voila, quand j’étais petit je trouvais déjà ce dessin animé d’une nullité effroyable, et encore plus aujourd’hui ! Ça pue l’idéologie primitive chrétienne, le bien et le mal ! Bref à ne surtout pas donner aux enfants, ce n'est qu'un bon dessin animé catholique, comme d'habitude !

Un aspect touffu et confus pour ce dessin animé qui n'en est pas moins agréable parce que la légèreté, non dénuée de tendresse, étouffe toute mièvrerie et fait de l'ensemble un divertissement survitaminé mais pas dénué de profondeur.
Plus que l'histoire qui a le mérite tout de même d'avoir un contexte original jazzy années 30 sauce Nouvelle-Orléans et aussi celui d'aborder l'air de rien des thèmes assez audacieux pour un film pour enfants notamment ceux de la mort et de la rédemption, ce sont surtout les personnages qui retiennent l'attention en particulier celui de Charlie, chien malhonnête, menteur, hâbleur mais ayant un très bon fond donc inévitablement attachant.
Donc divertissant, tendre, tonique, profond, aucune raison de se priver de ce beau dessin animé.

Un des films de Don Bluth les plus reussis. Il contient tous les ingredients qui font de lui un tres bon divertissement du realisateur ; des dessins magnifiques (comme toujours chez Don Bluth), des personnages attachants (Anne-Marie l'orpheline est sympathique, on souhaite qu'elle trouve une famille), une absence totale de manicheisme (Charlie est un anti-heros de prime abord peu empathique, son ami Gratouille pas toujours tres amical non plus), une musique certes discrete mais efficace, une ambiance sombre unique parfois terrifiante (le cauchemar de Charlie), des themes forts comme l'amitie, le partage, l'exploitation des autres pour un interet personnel, la trahison, la vengeance...Carcasse le bulldog mafieux est un mechant unique dans le sens ou c'est la premiere fois qu'un personnage de dessins animes pour enfants sort des grossiertes (pas bien mechantes ceci dit). Il est machiavelique a souhait.
Le doublage est egalement tres bon. La voix du grand Richard Darbois colle parfaitement au personnage principal, les doubleurs de Gratouille et de Carcasse aussi.
Point negatifs ; quelle est l'utilite reelle de l'alligator dans l'histoire ? on se demande aussi comment Charlie peut parler avec lui puisque dans l'histoire les chiens ne peuvent communiquer qu'entre eux (prouve par le passage avec les chevaux ou le heros demande a la petite de parler avec eux car il ne peut pas les comprendre)...bref certaines incoherences demeurent.

Conclusion : un dessin anime d'excellente qualite aux personnages haut en couleurs, un anti-heros original et une ambiance sombre unique (pas destine aux tout petits cependant a cause de scenes particulierement terrifiantes comme le passage sur l'enfer et la fin).

Avec "Le petit dinosaure et la vallée des merveilles", ce film, "Charlie, mon héros" est l'autre chef d'oeuvre de Don Bluth ayant marqué mon enfance et que j'ai redécouvert récemment. Avec ce film d'animation, il imprime sa propre marque, bien différente de celle des studios Disney par lequel il est passé. Ici, le film a pour héros un chien nommé Charlie, qui est, au contraire des héros de Disney se distinguant par leur gentillesse, quelqu'un de roublard, individualiste, intéressé. Sa rencontre avec une petite orpheline qu'il protège pour veiller sur ses intérêts à lui face à son ennemi, Carcasse, provoquera en lui un conflit intérieur et l'amènera finalement à trouver la rédemption. On a donc affaire à un film plus sombre, plus chaotique, où le bien côtoie le mal ou l'indifférence chez les personnages. La quête de la rédemption du héros, savoir s'il terminera sa vie au paradis ou en enfer, le fil narratif du film, le rend très attrayant et vraiment original pour un film d'animation. Sinon, rien à dire en ce qui concerne les graphismes, qui sont bien pour l'époque ou les voies françaises, celles-ci sont géniales ! En bref, c'est un film d'animation que je trouve sublime et que je conseille de voir.

Un excellent dessin animé qui a bercé mon enfance !
L'environnement de l'histoire diffère du monde cucul la praline de Disney.
On identifie le héros, Charlie, comme étant une personne cupide, égoïste et charmeur.
Le tout se passant dans un monde assez concret où jalousie, avidité et vengeance sont omniprésentes mais où l'amour sait s'élever à la première place.
Une belle histoire, des personnages attachants et pour ma part, beaucoup de souvenirs.

Film d'animation des studios Disney, "Charlie, mon héros" est plutôt destiné à un public enfantin mais peut aussi émouvoir un public plus adulte. Charlie, un chien roublard et escroc est assassiné par Carcasse, un affreux Bouledog. Charlie revient sur terre et se lie d'amitié avec une petite orpheline. Comme quoi, c'est facile de s'attacher aux animaux. Le tout dans une ambiance jazzy de la Nouvelle-Orleans des années 30. Sorti en 1989 et éclipsé par "La petite sirène", le film de Don Bluth reste tout de même un bon divertissement plein de tendresse. Peut être légèrement inférieur à d'autres productions des Studios Disney, "Charlie, mon héros" est tout de même un dessin animé culte.

Fort du succès de son dernier long-métrage Le Petit Dinosaure et la Vallée des merveilles, Don Bluth et son fidèle acolyte Gary Goldman donnèrent naissance un an plus tard à Charlie, mon Héros, mettant en scène une bande de chiens un peu crapules, ainsi qu'une jeune orpheline capable de parler aux animaux. Mais à sa sortie en 1989, le film se heurta à une concurrence féroce de la part des studios Disney avec La Petite Sirène, qui marque une véritable renaissance pour la firme aux grandes oreilles. Conséquence: un succès assez discret au box-office pour Charlie, bien que celui-ci rencontra finalement la reconnaissance méritée lors de sa sortie en vidéo. Car derrière son titre français un peu bateau, on découvre finalement en Charlie, mon héros une originalité assez insoupçonnée, tant dans la manière dont y est dépeinte la vie, l'ambiance générale, que dans le caractère de ses personnages. Charlie lui-même d'ailleurs apparaît en premier temps plus comme un anti-héros que comme un modèle de vertu. Roublard, voleur et même manipulateur, le canidé semble n'être intéressé que par l'appât du gain, se servant des facultés d'Anne-Marie pour gagner des paris, sans se soucier du besoin de stabilité familiale de la jeune orpheline. Si Charlie reste un clébard sympathique qui va finir par emprunter le droit chemin en se prenant d'affection pour la petite, Don Bluth fait ici preuve de subtilité en nuançant son personnage principal, s'éloignant ainsi du manichéisme exacerbé souvent présent dans les productions pour enfants. Les thèmes rencontrés au cour du récit sortent également des sentiers battus, plus sérieux que de coutume. Ainsi, en plus des thèmes de l'amitié et la fraternité, chers au réalisateur, sont abordés ceux de la mort, de la vengeance, de la rédemption, du profit personnel... Assez rare également pour un dessin animé de mettre autant en avant certains vices, celui de la luxure bien sûr mais aussi celui de l'alcool, à l'image d'une scène où Charlie est complètement beurré. Le ton sombre des couleurs et les décors vont également dans le sens d'une ambiance crapuleuse, immorale, où les jeux et les paris sportifs s'accompagnent de quelques bières et d'un peu de tricherie. Quelques grossièretés surprenantes pointent également le bout d'leur nez, même si ça reste léger et acceptable pour un jeune public. Car ne vous y trompez pas, Charlie mon héros demeure un film pour enfant malgré tout, tantôt morose tantôt jovial, avec de l'humour, de la tendresse, des morales gentillettes pas vraiment inédites (l'importance de partager, de se soucier des autres et de ne pas être égoïste), ainsi que quelques chansons réussies. Le rythme y est efficace, les dessins soignés, sans oublier la qualité du doublage français, avec en tête l'excellent Richard Darbois pour la voix de Charlie, et Jacques Frantz (doubleur de Robert De Niro, Mel Gibson) pour Gratouille, le teckel soucieux et attachant. Si le film n'est pas épargner par quelques clichés (le gros vilain de l'histoire est un pitbull), la scène finale surprend elle par sa force dramatique, ne ménageant aucunement le spectateur qui, selon son degré de sensibilité, n'aura plus qu'à aller se morfondre dans un paquet de kleenex. En conclusion, Don Bluth, ex-dessinateur de l'écurie Disney, signe ici un dessin animé trépidant et pas si conventionnel que ça, qui parviendra à séduire autant les chérubins que leurs parents, chacun pouvant en faire une lecture différente. A voir ou à revoir.