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    Mickey One
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    9 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 088 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 août 2016
    Le film le plus étrange, le plus confus, et le plus expérimental du grand Arthur Penn. La fuite en avant d'un artiste de cabaret, qui se clochardise peu à peu, dont les motivations semblent plus qu'obscures. Une vague réminiscence de la Nouvelle Vague française, couplée à l'ambiance des films noirs pour une oeuvre paranoïaque et kafkaïenne, qui a quelque chose de fascinant dans sa volonté suicidaire. A sauver : la photo, superbe noir et blanc, et les impros au saxo de Stan Getz. Warren Beatty n'est pas très bon et c'est compréhensible dans le sens où il n'avait aucune idée de ce qu'il jouait. Moins de trois ans plus tard, Penn et Beatty se retrouvaient pour Bonny and Clyde. Une toute autre dimension.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2012
    Curieux que ce "Mickey One" avec ses ruptures de ton et ses personnages aux motivations pour le moins ènigmatiques qui semblent ouvrir la porte à un cinèma U.S en totale libertè! La maîtrise d'Arthur Penn n'est plus à dèmontrer mais il n'a pas rèussi ici THE film sur la Nouvelle Vague! Son oeuvre donne une impression de dèjà vu (on pense notamment au "A bout de souffle" de Godard) et vient un peu tard même s'il traite du côtè de la paranoïa! Se laisse voir cependant grâce au mètier de Penn et à l'interprètation très charismatique de Warren Beatty, une sorte de Monty Clift qui va tenter de refaire sa vie en fuyant des racketteurs! il y a un parti pris dèroutant au premier abord (la scène d'ouverture dans le sauna) puis "Mickey One" se dèconstruit rapidement en dèconcertant le spectateur dit standard! Le plan final d’un Warren Beatty jouant du piano est fascinant mais ne nous en apprend pas davantage sur son personnage! Voilà qui donne au final un film inattendu de la part d'Arthur Penn...
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 août 2016
    Arthur Penn signe un film déroutant par son rythme et sa forme, avec une multitude de ruptures narratives et d’associations d'idées, un projet ambitieux mais inégal. Autant "Mickey One" est réussit sur le plan de sa dimension kafkaïenne, avec ce personnage qui croît être persécuté mais dont on ne saura jamais vraiment par qui et si cette menace est réelle, autant il est superficiel quand il filme les laissés-pour-compte, sur qui il ne dit finalement rien de concret, ou quand il se risque à mettre en scène des visions felliniennes dont le sens reste assez incompréhensible. Porté par un Warren Beatty encore une fois fascinant, "Mickey One" est un objet de cinéma singulier, intéressant et traversé par quelques belles idées mais qui demeure inabouti.
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 382 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2018
    Ce film tourné en N&B, bien que l'ayant été au milieu des années 60, est très original dans son histoire et sa construction. L'intrigue qui repose sur le personnage de Beatty, un jeune artiste qui doit tout quitter pour une étrange histoire liée à la mafia, se retrouve perdu, se sentant traqué , persécuté et n'arrive pas à se reconstruire jusqu'à l'arrivée d'une femme, Stewart. Ce film est un mélange de genre, de la parodie au polar en passant par la comédie. On ne sait pas toujours sur quel pied dansé ce qui le rend sensiblement difficile à suivre. C'est sinon du burlesque au moins du surréalisme dans une certaine mesure.
    JacksVDL
    JacksVDL

    16 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2020
    1/ Pour la beauté de la photo. Les nombreux gros plans, notamment sur le magnétique Warren beatty, sont splendides ;
    2/ Pour la volonté d'A. Penn de ne pas en dire trop sur le fin mot de l'histoire. Afin de nous laisser partager la paranoïa (ou non) du personnage principal.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2014
    Arthur Penn, réalisateur légendaire de "Little big man" venait du théâtre et était entré relativement tard dans le monde du cinéma avec "Le gaucher" (1958) qui offrait une vision assez décalée du mythe de Billy the Kid . Très admiratif du cinéma d'auteur européen, il obtient après le succès de "Miracle en Alabama" carte blanche de la Columbia pour réaliser à budget limité son propre film "Nouvelle Vague". Tourné en décors réels avec un minimum de dialogues, "Mickey One" suit le parcours d'un jeune comique de cabaret qui après avoir mené grand train sur le compte de la mafia se trouve obligé de fuir à Chicago pour échapper à ses créanciers qui ont décidé de lui briser les reins pour dompter sa morgue. Sans parole, par une succession de très courtes saynètes imagées, Penn parvient fort habilement à brosser le propos de son film lors du générique où il nous est donné en sus, le plaisir intense mais bref, d'admirer la très charnelle Donna Michelle, Miss Playboy de l'année 1964. Penn, pris dans son trip "Godard", continue sur le ton très distancié de son entrée en matière ce qui a progressivement l'effet de nous laisser à distance d'une intrigue assez ténue. Alors qu’il avait à sa disposition le matériau pour un film noir empreint de paranoïa, mais de facture plus classique, Penn a visiblement choisi de se concentrer sur l'aspect formel de son film, ne permettant pas au tout jeune Warren Beatty encore débutant d'échapper à l'étalage de tous les tics acquis à l'Actor's studio. Pour toutes ses digressions un peu chichiteuses, le film peut paraître prétentieux mais sa galerie de portraits, notamment les imprésarios joués par Hurt Hatfield et Jeff Corey, contribue à le rendre sympathique. Au passage on soulignera le très beau noir et blanc de l'opérateur français Ghislain Gloquet collaborateur habituel de Bresson, Becker ou Resnais. Décidemment Arthur Penn tenait vraiment à rendre un hommage à la France qui avait très bien accueilli ses deux premiers films. Warren Beatty et Arthur Penn se retrouveront deux ans plus tard pour "Bonnie and Clyde" qui sera pour les deux hommes le sommet de leur carrière. A noter enfin la présence touchante de Franchot Tone, ancienne grosse vedette des années trente ("Les révoltés du Bounty" Frank Lloyd, 1935) prématurément vieilli qui mourra trois ans plus tard.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2018
    Porté par un Warren Beatty au charisme fou, ce film peu connu d'Arthur Penn fut très critiqué au moment de sa sortie aux États-Unis pour son côté abscons et trop "européen". Inspiré par la Nouvelle vague, ce long-métrage au scénario éclaté, à entrées multiples et que l'on peut interpréter de différentes façons, est une superbe œuvre sur la paranoïa et la folie, dans laquelle on se laisse plonger sans peine. Sa photographie noir et blanc est magnifique et donne lieu à de nombreux plans à la beauté formelle saisissante.
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2017
    Arthur Penn connaît un début de carrière mouvementée où, en plus d'avoir déjà travaillé pour le théâtre et la télévision, il conseille le candidat J. F. Kennedy et débute à Hollywood. Après les réussis Le Gaucher et Miracle en Alabama, il propose Mickey One, où il confit à Warren Beatty le rôle d'un comique qui fuit la mafia.

    Arthur Penn n'est déjà plus en odeur de sainteté avec Hollywood (il fut précédemment viré du tournage de Le Train) lorsqu'il met en scène Mickey One, tout droit inspiré de la Nouvelle Vague française. Il a tout de même une totale liberté pour ce projet et il braque sa caméra sur Beatty sans jamais le lâcher. La première scène donne déjà le ton du film, une bande-son jazzy, un magnifique noir et blanc et des personnages souvent ambigus qui vont se retrouver autour de Beatty.

    La force du film se trouve d'abord dans son ambiance, oscillant entre mystérieuse, nocturne, désabusée et surtout parano voire cauchemardesque. Tout le long du film, Penn va mettre son personnage principal dans une situation de peur où ce dernier se pense poursuivi par des gangsters à qui il doit de l'argent. Toute la galerie de personnages participent à l'ambiance et la réussite du film, tandis qu'à travers eux, on retrouve aussi la vision du monde selon Penn, où l'humain se cherche et est en proie à des troubles identitaires.

    Alors tout n'est pas parfait non plus et, lors de certains moments, Arthur Penn ne retranscrit pas pleinement l'ambiance, provoquant quelques petites longueurs, ajouté à cela un manque d'émotions vis-à-vis des personnages, bien qu'il reste intéressants. Rien de vraiment préjudiciable tant il montre une réelle maîtrise et savoir-faire derrière la caméra, nous plongeant dans la vie de ce gangster et sachant prendre son temps pour développer le sentiment de cauchemar et de parano. La très belle photographie, la bande-originale et l'impeccable casting (Warren Beatty et Alexandra Stewart en tête) participent eux aussi à la belle réussite de l'oeuvre.

    Entre Miracle en Alabama et La Poursuite Impitoyable, Arthur Penn livre un film noir tout droit inspiré de la nouvelle vague française où, malgré quelques maladresses, il retranscrit pleinement l'ambiance parano et sombre des enjeux et personnages.
    TrufosLover
    TrufosLover

    1 abonné 60 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2024
    Grand fan d'Arthur Penn, j'étais curieux de voir ce film, très difficile à trouver. Le film est completement destructuré tant dans la forme que dans le scénario. Du coup j'étais perdu et assez vite. Je n'ai pas compris ce que Penn a voulu faire avec ce film. A voir par curiosité mais sans plus.
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