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    Rendez-vous avec la peur
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    Estonius
    Estonius

    2 470 abonnés 5 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2017
    Une bonne série B, bien réalisée et bénéficiant d'un très joli noir et blanc. L'histoire n'est pas mal mais il y a quand même quelque chose qui énerve, c'est que le film a l'air de faire passer tous les cartésiens pour des crétins. Au lieu de nous faire un film fantastique, on nous explique qu'il faut croire à l'irrationnel. Tourneur n'y est pour rien à qui on a imposé ce dragon grotesque, alors il se venge en nous amusant dans l'avion, en entourant le gros méchant de petits enfants rigolards et surtout en nous offrant cette incroyable scène de spiritisme sans doute la plus désopilante du genre de l'histoire du cinéma. Sinon on déplorera quelques facilités de scénario spoiler: (pourquoi Andrews repart-il par la forêt ?)
    quelques scènes ratées spoiler: (le combat avec le léopard)
    mais on va dire qu'il y a une bonne ambiance et que ça se regarde sans déplaisir,
    selenie
    selenie

    5 429 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2017
    Tourneur souhaitait ne pas montrer le monstre, permettant ainsi au cinéaste de marquer le film de son style habituel, à savoir user des jeux de lumières et d'ombres, plongée et contre-plongée pour instaurer un climax stressant et prenant basé essentiellement sur la suggestion. Les producteurs dont Chester insisteront pour que le monstre apparaisse... C'est bien dommage car pour le reste on est dans un film de très haute volée. Notons par ailleurs qu'un certain Martin Scorcese qui a classé ce film dans son top 10 des films d'horreur les plus effrayants !
    cylon86
    cylon86

    2 252 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2016
    Après plusieurs années passées à réaliser des films de divers genres, Jacques Tourneur revenait au fantastique en 1957 avec ce "Rendez-vous avec la peur", assurément l'une de ses plus belles réussites dans le genre. L'histoire voit le professeur Holden, pragmatique et venu en Angleterre enquêter sur la mort d'un de ses confrères, confronté au surnaturel. En effet, l'énigmatique Karswell, maître des forces occultes auto-proclamé, serait responsable de la mort de son confrère et annonce à Holden qu'il ne lui reste plus que trois jours à vivre. Dès lors, les choses prennent une tournure inquiétante pour Holden dont la ferme croyance en la science et à l'inexistence du surnaturel se fissure peu à peu au détour de scènes toutes plus inquiétantes les unes que les autres, au détour d'un long couloir, dans une forêt ou au travers d'un escalier. Si l'on ne peut que regretter le début du film nous dévoilant le démon (et ce sous l'impulsion du producteur contre l'avis de Tourneuur, évidemment maître de l'art de la suggestion), l'ensemble reste un bel exemple de cinéma fantastique où le cinéaste utilise tous les outils cinématographiques à sa disposition (plongées, contre-plongées, lignes de champ distordues, zones d'ombres inquiétantes) pour malmener son personnage et ainsi nous plonger dans une atmosphère de plus en plus terrifiante au fur et à mesure que le temps passe pour Holden. Entretenant habilement la tension de bout en bout et ce jusque dans un final particulièrement réussi, ce "Rendez-vous avec la peur" est l'un des plus beaux du genre, effrayant et diluant peu à peu nos croyances rationnelles dans le bain si délicieusement inquiétant de la frayeur. On ne peut qu'en être charmés et impressionnés par une telle maîtrise d'un registre qui ne tient souvent qu'à un fil.
    Christianm75
    Christianm75

    7 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2016
    Bon film fantastique,mais on reste assez loin fes meilleurs film de Jacques Tourneur.Quelques scènes d'anthologie comme la tornade, l'hypnose du patient amnésique ou la scène du train sont à retenir.La réalisation est inspirée et annonce les futurs films de la Hammer.D'hommage que les producteurs est rajouté les scènes avec le monstre (au grand désarroi de Tourneur)ce qui gâche ce qui aurait pu être un film plus abouti.
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2016
    Brillante réalisation et brillante interprétation pour ce joyau du film fantastique. Le démon et les différents effets sont très bien faits et ne semblent pas avoir vieillis.
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Déjà rodé dans le genre horrifique avec des films comme "La féline" (1942) ou "Vaudou" (1943), Jacques Tourneur récidive avec "Night of the Demon" en 1957. On apprécie forcément son talent pour la mise en scène et sa facilité à installer une bonne petite ambiance angoissante. Cette dernière conserve d'ailleurs une certaine force malgré les années passées. Avec "Night Of The Demon", Tourneur institue aussi des effets techniques et visuels appréciables qui seront repris dans le cinéma de genre jusqu'à aujourd'hui. En revanche, le jeu laborieux des acteurs et la pauvreté du scénario portent un coup à la qualité du film.
    Thibault F.
    Thibault F.

    44 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2015
    Surprise ! Considéré comme l'un des films les plus flippants par le grand Scorsese, "Rendez avec la peur" par le franco-américain Jacques Tourneur est une fable poétique, vibrante et fantastique sur le fait de croire ou de ne pas croire certains choses anormales, voir paranormales. Tout le scénario se joue sur ce mélange, cette certitude qui devient incertitude, ce normal qui devient paranormal autour de nombreux événements maléfiques et surnaturels. On joue sur le tableau de l'ombre et de la lumière avec une interprétation d'Andrews et de Cummings forts sympathiques. En bref, un rendez vous avec la peur qu'on aimerait voir plus souvent tant l'oeuvre semble maîtrisé à la perfection que ce soit dans l'histoire ou la réalisation. Une excellente surprise !
    dagrey1
    dagrey1

    86 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2015
    Curse with the demon (rendez vous avec la peur) est mon film préféré de Jacques Tourneur. Ce film britannique s'illustre dans le cinéma fantastique des années 50 avec un très bon scénario opposant un scientifique, le docteur Holden, au chef d'une secte démoniaque, le docteur Karwell, doté de pouvoirs surnaturels dans le domaine de la magie noire. Avec des effets spéciaux assez sobres, Tourneur réussit à créer une ambiance angoissante grâce à des cadrages et à une ambiance inquiétante autour de la malédiction jetée au scientifique interprété par Dana Andrews. Le suspense du film est intense jusqu'à son dénouement.
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juin 2015
    Traduit par l'horrible titre français de "Rendez-vous avec la peur", "Night of the demon" fut réalisé par Jacques Tourneur en 1957. Martin Scorsese n'a jamais caché son admiration pour ce film qu'il considère même comme l'un des plus effrayants jamais réalisés. À travers cette histoire de démons et de croyances occultes d'orchestre une nouvelle lutte intellectuelle entre sorcellerie et science rationnelle. Mobilisant les ressources de la série B, le résultat est profondément imparfait ; c'est assez inégal, ça tourne un peu en rond mais dans l'ensemble relativement satisfaisant. La maîtrise visuelle du metteur en scène, la réussite de ses effets spéciaux garantissent un intérêt esthétique. En cela, il nous livre une leçon sur comment convertir un chef-d'œuvre de série B en bon cinéma. Un incontournable de Tourneur mais sans doute pas son meilleur.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2015
    Un film tout en suggestions, en mystères et en croyances diaboliques, en prédictions et en superstitions diverses. Une très grande réussite au niveau ambiance, cadrages, personnages énigmatiques, décors et musique envoûtante. Scorsese l'a classé dans les 10 meilleurs films d'angoisse existants.....
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2015
    Un savant américain vient à Londres pour enquêter sur la mort mystérieuse d’un de ses collègues. Ce dernier traquait un docteur aux pratiques démoniaques. Le cartésianisme prononcé du savant va peu à peu s’effriter au contact du fameux docteur et d’évènements surnaturels.
    Jacques Tourneur, comme son nom ne l’indique pas, est américain et à réaliser trois films d’épouvante référence du genre dans les 40’s. Avec ce film, il renoue avec ses amours et le succès. Tourneur est un croyant… en des forces occultes et ce film affiche son parti pris. Et comme il entraîne son personnage principal à vois ses convictions faire place aux scepticismes, il y attire aussi le spectateur. Et Tourneur est un sacré filmeur. Ancré dans le familier et le quotidien, il parvient à créer une atmosphère oppressante uniquement par la mise en scène et la suggestion. Au travers d’un visage de clown, une main poser sur une rampe ; il créé un climat de peur. Dommage que ses producteurs, à son insu pour en film pop corn, aient décidé de mettre à l’image ce monstre grotesque. Le combat aussi avec le chat docile devenu grosse panthère en peluche est aussi très risible. Tourneur fût trahi, lui qui préfère la suggestion. Son film est dénaturé, et çà gâche beaucoup le produit final. Dommage, car l’histoire du parchemin qui passe de main en main et qui prend quelque fois vie pour condamner son possesseur offre de très bons moments de cinéma dont un final tendu… avant que la grosse bête à la langue en carton pate réapparaisse. On peut croire cette bête être le fruit d’esprits possédés… mais quelle gâchis alors de ne pas la laisser hors champ.
    De la qualité au profit d’un film de drive in des 50’s… Dommage
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2015
    Même s’il a touché avec brio à tous les genres, c’est à ses exploits dans l’art de la mise horrifique, avec un emploi suggestif du hors-champ, que le nom de Jacques Tourneur restera à jamais attaché. Pour son retour au genre du film fantastique près de quinze ans après son dernier film d’épouvante, le cinéaste franco-américain signe un thriller habile dans lequel un scientifique cartésien se voit confronté à des phénomènes paranormaux. L’intention de Tourneur était de faire naitre chez le spectateur un doute profond quant à la réalité de ces événements en laissant, comme il savait si bien le faire, la créature démoniaque invisible à l’écran, mais un désaccord artistique avec son producteur l’obligea à incorporer un monstre, qui plus est terriblement grotesque. Malgré cette contrainte qui fit perdre beaucoup de crédibilité au film, Tourneur réussit à mettre en place une intrigue diablement efficace dans le rapport conflictuel entre le stoïcisme de son héros et les croyances des autres protagonistes auquel il réussit à ne pas donner de résolution concrète. Le duo composé par Dana Andrews et Peggy Cummins (dans son dernier rôle) fonctionne à merveille et participe à donner du charme à cette enquête à l’atmosphère mystique oppressante.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2015
    Un scientifique américain – très cartésien – est confronté à un enchaînement d'événements paranormaux qui vont mettre en doute ses plus profondes certitudes...Tourné en Angleterre par le Franco-Américain Jacques Tourneur, Rendez-vous avec la peur est un film d'épouvante rythmé et efficace.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 février 2015
    le monstre est il réel ou le fruit de l'imagination des victimes qui sont morts accidentellement ? toute l'habileté du metteur de scène est de ne pas permettre au spectateur de trancher jusqu'à la fin et comme le dit le personnage principal au final il est préférable d'en savoir le moins possible...le seul défaut du film est peut être de montrer de manière un peu trop voyante et non suggestive un monstre kitch et en carton pâte à deux reprises (sans doute une concession aux exigences des producteurs ) mais même durant ces deux scènes le jeu de clair obscur et le parallèle avec un événement extérieur qui provoque la mort des victimes permettent au doute de subsister et de penser que ce monstre est peut être une fanstamagorie n'existant que dans la tête des victimes. Pendant tout le reste du film, tout est affaire d'horreur suggestive et seuls des fragments qui ne nous permettent pas de discerner le vrai du faux nous apparaissent : un nuage, une main au coin d’un escalier, une bataille confuse dans le noir avec un animal ( simple chat ou chat muté en panthère?),une scène de spiritisme ridicule mais inquiétante à la fois...Du grand art dont devraient s'inspirer certains metteurs en scène de films d'horreur qui préfèrent les effets spéciaux et la surenchère.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2014
    Jacques Tourneur croyait aux revenants et à la vie après la mort. Les choses et les êtres ayant une face cachée, notre perception du réel n’est pas toujours celle que l’on croie et Tourneur qui se pensait lui-même doté de pouvoirs médiumniques, a sublimé cette croyance pour livrer à la RKO sous l’égide du producteur Val Lewton, entre 1942 et 1943, trois classiques considérés comme des chefs d’œuvre de l’épouvante suggestive (« La féline », « Vaudou » et « L’homme Léopard »). Par la suite, son éclectisme et sa capacité à tenir un budget en ont fait un des artisans (c’est de cette manière qu’il voulait que son travail soit considéré) les plus prisés des grands studios pour leur production de séries B. En 1957 cela fait quatorze ans qu’il n'est pas revenu à son genre de prédilection alors passé de mode. Une période durant laquelle il s’est spécialisé dans le western et le film d’aventures. Quand le scénariste Charles Bennett le contacte via la Columbia pour réaliser l'adaptation d'une nouvelle de l'auteur fantastique anglais Montague Rhodes James ("Casting the runes") dont l'approche subtile des phénomènes paranormaux s'apparente à la sienne, Tourneur est immédiatement séduit par ce projet qui le transportera un temps en Angleterre. Mais l'arrivée sur le projet du sulfureux Hal E. Chester en qualité de producteur exécutif va considérablement compliquer les choses à la fois pour Bennett qui se finira par se retirer de l'affaire et pour Tourneur qui devra faire face à l'interventionnisme (Chester se fera créditer à la co-écriture du scénario) et à la pingrerie de Chester. De là naîtra la fameuse polémique sur l'apparition du monstre au début du film que beaucoup considèrent encore comme grotesque et surtout comme une trahison à la suggestivité qui était la marque de fabrique du cinéma de Tourneur. Débat un peu stérile et difficile à trancher surtout si l'on considère que cette apparition ne nuisant pas à l'intérêt du film elle peut même en constituer avec le recul, un des éléments attractifs, consubstantiel à cette polémique. La peur surgit de manière inattendue chez Tourneur et ne procède pas comme chez Hitchcock d'une mise en tension savamment orchestrée. Rien de tel pour étayer la thèse de la véracité des phénomènes surnaturels que de leur opposer un scientifique de renom, le professeur John Holden (Dana Andrews) débarqué d'Amérique pour un congrès sur le satanisme et dont les certitudes vont progressivement être ébranlées par des événements inexplicables. Le contraste entre le rationalisme du Nouveau Monde symbolisé par le monolithique Dana Andrews, grande figure du film noir (Lang, Preminger) avec lequel Tourneur avait déjà travaille en 1946 sur " Le passage du Canyon" et les croyances ancestrales de la vieille Europe portées en étendard par le Docteur Karswell (Nial MacGinnis), permet à Tourneur d'introduire un mélange efficace entre enquête policière et mystère né d'évènements paranormaux. Chacun d'entre nous peut à un moment ou à un autre être sujet à la peur face à l'insondable, tel est le message que Tourneur et Bennett nous font partager à travers le cheminement de Dana Andrews aux confins de l'irrationnel. Ebranlé par l'inexplicable Holden conclura son enquête par l'adage : "Il vaut mieux ne pas savoir" qui ramène sagement l'homme à sa modeste dimension d'élément d'un vaste ensemble qui le dépasse. Visuellement, le film est bien sûr magnifique, d'un noir et blanc somptueux jouant savamment sur les ombres et les lumières comme Tourneur, excellent technicien savait si bien le faire.
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