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    Solaris
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    273 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 avril 2019
    Un beau film de science-fiction d’une lenteur limitée, la mise en scène prend son temps de dévoiler des informations depuis la Terre. En direction de la station spatiale expérimentale à proximité de la planète Solaris, une grande découverte humainement fascinant et immense mystère astrophysique dans l’histoire universelle, le magnétisme spoiler:
    prend la forme d’un soleil inoffensif donc froid, pas d’astre physique comme dans l’œuvre russe de 1972 avec son mysticisme d’intelligence extraterrestre, ses boucles tend des bras cosmiques dans le vide de l’espace, cet aspect de température glaciale occupe la station américaine spoiler:
    . L’apparition en particule reconstituée de souvenirs immuables biens ancrés, rattrapant la tragédie romantique instantanément et submergeant de tristesse angoissante tout l’équipage tombé en abîme dans le champ de l'inquiétante attraction astronomique et vertigineuse. spoiler:
    Dont découle un sentiment de bouffée délirante exerçant son attrait puissant, une force obscure infinie s’abat sur l’esprit humain. spoiler:
    Le scénario doit beaucoup à son origine venue de l’Europe de l’Est, la Pologne littéraire des années 60 à l’honneur relayée par le cinéma russe, la profondeur magnifiée de ce rapport existentiel particulier avec ce monde. Le cosmique « Solaris » 2003 enfin libéré concrètement de l’abstraction tant attendue de 1972 en captivité et n’en revint jamais, un remake qui s’emboîte avec complémentarité de l’original. spoiler:
    Toute la finalité du film ne fera plus qu’un avec le héros malgré lui, n’en ressortira vivant de ce cosmos fusionnel. spoiler:
    Dx M.
    Dx M.

    54 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2022
    Malgré une lenteur soporifique et une métaphysique incompréhensible le film est vraiment beau formellement et aussi dans le fond... Il nous fait réfléchir sur ce que nous sommes et interroge sur les limites de nos connaissances... Et si nos souvenirs pouvaient se matérialiser ? Comment faire la différence entre ce qui est réel et ce qui ne l est pas ? Et si nous étions la matérialisation d un souvenir d'un Autre ? La mort et la vie n aurait aucun sens dans cet optique... Bref dommage que le film pose plus de questions qu'il n apporte de réponses concrètes... D'habitude je n'aime pas qu'un film pose un mystère et que ce dernier soit non résolu à la fin... Pour Solaris c'est différent... Si l énigme est résolu il n y aura plus aucune fascination à cette chose...
    Roub E.
    Roub E.

    735 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2021
    Dans la filmo de Soderbergh je trouve que Solaris est à part. En effet il délaisse ici le fond pour ne se consacrer quasiment qu à la forme. Car Solaris est esthétiquement un film formidable entre les plans oniriques de la planète Solaris et les flash back du personnage de Georges Clooney (hanté par Natascha McElhone) qui eux aussi font penser à un rêve ou s instaure la mélancolie par rapport à la vie réelle, tout est d une beauté admirable. En revanche je trouve que l histoire à proprement parler n est pas assez approfondie. Ces astronautes qui sont confrontés au contact de cette planète à des êtres qui leur manque était pourtant une idée formidable. Doit on se confronter à la dureté des épreuves que le vie nous présente, ou au contraire doit on se réfugier dans l imagination qui nous rendrait plus heureux? Quelle place doivent occuper dans nos esprits les êtres qui nous manquent? Voilà quelques questions que posent le film mais une nouvelle fois j aurais aimé que le film les exploite un peu plus.
    gunbuster
    gunbuster

    356 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Attention ! il y a deux types de films Soderbergh : les films "commerciaux" ( Hors d'atteinte, Ocean's Eleven ...que j'aime bien) et les films "d'auteurs" ( L'Anglais, Full Frontal ... qui me rebutent). Solaris fait parti de la deuxième catégorie. Le film manque cruellement de rythme, les rebondissements sont mal gérés, l'histoire de la rencontre extra-terrestre est mal amenée.
    Conclusion : si vous voulez voir un bon film de science-fiction allez (re)voir "Sphère".
    dougray
    dougray

    207 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 juillet 2010
    Remake d'un classique du cinéma russe signé Andrei Tarkovsky, "Solaris" avait de quoi séduire mais a eu le tort de s'être livré à une campagne de publicité mensongère lors de sa promotion en mettant en avant sa star George Clooney (et une scène où l'on peut voir ses fesses !) et une bande-annonce qui ne reflète pas le choix de Steven Soderbergh de faire dans le contemplatif. Comment dès lors ne pas décevoir les attentes d'un public à peine sorti du classieux "Ocean's Eleven" (pour l'association Clooney - Soderbergh) et redécouvrant les joies des duels au sabre laser avec la nouvelle trilogie "Star Wars" (pour le trip SF dans l'espace) ? Si le film était sorti à une autre période (et avec une promotion plus honnête), il y a fort à parier qu'il n'aurait pas subi le même sort. Car, il faut admettre que ce "Solaris" sort des sentiers battus de la science-fiction pour davantage s'intéresser au terrible cas de conscience qui se pose au héros (George Clooney donc, impeccable) dont la proximité avec la mystérieuse planète Solaris va le mettre en présence de sa défunte femme (Natasha McElhone, troublante). Le film oblige d'ailleurs le spectateur à choisir entre la raison (accepter qu'il ne s'agisse que d'une hallucination et faire le deuil de son amour) et la passion (tenter de sauver ce qui ne peut pourtant plus l'être), ce qui est plutôt rare au cinéma et donne quelques scènes bouleversantes. Pourtant, ce dilemme, passionnant sur le papier, est noyé par la mise en scène franchement chiante de Soderbergh qui semble ne jamais se lasser des multiples longueurs de sa réalisation et de l'austérité de ses dialogues. Une austérité pas franchement indispensable qui plombe le film et m'empêche d'accorder une 2nde étoile !
    Jérôme H
    Jérôme H

    138 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juillet 2008
    Une belle adaptation dont les images et la mise en scéne cré rapidement une sensation d'étouffement assez engoissant même si le récit est assez compliqué en soit à suivre.
    ned123
    ned123

    126 abonnés 1 662 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2011
    J'ai vu un film... qui a su construire une narration envoûtante, avec beaucoup de recherche pour faire émerger une atmosphère diffuse. Certaines séquences sont vraiment empreintes d'une langueur qui emporte et entoure. Tout est filmé avec distance, avec doigté et avec une point de mystère sur la vie, la mort et tout ça...
    Kloden
    Kloden

    114 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Noter cette adaptation américaine de Solaris relève clairement de la gageure, et si je me prend quand même au jeu c'est bien parce qu'un 2 répond globalement à la moyenne du vaste panel d'impressions (toutes très floues, en plus) que m'a laissé ce film de Steven Soderbergh. Pourquoi est-ce si difficile ? En grande partie parce que, personnellement, je n'ai jamais pu me dégager du spectre de la version russe de Tarkovski, comparant sans cesse les deux long-métrages en ayant des attentes prédéfinies, et qu'il est ô combien délicat de trancher pour savoir si les modifications scénaristiques apportées sont appréciables ou non - quand les thèmes abordés sont subliminaux, on peine souvent à avoir une réponse aux questions. Reste que désormais, j'ai bien du mal à savoir si cette version n'est qu'une arnaque qui joue de sa complexité apparente pour cacher un vide et duper le spectateur, ou si c'est une relecture intelligente du grand film d'auteur que fut son illustre aîné. Quoi qu'il en soit, la première partie est foirée, cherchant à concentrer le mystère et les questionnements sur certains points en détruisant donc le mystère ambiant - procédé débile de simplification qui donnait à penser que Soderbergh prenait un peu le public pour un con, avant que la suite du film devienne tellement confuse et sibylline que je doute qu'il ait jamais pu penser qu'un public de cons pourrait apprécier son travail. Quoi qu'il en soit, les dialogues sont au départ trop explicatifs, la mise en scène tellement choisie pour guider l’œil qu'elle perd toute subtilité (un plan complètement scotché sur des taches de sang quand on est censé comprendre qu'un drame s'est produit ? Quelle finesse !). Bref, un départ qui me semblait tout droit guider l'oeuvre vers la vulgarisation du film soviétique, qui tirait toute sa force de son opacité et de sa mise en scène hypnotique. Mais ensuite, vient une réorientation du scénario qui change la donne, et le rend moins équilibré peut-être que ne l'était celui du premier Solaris, mais pas sans certaines bonnes idées. La réécriture de l'histoire d'amour, en premier lieu, permet par les souvenirs - évoqués avec tact grâce à des fondus au noir et des choix photographiques pas trop tranchés - de rendre l'avatar plus tangible, plus concret, et la fin de cette love story permet mieux d'appuyer l'indépendance que prennent les souvenirs vis à vis de leur créateur. Les questionnements ontologiques sont alors assez fins, et on évite la banale romance que je craignais, surtout avec Clooney et la magnifique Natascha McElhone pour comédiens. Mais les dix dernières minutes tournent à la confusion la plus absolue. Je me demande en fait si Soderbergh ne cherche pas à y dessiner une transcendance de l'amour vis à vis des réalités apparentes et des contraintes spatio-temporelles. Dans ce cas, c'est à la fois beau et terriblement naïf. Le fond est quand même presque impossible à interpréter, ce qui rend le film personnel et introspectif mais je garde malgré tout une terrible impression de cache-misère, celle d'un scénario qui n'a rien à dire et dit n'importe quoi pour le faire oublier. Le problème étant qu'ici, Soderbergh est à des années-lumières de l'aura visuelle de l'oeuvre de Tarkovski, et que rien ne fait écho à ses réflexions mystico-ontologiques. Ah et ajoutons également qu'à part le couple principal, le casting est catastrophique. Bref, une critique indécise, confuse, embrouillée et moche, mais pas sans un fond que j'ai sans doute peiné à rendre intelligible. Donc en trois mots : comme le film.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    90 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 août 2018
    Solaris, 1971, film de Andreï Tarkovski. Solaris, trente ans plus tard et une heure de moins, film de Steven Soderbergh. J'ai vu les deux et j'ai été amené à en faire le parallèle, mais il est peu visible en pratique au-delà du fait que l'ambiance et le rythme sont à peu près les mêmes. Mais force est de constater que la version russe donne au moins l'impression d'être dans l'espace. Soderbergh, lui, n'essaye même pas ; la Terre et le vaisseau orbitant la planète Solaris sont deux boîtes de conserve que rien ne relie ; le voyage interplanétaire est résumé à un insert avec une jolie musique et une jolie image, mais on ne sait pas encore qu'on aura maintes occasions de les réentendre et revoir respectivement.

    En fait, il n'y a aucune dimension, pas même chez les personnages. Faisons-en le tour ; un George Clooney tout mou, un acteur secondaire à l'aise dans son rôle de lunatique plat comme une raie (et je ne parle pas de celle de la star qu'on met là pour les midinettes), une autre actrice secondaire qui se complaît dans ses lignes aussi autoritaires que sans fondations, et une planète intelligente dont on passe et repasse le joli portrait parce que, quand même, on y a passé 90% du budget "effets spéciaux" et elle est bien pratique pour boucher les blancs, avec ses violets. Évidemment, le George Clooney molasson se jettera immédiatement dans le problème, qu'il comprendra tout de suite, parce que même avec James Cameron à la production, le temps est limité.

    Le film ne trouve ses bons côtés qu'à travers la griffe Soderbergh. Si on ose dire que Solaris a trouvé son réalisateur du fait que l'ambiance est quand même spéciale, presque kubrique, alors le réalisateur a trouvé le bon compositeur. Il n'y a vraiment que deux musiques dans le film, mais elles valent le coup d'être réutilisées, parce qu'elles sont belles et donnent un joli relief aux émotions - si tant est qu'elles ne se chargent pas toutes seules de les créer, étant donnée l'anémie du casting en-dehors du moment où Clooney pousse un "damn it" choqué).

    Ensuite, la mise en abyme gagne à ne pas être aussi énigmatique qu'avec l'opus soviétique, d'autant que Soderbergh laisse tout juste la dose de mystère nécessaire pour qu'on se pose les bonnes questions : qu'est-ce qui vaut mieux, le souvenir d'un amour perdu, ou son facsimilé dans la réalité ? La réponse est évidente pour le spectateur libre de cette attache, mais que se passe-t-il au juste dans l'esprit de ces personnages ? Puisque leurs expressions ne nous donneront pas le moindre indice, ces questions restent et alimentent quelque peu notre intérêt pour l'œuvre. Finalement, le haché du montage et de la musique finiront de nous mettre dans un bain relativement agréable.

    Bref, du Soderbergh marqué et minimaliste, pas méchant dans le fond mais ennuyeux pour pas grand-chose. On préférerait une superproduction de ce même scénario, et la version de Tarkovski reste la meilleure.

    septiemeartetdemi.com
    lhdlynch
    lhdlynch

    52 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2010
    Cette petite esquisse de 2001 l’Odyssée de l’espace apporte une intelligente vision de l’origine et la cause de l’humanité, malheureusement, différentes scènes et différents points de vue maladroitement abordés et quelque peu invraisemblables viendront prouver à quel point il est extrêmement difficile d’adapter ce genre de thème au Cinéma, tout en restant crédible à 100 %. Excepté l’incroyable chef d’œuvre de Kubrick, parfaitement réussi aussi esthétiquement qu’au niveau de la crédibilité et la justesse de son propos et de ses idées, jamais un film n’aura réussi à instaurer une parfaite vision agnostique de l’origine du monde, pourtant également tenté il y a quelques années par le plutôt réussi Mission to Mars. Solaris aura tout de même la chance de faire parti des adaptations plutôt réussies par une très belle virtuosité esthétique, une histoire plutôt bien soutenue et un George Clooney qui tient parfaitement la barre du navire jusqu’au bout. Donc, sans devenir une œuvre de référence d’idéologie, Solaris restera tout de même un film de SF convaincant, qui sans être parfait, offrira une belle et originale vision potentielle de la vie.
    peypino
    peypino

    38 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 août 2012
    soporifique et casse pied, l'histoire est tres bien mais le traitement de soderbergh auto proclamé meilleur réalisateur de la galaxie, gache tout.
    j en convient cette critique n 'est pas objective !
    je met 2 et demie par ce que j aime bien clooney et l'espace et que je suis de bonne humeur
    CrocodileCosmique
    CrocodileCosmique

    17 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 août 2013
    Attention! Ne regardez pas ce film si vous chercher un thriller SF à suspense! Ici il est plutôt question de fable philosophique sur fond cosmique. En ressort un film intéressant et original, avec de belles images et un bon casting, mais assez lent.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 192 abonnés 7 233 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 février 2008
    Remake officiel de Solaris, la version Russe de 1972 réalisée par Andrei Tarkovski. C’est en 2003 que les Américains nous ont livré leur version, par le biais de Steven Soderbergh et produit par James Cameron. Ayant toutes les deux été adaptées du roman éponyme de Stanislaw Lem, si la première version accusait une durée (excessive ?) de deux heures quarante cinq, avec la seconde version, il faudra se contenter d’une durée beaucoup plus courte (heureusement !) d’une heure trente cinq pour être précis.
    Entre nous, avec ce genre de film, si cela dure trop longtemps, le film devient en un rien de temps, un vrai somnifère pour le spectateur.
    Soderbergh réalise ici un huit clos stellaire à la manière de Stanley Kubrick et son cultissime chef d’œuvre 2001 : L'odyssée de l'espace (1968). A la fois calme et silencieux, on se retrouve confronté à des réflexions et des problématiques, comme par exemple, la place de l’homme dans l’univers. On alterne entre différentes remises en questions et une très belle histoire d’amour portée par le tandem George Clooney & Natascha McElhone. Une réalisation lente et sinueuse, entrecoupée de nombreux flash backs. A la fois beau et envoûtant, on est subjugué par la beauté des images, les couleurs et les formes. A la fois mystique et mystérieux, Solaris nous livre une belle histoire d’amour métaphysique et nous entraîne par la même occasion dans les confins de l’univers pour un voyage sans retour.
    selenie
    selenie

    5 450 abonnés 6 017 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 août 2011
    La seule réussite du film est l'ambiance, le mystère mis en place, les décos et le jeu de Clooney qui y croit vraiment... Le reste est vide, pas de réel scénario, une idylle qui n'interesse pas vraiment le specateur et une mise en scène ennuyeuse... Le plus mauvais film de Soderbergh.
    Eselce
    Eselce

    1 204 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 février 2010
    Dans son ensemble, le film est très décevant car très mal expliqué et sans réelle fin. On reste encore dans le flou. G. Clooney est très mauvais acteur dans les 20 premières minutes, comme le reste. Ici, une pièce de théâtre bidon aurait pu être tournée dans des décors plastiques.
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