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    Le Jour du fléau
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    10 critiques spectateurs

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    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 avril 2012
    C'est un film un peu fourre-tout et délirant que nous livre là John Schlesinger, satire d'Hollywood "Le jour du fléau" se moque de bien des choses, ridiculise les personnages et nous montre la cité des anges comme une ville excentrique déconnectée de la réalité où chacun s'occupe de sa petite personne et critique les autres. Le seul personnage sauvable est Homer Simpson (et oui !) incarné par Donald Sutherland, comptable amoureux et désintéressé du cinéma qui finira lynché par une foule en furie lors de la scène la plus célèbre du film. Certains crient au chef-d’œuvre, je ne vois qu'un film maladroit au scénario mal ficelé dont on ne saisit pas tout. De bonnes idées certes mais devant un tel bordel, on ne sait plus où donner de la tête.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2010
    C'est de ce film assez ètonnant que le rèalisateur John Schlesinger rèinvente la "première" à Hollywood dans son dèlirant "Le jour du flèau", où l'on voit une foule immense s'entre-tuer pour assister au dèfilè des vedettes devant le Chinese Thèâtre de la capitale du cinèma! Côtè casting, Donald Sutherland, Karen Black, Burgess Meredith et William Atherton (le journaliste pourri de "Die Hard") sont des pantins pathètiques qui s'agitent vainement pour obtenir un peu de l'attention du monde! Du livre de Nathanel West, Schlesinger s'introduit donc dans les studios hollywoodiens de la grande èpoque en y montrant comment c'est là le royaume du meurtre inavouè, qui dèbouche sur l'hystèrie publique! Un public conditionnè par le cinèma dèbouche sur une violence inouïe! La caricature, la parodie, devient prophètie! Ce que l'on croyait comique, c'est la tragèdie...
    Davidhem
    Davidhem

    88 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2012
    Incroyable, indémodable, méconnue, indestructible, malsaine, reflétant une réalité certaine, cette grande fresque sur le milieu du cinéma au temps des années 1930 constitue l'un des chefs-d'oeuvre oubliés des années 1970. Il faut avouer que le portrait qu'il affiche est satirique mais il signifie bien les moeurs de ces gens de ce business qui passent leur temps à festoyer, à regarder des films pornographiques, à se moquer des artistes, eux-mêmes se moquant des autres en bref c'est tout un portrait de Los Angeles qui est dépeint ici. Personne n'est mis en valeur au contraire, tout le monde il est moche tout le monde il est méchant. Tous sauf un personnage qui sort de l'ordinaire, qui est gentil, sensible, doux et naïf, le genre d'hommes qui est une véritable crème incarnée par Donald Sutherland. L'acteur y effectue une composition saisissante de l'homme fragile, seul qui soudain se sent heureux lorsqu'une actrice veut entrer dans sa vie puis qui plonge quand elle s'en va. Le film montre donc des personnalités différentes, des dépravés qui ressemblent aux stars déjantées de nos jours, un homme qui déprime mais qui ne se plaint pas, qui est un paumé, presque masochiste, timide, dépressif et c'est précisément ce personnage le plus intéressant car sa psychologie révèle un malaise dans la société dont il est le seul à souffrir quand d'autres font les pitres et défilent sur les tapis rouges comme s'ils avaient accompli quelque chose d'extraordinaire alors qu'ils n'apparaissent que quelques secondes dans un long-métrage. Le film est superbement réalisé bien rythmé avec un scénario en béton qui possède les clés pour analyser la cruauté, le cynisme d'un coté et la générosité et le désespoir de l'autre. Alors attention, ce film aux allures tragicomiques prend une tournure terriblement dramatique dans la dernière demi-heure donc ce long-métrage n'est pas destiné à tous les publics car la violence explicite risque de choquer durablement les âmes sensibles et les adolescents de moins de seize ans. Au final, John Schlesinger signe un film mature, adulte, tragique, brillant, puissant, inoubliable, une vraie réussite!
    AMCHI
    AMCHI

    5 034 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 décembre 2020
    De Schlesinger j'ai vu des films qui m'ont énormément plu (l'excellent suspense de Marathon man, l'émouvant Macadam Cowboy et le magnifique film romantique qu'est Loin de la foule déchaînée) donc je me suis lancé avec entrain dans Le Jour du fléau qui plus est avec Donald Sutherland un acteur que j'apprécie ; cette histoire sur Hollywood de la grande époque du temps du muet avec des personnages mégalos était alléchant sur la papier malheureusement il en ressort un film très décevant.
    Le scénario est brouillon, la 1ère heure avance péniblement donnant l'impression qu'aucune histoire ne s'installe, cela se veut mordant et cynique mais ces 2 aspects ne se ressentent jamais et le film ne possède aucun rythme, on ne parvient jamais à s'attacher à l'un des personnages.
    Seul quelques moments se démarquent comme le final.
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 juillet 2013
    Ce film se voulait certainement une critique sarcastique et pessimiste, voir même apocalyptique, de l'"Usine à rêves" ; c'était sans conteste l'intention de John Schlesinger... Mais le scénario prend plusieurs chemins sans en exploiter vraiment un seul et le rythme languissant fait qu'on s'emmerde un peu. Il y a quelques scènes réussies à l'instar du tournage de Waterloo qui s'avère aussi catastrophique que la bataille elle-même ou celle finale du lynchage qui a dû inspirer Alan Parker et les Pink Floyd pour le film "The Wall", mais autrement pas grand-chose d'autre à dire si ce n'est que l'ensemble est loin d'être mémorable.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2018
    Accroupi sous les dents de la sombre machine hollywoodienne l’ingénu éprouvera perversions et viols de toutes sortes. Amour impossible car seule règne la prostitution du corps et de l’âme ; corruption artistique élevée en décors tragiques, en décorum ridicule aux soubassements peuplés de combats de coqs. L’acteur se vend dans les habits d’un autre, déguisé pour l’occasion en marchand de rêve à l’agonie. Rêve qui, au passage, coûte bien plus cher que le résultat : vingt-cinq cents ! Le Jour du fléau démonte une horlogerie hollywoodienne pour mettre en évidence ses immondes rouages, écrasant les hommes, galvanisant les foules. John Schlesinger délivre une œuvre atypique et inclassable qui semble mue par sa propre – et seule – logique interne. Malgré quelques longueurs rendant le film assez difficile d’accès, la montée en puissance s’avère implacable et tragique, le dénouement terrifiant. Une fleur sur un mur ne masque que provisoirement la faille qui la retient, aussi belle soit-elle. Tout finira par s’effondrer. Le spectacle semble fini, il ne fait que commencer…
    Nisan21
    Nisan21

    7 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 avril 2023
    J'ai eu du mal à rentrer dans le film, qui s'est avéré être aussi original que maladroit.

    Néanmoins, un film avec Homer Simpson et Mickey ne peut être mauvais !
    romain p.
    romain p.

    6 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juillet 2022
    Il faudrait le revoir pour en apprécier tous les détails et le sens profond véhiculé par une galerie de personnages, qui sont à la fois des archétypes mais également très incarnés pour en faire des personnages attachants, bien plus que des pantins. Le cynisme, la méchanceté, la violence sont montrés d'une manière étourdissante... il fut un temps où la créativité artistique permettait d'aller bien plus loin que la simple violence physique, et finalement innoffensive, partout sur les écrans de nos jours. Un film choquant, profond, dur, qui fait froid dans le dos et doit être manié avec précaution. On eut y critiquer un côté brouillon, ce n'est pas "Il était une fois en Amérique", mais n'est-ce pas cela aussi qui contribue à lui donner sa force ? Le tourbillon des sentiments, de la vie et des rêves brisés n'est-il pas idéalement rendu par cette forme quelque peu anarchique ?
    David Locke
    David Locke

    19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2023
    Tod, jeune diplômé de Yale, s'installe à San Bernardino, une pension en marge de Hollywood où habitent des aspirants comédiens, des figurants, et tout un tas de plus ou moins ratés qui gravitent autour du grand miroir aux alouettes qu'est cette usine à rêves. L'action se situe à la veille de la seconde guerre mondiale, le monde est au bord de la catastrophe mais tout cela semble à des années lumière de cette oasis de luxe et de volupté où les stars sont de véritables dieux vivants. Le réalisateur prend d'ailleurs un malin plaisir à multiplier les parallèles entre l'actualité tragique du monde et l'insouciance, la superficialité de ce monde de paillettes et d'artifice, notamment lorsque un drame réel survient lors du tournage d'une autre guerre d'un autre temps : la bataille de Waterloo.
    A San Bernardino, donc, vivent notamment Harry Greener, un artiste de music-hall raté qui survit en faisant de la vente à domicile, et sa fille, une jolie blonde, qui rêve de devenir actrice et qui court le cachet. Tod, lui, se destine à la peinture, et il réalise des croquis de tournage pour les studios. Il ressent d'emblée une grande attirance pour Faye qui joue avec lui et le repousse sans cesse.
    Je n'en dis pas plus mais on imagine que tout cela, comme l'actualité internationale, ne peut pas finir bien.
    John Schesinger signe une fresque magnifique dont il a le secret. Je comprends que le film peut dérouter parfois, car il n'y a pas vraiment d'intrigue à proprement parler, plutôt des scènes de vie, des portraits par petites touches intimistes de personnages marginaux, névrosés, qui vont inexorablement courir à leur perte. Le personnage de Faye est assez émouvant finalement et plus complexe qu'il n'y paraît. Femme fragile, désaxée, qui passe à côté du véritable amour pour poursuivre son rêve de pacotille. En elle s'incarnent toutes les starlettes d'hier et d'aujourd'hui. Car Tod aime vraiment Faye, d'un amour vrai et désintéressé, malgré tous ses défauts, ses fêlures, il la comprend. On sent que la jeune femme éprouve à son égard des sentiments réciproques mais elle le rejette dans l'espoir insensé d'épouser un homme riche qui fera d'elle une femme célèbre. En attendant elle se met en ménage avec un être inoffensif, faible et limité intellectuellement, le pauvre Homer Simpson a qui elle en fera voir de toutes les couleurs.
    Bref, il se passe beaucoup de choses dans ce film, les séquences s'enchaînent sans temps mort, on s'attache aux personnages et on suit une histoire belle et tragique qui nous émeut.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 octobre 2016
    Désolé pour les acteurs qui sont plutôt bons, mais on s'ennuie du début à la fin. Le scénario est gnangnan.
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