Avis : Ma vie sans moi - Page 2

Un film bouleversant et délicat, qui transperce le cœur et reste dans un coin de la caboche. Almodovar ne s'y est pas trompé en produisant Isabel Coixet. Celle-ci délivre un film sensible et sincère, servi par un scénario pourtant très casse-gueule mais qu'elle déroule avec une grâce et une facilité rare. La réalisatrice a une idée à la seconde et filme les regards avec un talent fou. La mise en scène est d'une pudeur exemplaire et la caméra se fait discrète en ne versant jamais dans le voyeurisme. Alors qu'il aborde un sujet d'une noirceur absolue, le film est lumineux, tout comme son héroïne, forte et courageuse à laquelle on ne peut s'empêcher de s'identifier. Les personnages secondaires, eux aussi, sont tous magnifiquement écrits et interprétés, notamment par un Mark Ruffalo époustouflant. On pourra reprocher à ce film un certain angélisme, car il est vrai qu'ici, on meurt comme se fane une rose, sans glaire, ni souffrance. Moi, c'est cela que j'ai apprécié, car plus qu'un film, il s'agit d'un conte, d'une réflexion, d'une interrogation, d'un moment de grâce inoubliable.

Cela faisait bien longtemps qu'un film ne m'avait pas touché à ce point. Tout le long du film, les larmes ne sont jamais très loin. Il faut dire que l'histoire est des plus dramatiques avec cette jeune femme de 23 ans, mère de 2 petites filles, qui découvre qu'il ne lui reste plus que quelques semaines à vivre. Non sans rappeler l'excellent Deux jours à tuer, Ma vie sans moi est vraiment singulier. la réalisation est sublime tout comme le jeu d'acteurs et notamment l'actrice principale Sarah Polley. Un film bouleversant d'intelligence, de sobriété et d'humanité : un petit bijou !

En lisant le résumé je me suis dit ca peut faire un bon scenario mais après la vision je peux vous dire que c'est pas génial finalement car a part tromper son mari cette fille on dirait pas qu'il lui reste que 2 mois a vivre tellement c'est mou lent et avec les dialogues a l'avenant bref malgré de bons acteurs ,ce film aurait mérité un peu plus de dynamisme de la part de sa réalisatrice.

Deux films sur le même thème en une semaine : "le bruit des glaçons" et "ma vie sans moi" avec deux façons aussi originales mais très opposées de traiter le thème du Cancer, la façon dont on accueille la nouvelle et on vit son reste de vie après. Dans l'un la dérision, la peronnalisation de la maladie avec laquelle on peut discuter, négocier même, voire la mystifier... dans l'autre tout est intériorisé, plannifié, assumé avec détermination et pudeur. Belle interprétation qui nous laisse avec la lancinante question : comment réagirai-je quand ce sera mon tour ?

C'est la troisième fois qu'Isabel Coixet me touche au coeur, après "Lovers" et "The secret life of words". "Ma vie sans moi" est un film triste mais tellement beau et juste, il est sans doute l'un des films auquel je me suis le plus identifié, j'ai adoré les dialogues et la voix off de ce personnage qui m'a tant ému, Anne, jeune maman qui vient d'apprendre qu'elle va mourir et s'y prépare notamment en laissant des messages à ses proches. Sarah Polley est une talentueuse actrice, je ne risque pas de la perdre de vue tout comme Isabel Coixet. J'ai aimé chaque mot, chaque phrase, chaque geste, chaque scène de ce film qui pourrait être qualifié de "petit" film par beaucoup, mais qui restera l'un des plus grands pour moi. Je le reverrai plusieurs fois, c'est certain. Inutile de vous dire que je vous le conseille.

Rufflo et Polley, stars de l'indé pour un film fort et sensible bâtit sur un pitch romanesque. Exemplaire et touchant.

Un film troublant, touchant et intelligent ! Anne va mourir et elle le sait... c'est très triste et juste. Certaines scènes sont d'une intensité émotionnelle rare. Je regrette juste la lenteur et les longueurs du long-métrage. Bref, un Drame est voir si vous voulez verser quelques larmes et regarder un film plein de sensibilité. Tellement triste que je l'ai trouvé déprimant. "Ma vie sans moi" nous dit que nous allons tous y passer, d'une manière ou d'une autre.

J’avais peur du pathos, eh bien je trouve que le film s’en sort très bien, notamment grâce à un traitement de l’intrigue très astucieux, très intéressant et grâce à une Sarah Pollet de grande classe…

Ce film reste l'un des meilleurs que j'ai vu ces derniers mois, et de loin ! Pour la leçon de vie qui nous y est donnée. J'ai été saisie par le choc médical, le lien que l'actrice principale crée avec son médecin (exceptionnel !) les ménagements envers sa famille, l'audace de se payer une dernière tranche de plaisir avant la fin... Quel courage de montrer tout cela ! Il n'y a aucun rite idiot sur la mort, pas une allusion à la religiosité, de l'amour véritable, voilà. Merci Isabelle Coixet, j'attends votre prochaine oeuvre le coeur battant.

Très bon film où le pathos n'entre pas car l'histoire est bien ficelée pour ne pas tomber dedans et reste dans le sens où coule vie, pleine de possibilités pour tout un chacun. Merci pour ce très beau moment !

Un drame touchant qui nous dit en substance qu'il ne faut pas attendre d'être dos au mur pour agir, oser enfin. Une fois que l'héroïne apprend sa maladie, elle se considère comme morte et alors se libère, liste et accomplit ses derniers désirs tout en préparant sa succession au sein de la famille. Une belle histoire en somme, dont la sobre et efficace mise en scène d'Isabel Coixet en renvoie toute la valeur.

"Ma vie sans moi": très beau film qui montre le courage d'une jeune femme qui apptrend qu'il lui reste quelques mois à vivre et réussit à transcender ce qui lui reste de vie: sans pleurnicherie avec humour et humanité, cette tranche de vie nous est montrée. Une réussite sur un sujet difficile.

Le long métrage pourrait presque etre un Terrence Mallick, avec une vois off racontant des idées philosophiques, mais il manque néanmoins son talent de narration et la beauté de ses plans, même si la photographie de "Ma vie sans moi" reste intéressante. Un beau film émouvant, parfois poussif, mais les larmes seront présentes.

Ce film espagnol (mais tourné en anglais avec des acteurs américains) avait tout pour devenir un mélo sirupeux à souhait. Heureusement, la réalisatrice a évité tous les écueils en réalisant un film sobre, mais qui sait émouvoir. Elle n'en rajoute pas dans le misérabilisme (la famille est pauvre mais plutôt heureuse). Ce qui surprend surtout, c'est la réaction de l'héroine face à la mort. Elle n'est pas animée de remords ou de regrets ; elle n'est pas non plus altruiste, mais veut éviter la souffrance à son entourage. Le tout est traité avec distance et dignité. On admirera une fois de plus le jeu de Sarah Polley, ainsi que du reste de la distribution. Un film qui va à l'essentiel, sans putasserie aucune.

Il n'y a presque personne de normal dans Ma vie sans moi. Une collègue de travail pathétique qui est obsédée par les régimes et la nourriture. Une grand-mère pathétique qui raconte à ses petites-filles des histoires effrayantes et se plaint de sa vie d'une manière pathétique. Une serveuse pathétique dans un café qui souhaite gagner au loto afin de transformer son image pour ressembler à Cher. Un petit ami pathétique qui n'a absolument aucun meuble et Dieu sait pourquoi. Un père pathétique en prison qui coud des chaussures. Et finalement une fille de 23 ans pathétique mourante qui gaspille entièrement tout le temps qu'il lui reste dans sa vie pour des choses qui ne peuvent même pas être qualifiées de souhaitable. Il s'agit de l'intrigue et des personnages. Le scénario est étrange, effrayant et n'a aucun sens interrompu par une voix off non pertinente, pathétique et sans émotion. Le jeu des acteurs est terrible vous pouvez à peine ressentir les émotions de tous les acteurs. Comme quand elle reçoit la nouvelle de son cancer en phase terminale alors elle pleure quelques secondes puis demande au médecin un bonbon. Le film est tellement ennuyeux se déplaçant lentement entre des événements déraisonnables pour finalement rencontrer la fin inévitable très attendue et décevante...