Avis sur The Visitor

The Visitor ou encore appelé Stridulum est un film italien tourné à Atlanta avec un casting essentiellement américain (brève apparition de Franco Nero), c'est une production typique du cinéma des années 70. Comme seule cette décennie a pu nous en offrir.
C'est un film assez perché, l'histoire est confuse et certains y verront même un nanar. Pour ma part j'ai plutôt bien aimé, c'est vraiment un film fait pour ceux qui aiment les curiosités et ce film comporte des scènes ayant toujours un certain impact : l'accident en voiture du policier, la scène de la patinoire ou encore la poursuite entre la gamine et "son baby-sitter" ou le final avec les oiseaux.
Il est question d'une enfant maléfique bien incarnée par Paige Conner (dont ce sera le seul film notable), elle fait des misères à sa mère et elle sera l'objet de surveillance entre une organisation représentant le mal et un homme venu d'ailleurs, c'est là ou cela devient confus. Car il s'agit du bien et du mal, de Dieu et du Diable apparemment mais aussi d'êtres venant d'une autre planète.
Malgré tout c'est un film prenant, assez mystique et réellement à destination des cinéphiles friands de raretés.
En dehors de la jeune fille, le reste de la distribution est impressionnante : Glenn Ford, Mel Ferrer, Shelley Winters, Lance Henricksen et même la présence des réalisateurs John Huston et Sam Peckinpah.
La musique de Franco Micalizzi est pas mal, bien que parfois elle manque de discrétion.

Ce film, réalisé par Giulio Paradisi et sorti en 1979, n'est franchement pas terrible mais ne manque en tout cas pas d'idées ! C'est ce que j'apprécie avec la plupart des films d'horreur/science-fiction italiens, c'est que quel que soit le résultat final, nous aurons toujours quelque chose d'inattendu à nous mettre sous la dent ! C'est donc ici l'histoire d'une mère qui donne naissance à une fillette maléfique mais un mec de l'espace, appelé Le Visiteur, est chargé de l'éliminer. Bon, ça c'est la version simple car le film est en réalité un peu plus complexe que cela, nous sommes plus sur une histoire de guerre et de religion sur fond de fin du monde. Ce qui est cependant dommage, c'est que le film ne soit pas très bien rythmé et que l'on s'ennuie en réalité beaucoup sur les une heure quarante de film. De plus, même si le fond est bon, le scénario n'est pas si bien écrit que ça et nous donne de nombreuses incohérences. Malgré tout, nous pourrons tout de même saluer le fait que le film sorte de l'ordinaire et nous donne autre chose que les codes du cinéma d'épouvante habituel. Non pas que le film soit spécialement effrayant mais il reprend les codes du cinéma d'épouvante américain pour les tourner à sa sauce et y mélange plusieurs genres. Malgré sa maladresse, le film nous offre de nombreuses métaphores et messages intéressants qu'il serait intéressant de décrypter en détail. La mise en scène n'est quant à elle pas exceptionnelle mais nous offre tout de même de très beaux plans, notamment au début et à la fin du film, nous donnant une imagerie très originale et très belle. Le film frôle bien évidemment le nanar à de nombreuses reprises, notamment lorsque Jésus-Christ est à l'écran, caricature de l’icône religieuse, à savoir très blond et aux yeux très bleus. En ce qui concerne les acteurs, nous avons quelques surprises puisque nous y trouvons Lance Henriksen, John Huston et Shelley Winters et puis nous avons également Paige Conner dans le rôle de la petite fille, très convaincante. Nous n'oublierons pas non plus sa très bonne B.O., et je pense notamment au morceau "Sadness Theme" de Franco Micalizzi, ainsi que son affiche qui est magnifique. "Le Visiteur maléfique" est donc un film à regarder avec beaucoup de recul et de second degré pour l'apprécier.

A mille lieues du film d'horreur sanglant, "The visitor" joue la carte de l'ètrange! Dècors et èclairages crèent une atmosphère angoissante et à l'aide d'effets spèciaux vidèos sophistiquès, le rèalisateur donne aux sèquences clès une tonalitè orinique! Ici, une force extra-terrestre habite une adorable fillette que campe Paige Conner et la pousse à persècuter son entourage avec violence! Thème qui prolonge et renouvelle ceux de "L'exorciste", de "La malèdiction" et de "L'enfant du diable"! Un casting prestigieux de stars hollywoodiennes èvolue autour de l'enfant diabolique: le metteur en scène John Huston qu'on ne prèsente plus, Glenn Ford, Shelley Winters et Mel Ferrer! Tandis que Lance Henricksen fait ici ses premières armes dans le domaine de la science-fiction! Le film garde un rythme croissant grâce à une accumulation de situations ètranges...