La Toile d'araignée
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soniadidierkmurgia

1 283 abonnés 4 232 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 3 août 2023
Durant les années 1970, Paul Newman est au sommet de son art même s’il rencontre à la même période des problèmes personnels liés à l’addiction de son fils Scott qui mourra d’une surdose d’héroïne en 1978 (en guise de catharsis, Newman réalisera “L’affrontement” en 1984 qui traitera de manière à peine voilée de sa relation compliquée avec son fils défunt). Sa dose de confiance est donc à son zénith, venant juste de triompher dans deux blockbusters “L’Arnaque” de George Roy Hill en 1973, suivi de “La Tour Infernale” de John Guillermin en 1974.
Mais surtout depuis “Luke la main froide” de Stuart Rosenberg en 1967, Paul Newman semble enfin libéré de son apprentissage à l’Actors Studio qui assez souvent depuis ses débuts surchargeait son jeu. On va pouvoir le constater avec cette deuxième enquête de Lew Harper commanditée par les deux producteurs David Foster et Lawrence Turman qui viennent d’acquérir les droits de “Noyade en eau douce”, deuxième roman de Ross MacDonald issu de la série Lew Archer et paru en 1950. Il faut rappeler qu’en 1966, sous la direction de Jack Smight dans “Harper, Paul Newman avait déjà endossé le rôle pour l’adaptation du premier roman de MacDonald et pour l’occasion demandé le changement du nom du détective qui passa de Archer à Harper.
Initialement le film était prévu avec Robert Mulligan à la réalisation et Walter Hill au scénario sans d’ailleurs que le nom de Paul Newman apparaisse de manière automatique pour tenir une deuxième fois le rôle du détective. Le scénario de Hill un peu trop musclé au goût des deux producteurs qui craignaient de froisser les fans de la série très populaire entraîna son départ et à sa suite celui de Mulligan. Paul Newman s’impose alors très vite qui sous l’égide de First Artists (société fondée en 1969 avec Steve MacQueen, Barbara Streisand, Dustin Hoffman et Sidney Poitier) veut produire le film et faire appel à Stuart Rosenberg pour la réalisation qui dans une mauvais passe a sollicité Newman au nom de leur amitié et des trois films déjà tournés ensemble. L’acteur en territoire connu demande à son épouse Joanne Woodward de l’accompagner au casting. C’est d’ailleurs sur l’idée de celle-ci que l’action est déplacée de Los Angeles à la Nouvelle-Orléans.
L’intrigue est parfaitement fidèle au genre qui voit Harper œuvrer alternativement dans le milieu de l’ex-bourgeoisie esclavagiste décadente, celui des magnats du pétrole représenté par le toujours parfaitement visqueux Murray Hamilton, celui des maîtres chanteurs et celui inévitable d’une police corrompue au sein de laquelle un Richard Jaeckel vénéneux et brutal à souhait et un Anthony Franciosa au jeu trouble sont tout-à-fait efficaces. Mélanie Griffith la fille de Tippi Hedren est quant à elle l’adolescente débordée par ses sens qui cherche à faire dévier Harper de sa route. L’ensemble qui peut paraître de prime abord un peu embrouillé s’avère finalement parfaitement cohérent réservant quelques scènes surprenantes, drolatiques ou très impressionnantes comme celle dans un réservoir d’eau.
On passe donc un très bon moment avec un Paul Newman tout à fait en phase avec le rôle et qui quelque soit son âge porte toujours aussi magnifiquement le costume et les lunettes de soleil. La photographie du chef opérateur Gordon Willis surnommé “Le Prince des ténèbres” pour son choix des couleurs sombres finit de donner un parfum capiteux à ce film trop sous-estimé
Redzing

1 244 abonnés 4 595 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 19 juin 2018
Paul Newman incarne un détective privé californien roublard et insolent, qui se rend en Louisiane pour aider une connaissance à se dépêtrer d'une affaire de chantage. Affaire qui va évidemment prendre des proportions énormes. Sur le papier, on est ici dans la tradition du film noir, avec pas mal de déjà-vus et de rebondissements en tout genres. Néanmoins, l'intrigue comporte quelques longueurs ou personnages pas assez exploités, ce qui est un peu dommage. Mais la mise en scène solide donne le change, permettant de passer un agréable moment. Sans compter la classe de Paul Newman.
traversay1

3 899 abonnés 4 971 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 4 août 2016
Paul Newman et son épouse Joanne Woodward dans un polar vraiment cool et délicieusement cynique. Newman fait son Bogart avec talent dans ce film qui rappelle vaguement Le grand sommeil, avec une bombinette sexuelle nommée Melanie Griffith. L'intrigue importe peu, moins que le climat émollient de la Louisiane sous lequel s'épanouissent turpitudes et perversités en tous genres. Mais ça reste cool.
Yannickcinéphile

2 591 abonnés 4 517 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 12 mars 2024
La Toile d’araignée est un film noir dans une ambiance Nouvelle-Orléans qui m’a moyennement convaincu. Il y a de bon point, comme le personnage de Paul Newman, plutôt sympathique pour son côté volontiers flegmatique, ses bonnes répliques, et en même temps sa capacité à se mettre un peu plus en action que la moyenne des privés ricains ! Maintenant, le personnage à un côté assez caricatural, et je ne sais pas si la froideur de Paul Newman était la plus indiqué pour le personnage (dans le rôle d’un privé assez similaire, Jack Nicholson et son jeu plus truculent apportait plus de peps). A ses côtés de bons interprètes campent des personnages assez classiques du genre (la riche famille, le milliardaire véreux, le ripoux…). La bonne surprise vient quand même de l’ambiguité du personnage de Mélanie Griffith.
Le scénario est assez lent, et se déploie assez mollement et parfois avec des ficelles trop présentes dans les films noirs. Alambiqué, je n’ai pas vraiment accroché à l’histoire qui pour moi ne prend une dimension franchement intéressante que dans son dernier tiers, moment où l’action gagne en intensité (notamment à l’occasion de la grande scène du métrage) et où le final nous apporte une conclusion plus originale que le reste du scénario. Je dois avouer que le dernier tiers m’a permis de monter jusqu’à la moyenne, car auparavant c’est quand même pas mal ennuyeux, déjà vu et sans grande surprise.
Visuellement, je regrette que le film en reste au strict minimum. Hormis la scène clé du film, assez spectaculaire et marquante, le film manque singulièrement de moments marquants. L’ambiance Louisiane est là, mais la photographie est très quelconque et la mise en scène peine à créer du dynamisme ou à offrir des angles de vues suffisamment originaux pour faire oublier le côté planplan du déroulé de l’histoire. La séquence dans le marécage par exemple est assez symptomatique de ce côté paresseux de la mise en scène. Walter Hill était pressenti un temps à la réalisation, je pense qu’il aurait su transformer ce film en quelque chose de beaucoup plus nerveux visuellement. A noter aussi la faiblesse de la partition musicale.
Pour ma part, j’ai regardé La Toile d’araignée d’un œil distrait. Il n’est pas raté, car à peu près à tous les niveaux, il est convenable, mais il est sans doute trop long, trop artificiellement tortueux, le rythme est finalement aussi terne que cette séquence d’ouverture, amusante 30 secondes mais qui s’étire sur au moins 5 longues minutes et finit par peser. Pour moi elle résume assez bien le métrage. En coupant 20 mn, avec une réalisation beaucoup plus nerveuse, un acteur plus truculent que Paul Newman en terme d’interprétation, plus de violence et un érotisme mieux assumé (on sent une étrange mainmise puritaine sur le film) ça aurait sûrement été un excellent divertissement. 2.5
Henrico
Henrico

182 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 22 octobre 2020
Le roman sur lequel était basé ce polar avait, à la base de nombreuses qualités. Entre autre un séduisant ancrage dans les particularités sociales, linguistiques, et culturelles de la Nouvelle Orléans. Stuart Rosenberg, ruine un peu tout cela avec de vagues références Néo-Orléanaises, une mise en scène qui manque de rythme. Si Joanne Woodward, est égale à elle-même en panache, son Paul Newman de mari, surjoue, gâchant ici, par un excès de mimiques sophistiquées sensées mettre en évidence l’aspect branchouille du privé californien, Harper. Le pire de tout reste encore la traduction française du titre. Passer de The Drowning Pool, à La Toile d’Araignée, relève d’une noyade sémantique.
Roub E.

1 095 abonnés 5 104 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 24 juin 2024
Un thriller qui ne présente pas grand intérêt si ce n est la présence charismatique de Paul Newman. Le scénario est inutilement confus et sans grand intérêt, les personnages n ont pas grand chose de significatifs voir tombent dans le stéréotypes. La mise en scène est sans relief et ne relève pas l ensemble.
weihnachtsmann

1 317 abonnés 5 385 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 26 septembre 2022
Beaucoup de bonnes critiques qui apprécient davantage l'acteur que le film. Moi je n'aime ni l'un ni l'autre. J'ai l'impression de voir un film noir avec H. Bogart version colorisée......
Le style est plutôt pataud et l'intrigue nébuleuse.
Pas vraiment fan....
BabsyDriver
BabsyDriver

88 abonnés 872 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 23 septembre 2014
Les producteurs ont bien fait de titrer le film "The Drowning Pool" car il n'y a guère que le climax auquel il fait référence à retenir de cette suite trop austère et décousue de "Harper".
Y Leca
Y Leca

36 abonnés 1 056 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 25 février 2024
Film de détective mi-humoristique mi-grotesque (la scène du sanatorium) où les méchants sont ridicules et où le seul intérêt est de montrer le charme de Newman sur la gent féminine. On est loin de Marlowe, de Chandler et de Bogart.
Adrien B.
Adrien B.

22 abonnés 238 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 4 juillet 2018
Paul Newman est de retour dans son meilleur rôle presque 10 ans après detective privé

Si le rythme reste un peu trop lent dans l ensemble, le charisme et l humour de Lew Harper séduit toujours autant
Spider cineman
Spider cineman

173 abonnés 2 177 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 19 août 2021
On passe un bon moment avec ce polar, dans lequel nous retrouvons un Paul Newman en privé. Il joue du Paul Newman ... ce qui n est pas désagréable. La mise en scène est solide, ce qui permet de passer un bon moment. C est assez classique et il y a quelques longueurs mais ça passe ...
vivaBFG
vivaBFG

15 abonnés 1 382 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 19 octobre 2020
Un bon petit polar comme savent faire les américains. normal me direz-vous, le détective privé est quasiment une institution là-bas. On a donc droit à une chouette petite enquête mené par un privé. L'intrigue est bonne et le coup de théâtre final est très difficile à voir venir. Paul Newman est très bon et on peut y voir Mélanie Griffith dans un de ses premiers rôles. Ne boudons pas notre plaisir.
A voir par tous les amateurs de polar à la sauce américaine.
calamityJ
calamityJ

4 abonnés 21 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 10 février 2023
Un véhicule bien mollasson conçu pour un Paul Newman alors au firmament de sa gloire. L’histoire est plutôt embrouillée, s’échinant à décrire péniblement une civilisation en perdition tout en laissant de côté les caractères eux-mêmes - Harper devient au fil de l’histoire de plus en plus transparent, réduit à sa seule obstination de découvrir la vérité.
Mais ce qui manque essentiellement à l’ensemble, c’est une dynamique, un rythme qui fasse autre chose qu’enregistrer la passivité d’Harper face aux agressions multiples qu’ils rencontrent. Le savoir-faire de Stuart Rosenberg est ici assez inopérant et sombre dans l’illustration sans imagination d’une banale histoire de détective.
Même l’interprétation de Newman est en dessous de son talent. Il se laisse aller un à la facilité du cool au charme désenchanté. Bref, rien ne « prend » dans ce film poussif - qu’aucun des participants n’a eu l’air de prendre très au sérieux.
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