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    Taking Off
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    3,8
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    39 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 août 2011
    Ce film de 1971 est "repassé" près de chez moi (Majestic à Lille) et je suis allé le voir après en avoir lu les très bonnes critiques ici même. Je n'ai pas été déçu. Quelle poilade ! Les dialogues et les mimiques des "héros", ainsi que les situations sont impayables. On retrouve tout à fait l'ambiance "fin 60 - début 70" de la "middle class" américaine. La manière dont le film est tourné et mixé est tout à fait d'avant-garde pour l'époque. Je n'en ai plus le souvenir (j'avais alors 20 ans !) mais à l'époque, ce film a dû pas mal remuer le cocotier... Une belle réussite en tout cas, à voir ou à revoir.
    gregbox51
    gregbox51

    27 abonnés 1 029 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2012
    Un film qui suinte les années 70 par tous les pores : look pas possible, pétards, fugue, rébellion et musique, difficile de faire mieux...
    Plume231
    Plume231

    3 424 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2012
    Premier film du cinéaste chez les amerloques qui est beaucoup plus à prendre comme le témoignage d'une époque que comme une quelconque grande oeuvre cinématographique. A ce niveau, la photo a pris un sérieux coup de vieux dans les dents. Le scénario est décousu mais donne l'impression que c'est volontaire. Ce qui est bien au moins dans ce film c'est que tout le monde s'en prend plein la gueule. Les parents, un brin idiot et très vite dépassé par les envies libertaires de leurs progénitures, bien sûr mais aussi la jeunesse pour qui la liberté se résume juste à ânnoner des chansons aux paroles stupides soi-disantes engagées tout en étant défoncé. Le Milos Forman très caustique venant de Tchécoslovaquie est donc bien présent derrière la caméra et quelques scènes dans cette dimension sont très réussies comme la réunion où pour mieux se rapprocher de leurs enfants les parents se mettent à fumer de la marijuana. Le tableau satirique d'une époque qu'on a un peu trop tendance à idéaliser.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    158 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 avril 2018
    Comédie rafraîchissante très réussie par un Milos Forman à ses débuts. Déjà beaucoup d'idées dans la mise en scène avec notamment une introduction extraordinaire dans une audition pour jeunes talents (avec une interprétation incroyable de la jeune Cathy Bates appelée Bobo Bates dans le générique de mémoire). Tout est bien écrit et les acteurs s'amusent avec une mention particulière au père de famille dont le potentiel comique est très bien exploité. Une comédie de mœurs qui mélange très bien la rencontre choc de nouvelles générations incarnées par les parents et leurs enfants fugueurs en pleine mode hippie.
    Pascal
    Pascal

    112 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2022
    Grand prix du jury au festival de Cannes en 1971, cette première réalisation du réalisateur Tchécoslovaque Milosz Forman aux usa, reçu un bon accueil en Europe. Fait avec un budget limité, il nous propose un regard sur les oppositions entre générations, la difficulté d'être parent, l'importance de profiter de l'existence et de s'affranchir des conventions sociales. Tous ces thèmes sont abordés à partir d'une histoire minimaliste qui nous raconte la figure d'une adolescente et la rencontre par ses parents d'un couple qui connait le même problème avec leur fille. Le style de la réalisation est voisine de celle des films de Cassavetes et des films d'europe de l'est qui mêlaient parfois l'aspect réaliste, quasi documentaire dans un film de fiction. Une curiosité, mais à mes yeux aujourd'hui un peu anecdotique et datée dans l'oeuvre de Forman. La période hippie décrite dans le film n'a rien perdu de son charme.
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    26 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2010
    Adultes et adolescents sont aussi étrangers les uns aux autres que des extraterrestres d'une autre planète, aussi le film frôle le fantastique et la science fiction : disparitions mystérieuses et inexplicables de jeunes filles et jeunes hommes. Les parents sont désemparés, complètement largués. Ils recherchent leurs adolescents à travers les rues, les commissariats, les bars sans rien comprendre. Jeannie disparait et réapparait de manière inexplicable, elle prononcera trois phrases de tout le film, estomaquée par la confusion parentale. De là, des situations d'une drôlerie impayable, cocasses, grotesques, d'une ironie irrésistible, jalonnées de scènes alcoolisées et de fumettes d'anthologie. Avec son montage aux airs désinvoltes, la mise en scène est hyper précise, le découpage très ingénieux. Un sens du détail remarquable
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 octobre 2010
    Ce film est un peu l'ancêtre des films indépendants américains actuels : peu de moyens, de la musique folk, une mise en scène dépouillée mais efficace, des personnages bien creusés et attachants... Certes, le synopsis se résumerait ici sur un post-it, mais il faut reconnaître que c'est une excellente comédie, avec de très bons dialogues, et de très bonnes situations. L'ensemble ne marcherait pas sans ses très bons acteurs, notamment le méconnu Buck Henry. Même les seconds rôles (comme Vincent Schiavelli et sa leçon de fumette...) sont à leur place. Milos Forman, dont c'est le premier film que je regarde, a donc réalisé un film qui a sans doute un peu choqué par le passé, plus du tout maintenant (avec la profusion de films traitant d'alcool et de drogues, ce n'est pas étonnant), mais qui demeure très rafraîchissant.
    cinono1
    cinono1

    246 abonnés 1 973 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juillet 2010
    Quand la jeunesse s'émancipe, les parents trinquent. L'époque libertaire des sixties a aussi profité au parents soudain attachés à comprendre leurs progénitures quand jusque la, ils étaient enfoncés dans les conventions jusqu'au cou. Sur une intrigue mené à un rythme nonchalante, de très bon moments (le fumage collectif de joints, la course-poursuite dans les rues de New-York.. ) mais tout ca a quand même vieilli.
    Timdu26
    Timdu26

    83 abonnés 481 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mai 2011
    Ce film est énorme, totalement cool, une leçon de cinéma et surtout de montage ! Bref, hilarant ! Dommage, la fin est étrange, comme si on s'arrêtait au milieu du film. Mais bon, on pardonne car Milos Forman nous donne ici une parfaite leçon de montage et des scènes cultes et hilarantes ! Le Casting aussi est superbe.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    22 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2012
    À ses débuts (d'ailleurs son premier film aux USA), Milos Forman réalisait cette comédie déjantée sur les années hippies, une période qu'il retrouvera quelques années plus tard avec Hair. Partagé entre satire et apologie de ces années 70, Taking Off parvient à trouver le ton juste pour offrir au spectateur un moment de pur bonheur (un ton mis en place dès la scène d'ouverture, qui ne tarde pas à faire rire aux éclats). Satire car si le long-métrage s'attaque tout d'abord à la petite bourgeoisie ignorante et insignifiante, les jeunes chevelus en prennent aussi beaucoup pour leur grade (à retenir, les scènes d'audition désopilantes qui atteignent des sommets de drôlerie lors de la chanson "You can fuck...", brillante de stupidité). Pour aller avec toute cette loufoquerie de premier choix, Milos Forman s'est allié avec une brochette d'acteurs peu connus mais absolument hilarants, à l'origine d'une scène de fumette mémorable. En bref, Taking off est une comédie légère, culottée et, osons les grands mots, à voir absolument.
    cinephile74
    cinephile74

    15 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2010
    Le premier film américian de M. Forman. Une jolie et attachante évocation du Flower Power, vue par l'intermédiaire de deux quadragénaires, qui semble bien débousolés. Surfant sur la vague du nouvel Hollywood, Forman et ses scénaristes (dont J.C. Carrière) optent pour un scénario décousu qui, bien qu'inégal, réserve quelques scènes fort réjouissantes. Pour autant, le film se veut aussi un portrait assez amère des relations intra-familiales.
    Une vraie curiosité.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 241 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 février 2021
    Taking Off est très lent sans histoire et pas du tout divertissant. Il est difficile de croire qu'il a été réalisé par l'homme qui nous a donné Hair et Amadeus. Cependant j'ai apprécié les vingt dernières minutes où l'on peut clairement voir le paradoxe des parents s'inquiéter du comportement de leur enfant tout en se comportant eux-mêmes comme des décadents. Et puis le dîner avec le petit ami de leur fille où l'on peut à nouveau voir que les têtes ne sont pas forcément vide juste parce qu'on a beaucoup de cheveux. Le problème c'est que les début qui été lent et bizarres. J'ai l'impression que le film a repris mais j'étais déjà à mi-chemin de faire autre chose...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 juillet 2010
    Pas évident d'aller voir un film inconnu de 1971, mais c'est du Milos Forman, réalisateur de Vol au-dessu d'un nid de coucous plusieurs excellents films devenus classiques ou non. C'est une comédie, et 40 ans plus tard c'est toujours drôle, sur le fossé des générations, entre des ados et leurs parents surtout dans les usa des 70's, entre des adultes qui refusent d'admettre qu'ils s'étouffent dans leur sérieux conventionnel et des jeunes qui peinent à rendre sérieux et professionnel, adulte, leur dynamitage naïf et sincère du conformisme ambiant, pour changer l'histoire du cours des choses. Forman saisit la vitalité d'une époque qui paraît aujourd'hui sous bien des aspects ridicule, mais il a fait du ridicule une arme comique, un sujet de maîtrise du film. Il faut dire qu'il débarquait de l'autre côté du rideau de fer de la guerre froide. Cette contestation d'antan révoltait l'establishment en place, c'est ce qui en fait la force. Aujourd'hui la révolution finit directement en marketing publicitaire , les colères juvéniles sont inefficaces, il suffit de les canaliser dans les médias, et tout simplement de ne pas en tenir compte, sans s'en offusquer, et l'affaire est dans le sac. Le recul ironique du film, sous-entend la mélancolie profonde du constat du personnage principale sur son environnement, une adolescente qui semble prédire comment tout cela sera des années plus tard récupéré par la société, ce qui est normal, il faut que les gens digèrent les mouvements culturels lorsqu'ils sont porteurs de vérité fortes, mais hélas en ayant pris soin de bloquer, pour l'avenir, tout autre grand bol d'air frais sur les idées. Aujourd'hui on mange bio pour éviter le cancer, à l'époque on se libérait des contraintes sexuelles pour le plaisir, et on manifestait contre la guerre du vietnam, aujourd'hui on essaye de démêler, sur quelques sites internets plus qu' à la télé, les guerres qu'on laisse pourrir comme en Afghanistan des guerres économiques qui dévastent les vies ordinaires, entre religieux de la finance qui construisent des châteaux de carte de produits non remboursables et assurés pour l'être sans pouvoir l'être, dont les fondations s'enfoncent dans l'exploitation des pays anciennement colonisés. Ca n'est pas dans le film, mais 40ans plus tard on vient de là, que ça plaise ou non, leurs naïvetés ont mal fini, on s'en serait douté, peut-être, à l'époque, mais pour les indifférences d'aujourd'hui prête à se réfugier derrière un démago politique ou l'autre, ça se devine aussi. Film nostalgique même quand on est né bien plus tard! Sacré Milos!
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    31 abonnés 1 063 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 juin 2016
    Le générique, très coloré, est typique de la culture pop des années 1970’. Une adolescente de 15 ans se rend à une audition et renonce à chanter au dernier moment devant le jury à cause du trac. On a droit à une succession (un peu longue) d’apprentis chanteurs, un peu à la façon de l’émission « A la recherche de la nouvelle star ». Elle tarde à rentrer chez elle, inquiétant ses parents qui pensent à une fugue (on pourrait traduire le titre par « L’envol »). spoiler: Sur la pression de sa femme, le mari (qui essaye d’arrêter de fumer grâce à l’hypnose) cherche, en vain, sa fille dans les commissariats. Elle retourne à la maison le matin puis en repart. Son père la recherche alors dans les bars et grâce à une photo, avertit les parents d’une autre adolescente qui a disparu. Cette dernière s’enfuit avec des loubards et le père fait la connaissance de sa mère qui fait partie d’une association de parents dont les enfants ont fugué. Le soir, toute l’association participe à un dîner où un psychiatre, afin de les mettre dans la peau de leurs adolescents, les initie à fumer un joint (la scène la plus drôle du film). Les 2 couples de parents, sous l’emprise du cannabis, finissent la soirée chez les parents du début du film en jouant au strip-poker. L’adolescente rentre au moment où son père chante, nu, sur une table, « La donna è mobile » (extrait de l’opéra « Rigoletto » de Giuseppe Verdi)… La fin s’achève par un déjeuner où la jeune fille présente son amoureux, un hippy qui gagne une fortune avec ses chansons et regrette d’en donner une bonne partie au fisc… Scène finale avec le père qui chante « Stranger in paradise », chanson du film « Kismet » (1953) de Vincente Minnelli.
    Malgré la collaboration de Jean-Claude Carrière au scénario, le film est raté car le sujet est traité comme une comédie alors qu’un mode dramatique aurait été plus intéressant. Ici, les parents sont niais, velléitaires, angoissés, grotesques et n’attirent, ni sympathie, ni empathie. Le sujet, celui des parents de la génération du « Flower power » est plus pertinent que celui de leurs enfants, fumant, chantant, rêvant et finalement très ennuyeux. On aurait eu un autre film s’il avait été tourné par Mike Nichols (« Le lauréat ») (1967), Mike Leigh (« Secrets et mensonges ») (1996) ou Robert Benton (« Kramer contre Kramer ») (1979). Etonnant que le film ait eu, au festival de Cannes, le Grand Prix, en même temps que le génial et bouleversant « Johnny got his gun » (« Johnny s’en va-t’en guerre ») de Dalton Trumbo. Comprenne qui pourra ! Pour l’anecdote, une scène se déroule pendant un concert de Tina Turner (32 ans à l’époque) et une autre (lever du jour) est illustrée musicalement par le « Stabat Mater » d’Anton Dvorak. .
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 août 2010
    Que dire quand on voit un tel film ? Un voyage dans un désastre familial qui devient peu à peu une farce aux allures peu recommandables ? L'histoire d'une passion qu'une jeune fille a pour la musique sans jamais pouvoir persévérer faute d'une naturelle timidité ? Au final, ce film raconte plusieurs histoires parallèles avec une tonalité sur un fond de musique. Un humour, certes très lourd, mais qui marche miraculeusement tant le travail sur les expressions et sur la gestuelle est réussi. Même si on peut se demander à bon droit où ce film veut nous amener, nous sommes envoûtés par cette trame facile à l'humour décalé et parfois, avouons le, désopilant. Etonnant, assez riche au niveau de sa mise en scène qui alterne les séquences de manière presque improvisée. L'ironie de l'histoire c'est qu'un tel film, que l'on pourrait croire uniquement bouffon au premier abord puisse nous plonger dans de telles questions. On se demande le pourquoi de chaque chose que l'on voit et quand on croit le trouver, voilà qu'une séquence va à l'encontre de la logique que l'on pensait avoir décelé dans ce film. Dérangeant, drôle mais vraiment pas intellectuel...
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