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cylon86
2 281 abonnés
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3,0
Publiée le 1 juin 2011
C'est un polar noir, crasseux et désespéré que nous livre ici Mike Hodges. Clive Owen et son incroyable charisme traversent tout le film, en quête de vengeance. La mise en scène est froide, épurée et le scénario, aux accents Melvillien, est efficace. Cela faisait qu'un film n'avait pas autant saisi aux tripes avec pourtant un minimum de moyens.
Mouais pas fameux tout ça hein... Quand j'ai lu le titre 'Seul la mort peut m'arrêter', je me suis jeté dessus et me suis... vautré au final. C'est trés long, trés plat, une atmosphère trés pesante. L'histoire... Un homme qui veut venger son frère de son suicide car il est persuadé que cet acte n'est pas anodin. Il s'avère qu'il a raison. Les conclusions pour trouver la vérité sont plus que hatives et nous fait sauter des moments du film. Des éléments absents pour toute enquête qui se respecte. Une vengeance rapide et peu crédible. La scène de fin, celle où l'ex de Will, le grand frère du suicidé, est assise sur l'escalier avec un criminel commence comme elle se termine. On ne comprend pas pourquoi elle est la cible et on ne saura jamais ce qu'il lui fera vu que vengeance fut faite. Beaucoup d'incompréhension dans un film ou seul le titre ou presque, est intéressant...
Admirateur comme je pense beaucoup ici du film de Mike Hodges : La loi du milieuquel ne fut pas ma deception devant son dernier film. Si l'ambiance y est (polar noir, ville dangereuse) le film est très lent pour un scénario vu et revu avec un acteur(Owen) inexpressif et aussi energique que mon grand pere...A noter un petit role pour le toujours aussi derangeant Malcolm Mcdowell
Un tueur repenti refait surface pour venger son frère. Des films noirs de cette trempe, il n'y en a plus si souvent. L'ambiance pluvieuse, le rythme lent, les thèmes, les héros, tous les codes du genre sont présents et servis par un réalisateur chevronné. Cette maîtrise se sent à tous les niveaux. Ce qui pourrait être conventionnel est transcendé. Les acteurs sont au diapason et incarnent une des forces du film.
Vous n'êtes pas fan de Clive Owen ? Moi non plus. Et pourtant, "Seule la mort peut m'arrêter" et la traduction de son titre ridicule sont une bonne surprise. Tout y est cru : images, dialogues, lumière. Un film très noir, conseillé aux amateurs du genre.
Un (dernier?) film de Mike Hodges tout à fait étrange. On sent qu'il se plait dans ce genre et qu'il en connait toutes les ficelles. Le hic, c'est qu'il les a tant usées, qu'il passe volontairement sur certaines pour se concentrer sur des points plus obscures pour le cinéphile amateur. La fin du film par exemple m'a laissé assez dubitatif. Je ne comprends pas vraiment l'intérêt d'une telle fin, je parle là bien-sur de l'assassinat de Helen et de la scène sur la plage. Certaines questions sans réponses permettent de sublimer certains films. Dans "Seule la mort peut m'arrêter", cela n'apporte rien. Outre ce point, ont sent qu'un soin tout particulier a été apporté à la bande sons. Elle est très épurée et semble millimétrée. Côté acteurs, les prestations sont malheureusement trop déséquilibrées, le casting n'étant pas idéal selon moi. Dommage. Ce demi succès méritait mieux.
Ce film est d'un ennui mortel. Au vue de l'affiche et du synopsis, ça paraissait alléchant, mais hélas, cela n'a pas du tout été le cas. Déjà, pour commencer, je déteste et j'ai toujours détesté Charlotte Rampling, je ne lui ai jamais trouvé de qualité d'actrice. Ensuite, on tombe dans d'innombrables moments très longs, c'est pesant lorsque cela durant plus d'1h30. Mais j'ai bien aimé Clive Owen et le bande originale qui est inquiétante et qui colle à ravir aux scènes. La fin est intéressante, se qui permet de sauver l'honneur. Un film plus que moyen donc. 9/20.
Contrairement à la majorité des spectateurs, j'attribue à ce film 3/4.
Car je constate tout bonnement que c'est une oeuvre prenante et qui avec peu d'effets et une histoire plutôt simple, nous ramènes dans une angleterre authentique où chaque personnage joue son rôle avec sérénité.
Le réalisateur Mike Hodges nous plonge dans un polar noir british et terriblement sincère et original. Bien que le scénario soit un peu limité, on se laisse entrainer sans aucun problème dans ce chef d'oeuvre du polar noir. On est stupéfait par cette histoire prenante et triste où un jeune dealer se suicide après avoir été violé par un garagiste, interprété par Malcolm McDowell qui campe avec justesse un personnage qui choque, (une fois de plus) qui vous inspire de la pitié mais qui vous intrigue. Le film Seule la mort peut m'arrêter est très lent, hypnotisant mais qui ne vous laissera jamais dans un ennui éventuel ou une quelconque insomnie à ce qu'on pourrait croire. Les spéctateurs voient les personnages du film évoluer dans un Londres extrémement sombre où la nuit est le principal lieu de l'action. Une ville d'Angleterre dominée par des caïds, des petits parrains qui se la disputent. Et c'est justement un ex-parrain qui souhaitera se venger car c'est son frère la jeune victime en question. Il tentera de le venger par tous les moyens et seule la mort aura raison de lui. En bref Seule la mort peut m'arrêter est un sacré bon film qui mériterait d'être plus connu par le public. Un polar digne des plus grands du genre, excellent !
Moi qui habituellement aime les films lents... Je dois avouer que là, le film est plat. Il ne se passe rien, le scénario est banal et sombre vite dans l'ennui. Bravo pour les performances d'acteurs de Clive Owen et Rhys-Meyers, le reste des acteurs ne sait pas vraiment jouer...
le CLIVE fronce virilement les sourcils et verrouille virilement la machoîre, avec une coupe de cheveux virilement ridicule. Que dire d'autre? Mmmmh... Quelques clichés du gangstérisme genre "tu veux raccrocher mais t'as ça dans le sang" ponctuent l'ennui, collant à une intrigue vide de chez vide. Jeu globalement mauvais. Fin puissante à la hauteur (profondeur plutôt?) de la duperie d'ensemble. Sinon on obtient la confirmation qu'en Angleterre il pleut beaucoup.
On pourrait parler de lenteur, progressivement les éléments se mettent en place, non pas pour faire avancer l'intrigue, mais pour donner au personnage de Clive Owen tout son charisme. Il faut que celui traverse les épreuves, le suicide de son frère, le retour à une vie qu'il a rejeté quelques année auparavant. Clive Owen n'est pas vraiment un tueur vindicatif, de la même manière que le film n'est pas vraiment une enquête, il est contraint à agir violemment et là réside toute la nuance. Pas d'encouragements au meurtre, au contraire son personnage est le premier à condamner la violence, mais une agressivité qui ne s'exerce avec difficulté, ce qui rend le film autrement plus dense. Il n'y a pas de places pour les gunfights, pas plus pour la complaisance, Clive Owen incarne la retenue. Une implosion plutôt qu'une explosion. Et ça marche, les déflagrations sont psychologiques, les éclaboussures, mentales, mais les plaies sont là. Les actes sont d'autant plus héroiques qu'ils sont réduits au minimum, paroles et gestes. Plus le voile qui entoure le personnage se dissipe, plus la vision de la ville est crépusculaire, et plus le calme de Clive Owen devient improbable. Créer du suspens avec des non-dits et de la passivité c'est le pari réussi de ce thriller aussi efficace qu'épuré.