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    Les Grands espaces
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    4,1
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    Gouchou
    Gouchou

    20 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2015
    Quand Gregory Peck rencontre Charlton Heston où la rencontre de deux monstres sacrés du cinéma, voici le casting du film The Big Country. Et pour diriger ces deux acteurs mythiques, le grand réalisateur William Wyler (Ben-Hur, La Rumeur...). Réduire The Big Country à un simple western est un raccourci un peu rapide car de nombreux éléments de ce film nous amènent vers d'autres genres cinématographiques.

    Lorsque James McKay (Gregory Peck) ancien marin arrive dans le grand Ouest américain pour retrouver sa fiancé, fille d'un grand propriétaire terrien des environs, il ne s'imagine pas un seul instant ce qui l'attend. Sa fiancé Patricia Baker (Carroll Baker) est une femme de la frontière libre et effrontée en totale admiration pour son père, le Major Henry Terrill qui au premier abord est un homme charmant. Toutefois, en grattant un peu la surface James McKay se rend compte que le major mène une guerre personnelle contre le chef d'une autre grande famille de la région Rufus Hannassey (Burl Ives). La haine entre ces deux personnages entraîne les deux familles dans une guerre privée pour le contrôle d'un point d'eau. Rapidement James McKay se rend compte que la fille dont il était tombé amoureux dans l'Est est en réalité bien différente lorsqu'elle se retrouve chez elle.

    Dans des décors sublimes et avec des acteurs inoubliables, ce film est à la fois un western mais également un drame romantique. Les personnages féminins sont très forts et notamment celui de Carroll Baker qui n'est pas à bien des égards sans rappeler celui de Scarlett dans Autant en emporte le vent. L'histoire d'amour entre cette dernière et Gregory Peck fait penser à l'histoire entre Rhett Butler et Scarlett O'Hara. D'ailleurs tout comme Scarlett, Patricia jouera très longtemps avec son prétendant avant de le perdre et seulement à ce moment là elle comprendra ce qu'elle a perdu.
    Mafoipourquoipas
    Mafoipourquoipas

    9 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2024
    3,5 étoiles - Les grands espaces

    Un beau film ...! De très belles images, de très bon acteurs, des personnages qui en impose, un mise en scène subtile ... et une bande son certes très western de l'ancien temps (un peu vieillot à mon goût), mais très bien maîtrisée (il y a des silences très judicieux ...). Le scénario est bien. Il est toutefois un peu trop académique, avec les stéréotypes du genre. Pour autant, ce film surprend par son intelligence scénographique ... Oui, un très beau film ! Merci Monsieur William Wyler.
    Yann
    Yann

    9 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2023
    Pas mal mais trop long dans la première heure.
    le montage du cheval et la bagarre avec le contremaître sont inutiles. A zapper.
    Le personnage joué par Grégory Peck semble niais au début. Il l'est moins à la fin pour paraitre le plus intelligent.^
    bien plus que les rôles d'abruti joué par John Wayne.
    l'explication de ses choix non violents est néanmoins succincte et décevante.
    Captain Hub'
    Captain Hub'

    3 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juillet 2022
    Le cinémascope n'a jamais aussi bien servi le propos de William Wyler que dans Les Grands espaces (The Big Country, 1958), dans lequel la démesure géographique de l'Ouest sauvage et son immobilité écrasante renvoient et réduisent constamment les querelles humaines au rang de l'insignifiance, de la vacuité. Deux hommes ont accepté de se battre à poings nus. L'enjeu porte sur une femme, mais surtout sur deux conceptions radicalement opposées de la dignité et de l'honneur personnel. D'un côté, Jim McKay (Gregory Peck), un ancien capitaine de marine du Maine venu dans l'Ouest pour épouser la fille du major Henry Terrill (Charles Bickford), un riche propriétaire terrien régnant sur un immense empire foncier, de l'autre, Steve Leech (Charlton Heston), le contremaître du ranch Terrill, fils de substitution du major et secrètement amoureux de la même femme. Le premier, gentleman et pacifiste, n'a rien à prouver sauf à lui-même, et refuse d'agir selon les normes de comportement attendues dans cet Ouest où tout doit se régler par la violence. Le deuxième, fougueux et ombrageux, questionne continuellement la virilité de Jim en cherchant à provoquer une confrontation, seul moyen légitime selon lui pour survivre dans ces contrées sauvages.

    Voir la suite de ma chronique à partir d'un photogramme du film:
    https://etoilesdetoiles.blogspot.com/2022/04/la-nature-et-lhonneur-chez-william-wyler.html
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    8 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 février 2017
    Un très grand western avec des paysages somptueux, des personnages avec une psychologie bien ciselée et un scénario intelligent qui ne souffre d'aucune fausse note. Un film de 2h40 où on ne voit pas le temps passer. Grégory Peck, débarqué dans un monde très différent du sien est admirable. Du grand cinéma.
    White Fingers
    White Fingers

    6 abonnés 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2023
    Tout semble grand dans ce film. En tout premier lieu, les espaces, un film tourné en Californie (Red Canyon State Park et Sierra Nevada), une distribution ambitieuse (Gregory Peck, Jean Simmons, Carroll Baker, Charlton Heston) et un grand réalisateur à la baguette, William Wyler. Une énième variation sur le thème de la rivalité entre propriétaires terriens ambitieux et prêts à tout pour satisfaire cette ambition, avec comme épicentre un héros non violent et de bon sens incarné par Gregory Peck. La rencontre entre James MacKay et Julie Maragon est un joli moment (d’espoir) dans une oasis californienne. Le rythme du film est un peu lent, avec quelques longueurs, mais une fin un peu plus enlevée booste l’histoire. L’habit ne faisant pas le moine, on s’aperçoit vite que les plus éduqués ne sont pas forcément les plus subtils. Un beau film qui rate de peu la marche menant au chef-d’œuvre.
    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
    fred p.
    fred p.

    4 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2014
    Un très bon western avec une très belle distribution dont Gregory Peck impeccable en anti-cow-boy pacifiste..
    marc sillard
    marc sillard

    4 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2023
    Grand spectacle et psychologie mêlés. Un bon western. Les rapports humains sont bien analysés. La fiancée promise est en fait possessive. Plus que de Gregory Peck lui-même, elle est amoureuse de l'idée qu'elle s'en fait. Le Gregory en question comprend que Jean Simmons, institutrice et propriétaire terrienne avec point d'eau pour les troupeaux, est quelqu'un de plus simple et de plus tourné vers l'être aimé, et c'est Gregory lui-même. D'ailleurs, et c'est là un point de vue personnel, Jean Simmons a beaucoup plus de vivacité et de charme que son amie, confidente et concurrente, et un regard bleu confondant. Le thème général du film est celui de la lutte entre deux clans, semblable à l'inimitié entre les O'Higgins et les O'Hara dans Lucky Luke. Ici, un des clans est propre sur lui et organise des bals de belle allure, pendant que l'autre vit dans la crasse et les mauvaises manières. Le chef des crasseux méprise cordialement le seul fils qui lui reste, le rudoie en permanence, et finit par lui loger une balle dans le corps, avant de pleurer sa mort. Les deux vieux patriarches, le cradoque et l'élégant, se détestent depuis toujours et se liquident mutuellement à la winchester dans un duel final un peu grotesque. Les grands espaces sont particulièrement pelés et on plaint ces pauvres bovidés qui n'ont rien à bouffer mais ont soif. Les chevaux sont très bien soignés par un petit mexicain grimaçant, habitué des westerns, et qui est le confident de tout le monde, surtout de Peck. La vendetta finale se déroule dans un canyon blanc entouré de magnifiques colonnes rocheuses dignes de certains temples mésopotamiens. Wyler a eu du flair de dégotter ce bel endroit. La progression de la bande équestre de Charlton Heston dans un couloir taillé dans la roche a probablement servi de modèle aux Professionnels, film avec Claudia Cardinale et Burt Lancaster. Tous les acteurs sont mémorables : Peck et Simmons bien entendu, tous les seconds rôles, et, parmi eux, Charlton Heston, bras droit du vilain major, jaloux de Peck, méchant qui s'adoucit progressivement, à contre emploi des rôles de héros positifs qu'il jouera par la suite comme dans Ben Hur et la Planète des Singes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 juillet 2012
    Un an avant son chef d'oeuvre "Ben Hur", William Wyler nous offre un magnifique western avec comme acteurs principaux l'excellent l'énorme Gregory Peck, son acteur fétiche Charlton Heston, et Burl Ives (qui aura avec ce film l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle ) ! Tous les personnages principaux ou secondaires sont bien joués, la photographie est géniale, et la bande-son est très réussie. Côté scénario, Wyler mêle parfaitement western et romance, jalousie haine et rivalité seront au coeur de ce film. Au centre de toute cette tourmente Mc Kay (Gregory Peck) mettra tout en oeuvre pour que le dénouement soit le moins tragique possible. C'est un western atypique avec un héros aux allures plutôt "pied-tendre" voire poltron, qui cherche à éviter toute situation conflictuelle, mais attention de ne pas trop se fier aux apparences. Un très bon moment => 4/5
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 février 2012
    Aussi à l'aise dans les films policiers, les comédies ou les péplums, William Wyler signe ici un retour aux sources et au genre qu'il l'a fait débuté au cinéma: les westerns. Un film différent des autres western, et qui sur certaines thématiques n'est pas sans rappeler d'autres western comme l'Homme qui tua Liberty Valance. Un western porté par le charisme, la brutalité et l'élégance de Charlton Heston et Grégory Peck et par le charme et la beauté de Jean Simmons. Un ancien capitaine de bateaux s'installe auprès de sa fiancée dans l'ouest américain, passant de l'immensité des mers et des océans à celle du désert où l'on se bat pour l'eau. Une immensité que, comme pour les océans, les hommes veulent maîtriser. Cette immensité et ce combat pour l'eau et les territoires peuvent-ils prendre le dessus sur l'homme, un comportement brutal ou des manières de gentleman pour vivre dans ce milieu hostile où le plus grand adversaire est l'homme lui-même. Un très grand western, au scénario parfois prévisible comme pour beaucoup de western, mais Wyler utilise ici parfaitement le décor avec une magnifique photographie, notamment lors de l'affrontement nocturne entre Grégory Peck et Charlton Heston.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 février 2009
    Ce beau western fait l’apologie de cette sorte de force de caractère qui ne passe pas par la violence. Gregory Peck est impeccable dans ce rôle du citadin qui n’a rien à prouver à personne d’autre que lui-même. Ce film vaut aussi pour la beauté des paysages. A noter, la très bonne prestation de Charlton Heston (dans le second rôle masculin) qui retrouvera William Wyler deux ans plus tard pour le monumental chef-d’œuvre « Ben-Hur ».
    Thierry Massuleau
    Thierry Massuleau

    9 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2023
    Bons acteurs, mais ça me fait dormir. 2h45, c'est très long. Il ne se passe pas grand chose. Pour les insomniaque.😪
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