Avis sur Un rabbin au Far West

J'ai vu un film... qui porte une humanité forte dans une Wild Wild West, avec la confrontation d'un monde "juif orthodoxe" dans l'Ouest Américain. Gene Wilder est vraiment émouvant dans ce rôle de rabbin confronté aux aléas du Nouveau Monde. Certaines séquences sont vraiment hilarantes (notamment chez les Indiens).. Même si le film souffre d'une certaine inégalité dans la réalisation et la narration, on passe un excellent moment, dans ces tribulations d'un Rabbin au Far West... Harrison Ford joue, avec plaisir, le rôle du mauvais garçon au grand coeur (comme Han Solo, non ?). Robert Aldrich est un réalisateur touche-à-tout et le démontre dans ce film. C'est au final un film assez attachant qu'on a plaisir à voir, avec un message de tolérance et d'ouverture qui est délivré. Et ça fait du bien.

Une comédie un peu longue, parfois ennuyeuse mais qui est dotée de quelques bons moments et d'un duo qui marche plutôt bien. L'action est là, l'aventure aussi, la comédie se montre par endroits et l'amour est présent au final. Une bonne recette pour un bon film !!

Disons le franchement, "Un rabbin au Far West" n'est pas du grand Robert Aldrich, celui qui fut dans les annèes 50 l'un des plus forts crèateurs hollywoodiens! Harrison Ford et Gene Wilder ( il a vraiment une tête de marrant avec sa barbe et sa coupe de cheveux) forment un drôle de tandem! Acteur fètiche de Mel Brooks, Gene Wilder est Avram Belinski qui ne se dèplace pas sans sa Thora, respecte sabbat (il refuse d'ailleurs de monter à cheval un samedi), prend les Amish pour des frères jusqu'au jour où il dècouvre une croix et chante en hèbreu au poteau de torture des Indiens très "amèricains" dans une sèquence d'anthologie! Une parodie de western surprenante signèe Aldrich mais qui reste amusante dans certaines situations...

Un film qui commence comme une bonne comédie et qui finit sur une belle histoire d'amitié entre un rabbin très honnête et naif incarné par l'excellent Gene Wilder et un voleur au coeur tendre interprété par un Harrison Ford encore inconnu et assez inattendu dans ce genre de film. Un rabbin au far west est un bon western comique nous offrant plusieurs bonnes scènes, à voir par curiosité.

Ce western traité sur le ton de la comédie manque cruellement de souffle. Sinon l'ensemble est plutôt sympathique avec un duo d'acteurs très charismatique. On découvre plusieurs facettes du far west aux travers de plusieurs rencontres heureuses ou malheureuses avec un scénario qui peine souvent à trouver un file continu cohérent. Ici l’intérêt est de découvrir Harrison Ford dans un de ces rôle d'avant la célébrité.

Le titre en français peut laisser présager le pire quand au contenu du film au sens caricatural du terme, et on en est pas loin. L'idée de départ était excellente et intelligemment traitée elle aurait pu donner quelque chose de très grand (comme le noir confronté à un milieu raciste dans l'hilarant "Un Shérif est en prison" sur un thème similaire!) mais voilà... Donc notre rabbin, qui est bien sûr super-naïf, va être confronté à toutes les situations stéréotypées auquel on peut s'attendre (bandits, indiens, membres d'autres religions, etc...). Là ça passerait encore si les scénaristes du film ne maniaient pas aussi bien l'ellipse que Coyote de "Bip-Bip et Coyote" maniait la dynamite. Par exemple, on ne sait pas ni comment ni pourquoi notre rabbin attérit dans un monastère direct après un passage chez les indiens. Robert Aldrich, auquel il n'est pas difficile de trouver oeuvre plus inspirée, visiblement peu convaincu n'arrive à insuffler aucun souffle à tout ça et l'ennui pointe souvent. Si Harrison Ford est loin d'être mauvais, on peut lui trouver une multitude de rôles où il est beaucoup plus charismatique. Par contre, Gene Wilder, que d'habitude j'apprécie beaucoup, cabotine à mort et n'arrive pas à procurer aucune empathie pour son personnage. Bref si vous voulez passer à côté de ce film, je vous en voudrais pas.

Après le consternant « Choir Boys », Aldrich livre un western comique. Si la photographie est splendide et le scénario assez bien construit (notamment le passage chez les indiens), les gags gentillets et la morale sympathique, mais une médiocre direction d’acteur et une mollesse évidente due à un montage relâché laissent un film dans l’ensemble raté. "Le shérif est en prison", sortit quatre ans plus tôt, fut un beau succès, mais reprendre Gene Wilder (épatant) ne suffit pas, surtout en lui adjoignant un Harrison Ford horripilant. Dommage, le scénario méritait mieux.

Robert Aldrich est sans doute un des créateurs les plus exceptionnels du cinéma hollywoodien des années 50 ( comme le souligne Jean Tulard).

Pourtant si sa filmographie comporte de nombreux opus de tout premier ordre (" le grand couteau", "en quatrième vitesse"... elle est aussi inégale à l'instar de ce " un rabbin au Far-west" pas formidable ( le titre en anglais serait d'ailleurs plutôt, " le gars de San Francisco).

Aldrich s'était déjà essayé au western comique, il faut bien dire sans beaucoup de réussite, avec " quatre du Texas ". A sa décharge, reconnaîssons que ce sous-genre du western n'a jamais produit de très grands films dans l'histoire du septième art ( Delmer Daves, Sam Peckinpah aussi se sont cassés les dents).

Si " le rabbin..." (1979), offre quelques moments sympathiques qui fonctionnent ( on les rencontre au tout début et dans la seconde partie), il est aussi le plus souvent plat, sans relief et manque de gags qui tirent plus qu'un vague sourire.

Il reste l'arrière plan thématique qui propose une réflexion sur la théorie des préceptes religieux lorsqu'ils sont confrontés au monde ( ici il est parfois sans foi ni loi), la solidarité, l'amitié ( thèmes transversaux à l'œuvre du cinéaste), la confrontation culturelle.

Le casting n'est pas inintéressant : Harrison Ford interprète un de ses premiers, premiers rôles, tandis que Gêne Wilder artiste un peu oublié aujourd'hui en raison de la faiblesse de sa filmographie - son interprétation fait parfois penser à celle de Woody Allen - ne démérite pas.

On notera enfin la présence dans un second rôle d'un des premiers acteurs bodybuilde de l'époque William Smith ( à ne pas confondre avec Will Smith) dans un style physique qui fait penser à celui de Charles Bronson.

Quelle excellente surprise!
un petit jeune qui débute, Harrison Ford(je ne sais pas trop ce qu'il devient), joue le rôle d'un vaurien au grand coeur( tiens ça me rappelle un certain Han Solo) dans ce "western comédie", hilarant et très réussit.Un grand coup de chapeau à Gene Wilder parfait dans son rôle de rabbin naïf et attachant.
Un bon moment en perspective.

Un scénario original, parfois c'est caricatural, mais on s'amuse bien avec ce film, les gags se succèdent et sont bien imaginés pour la plupart ; bien que le héros soit un rabbin, on y trouve pas mal des ingrédients d'un western, on a affaire même a une intrigue qui est assez solide, et une fin bien convaqante.

Film drôle sur un rabbin naïf incarné par Gene Wilder égaré au Far West épaulé par Harrison Ford en cowboy sympa.On y confronte le judaïsme aux valeurs du Far West.Une comédie atypique dans l' oeuvre d' Aldrich