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Caine78
6 051 abonnés
7 396 critiques
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2,0
Publiée le 4 octobre 2010
Un sentiment mitigé. Même si la mise en scène est plutot appliquée et que ce film compte de biens jolis moments, l'ensemble est tout de même un peu clich, et même si les personnages sauvent un peu ce film de la banalité, l'ensemble n'est pas entièrement convaincant. Par contre, acteurs remarquables. Cela aurait pu être mieux.
Sur une histoire classique, la réalisatrice a bâti un film dynamique, émouvant et drôle à la fois ... Chaque acteur sert son personnage avec une fidélité exemplaire, et on entre sans peine dans leur peau... A noter les superbes enchainements musicaux et choraux qui marquent l'atmosphère du film de bout en bout... Un film comme on aimerait en voir souvent ....
Un bon film, quelquefois drôle et parfois plus émouvant. La performance des acteurs y est pour beaucoup, vu que le scénario est un peu simplet. On note un seul gros point négatif : les chansons "off" qui n'ont pas grand intérêt.
Un film très réaliste et en même temps un peu décalé de la réalité qui nous ramène à notre propre conscience et a une bonne dose de psychologie. Le mot de la fin : choisissez bien votre femme ou votre mari car la vie peut vite devenir un ennui plutôt qu'une fête de tous les jours.
Un film bourré de placements de produits; ça fume et ça picole tout le temps. dommage que la réalistrice avait besoin de ce genre de financements. en ce qui concerne le film je n'avais pas de choix de mettre zero étoile.
Film subtil par son approche (l'adultère n'est ni traitée en vaudeville, ni en psychodrame/séance de morale), beaucoup moins par sa mise en scène, notamment son côté surréaliste; je n'en vois pas l'intérêt. Sans doute une volonté d'aspect tragi-comédie intemporelle (d'où la chorale)... un peu d'un certain style à la mode, ça me gêne plus... mais pourquoi pas après tout.
Par contre, j'en reviens à la manière d'aborder le sujet, tout en finesse. Il n'y a ni bons ni mauvais; on ressent la passion des amants, on y prend plaisir. Tout en devinant le drame inévitable, banal mais fort. Ce n'est ni complaisant pour les amants, ni moralisateur contre eux, c'est simplement humain. Le plaisir des uns s'arrête là où commence le mal qu'on fait aux autres..
Ou dit autrement par qqun, sur l'alter-ego belge d'allociné: "Personne n'est méchant, et tout le monde souffre". Comme c'est bien dit!
Disons le tout de suite, le film ne luit pas par son originalité. Un couple de quinquagénaire voient arriver dans la maison den face un jeune couple, et très vite une relation amoureuse naît entre le « sénior » et la jeune femme. Ils baisent en cachette, vivent une bluette infantile, avant de se faire prendre la main au panier et de devoir essuyer les pots cassés. Malgré deux ou trois gags marrants, et le dynamisme du quatuor dacteurs, Jean-Pierre Bacri et Isabelle Carré en tête, le film se révèle creux. Les efforts de la mise en scène, style pseudo comédie musicale daccompagnement, napportent pas loriginalité souhaitée et bien au contraire, la chorale en délire devient rapidement horripilante. On ne sennuie pas totalement mais on sénerve du manque daudace de lensemble pour un sujet vu et revu et lon finit avec de la déception doublée dincompréhension face à ces sentiments qui sessoufflent bien vite et ne mènent nulle part. (+de critiques sur http://www.guillaumetauveron.com/Textes/chroniques_films.htm)
Si on voit bien ce que Noémie Lvovsky a voulu faire - disons montrer la jolie part de folie qu'il a, à tout âge, dans le fait de tomber amoureux -, force est de constater que "les Sentiments", après un impeccable départ, fait plus que décevoir : toutes les fantaisies joyeuses, voire incongrues (les couleurs éclatantes, le choeur opératique commentant l'action - pénible, celui-là -, l'hyper-activité quasi-générale), qui permettent de parer une histoire banale d'une distance vaguement moderniste, ne dissimulent plus rapidement la vacuité du propos, ou du moins son incertitude. Et lorsque la catastrophe surgit, et que tout ce petit monde en sort brisé, l'ombre gigantesque du sublime "la Femme d'à côté" finit par écraser ce tout petit film.