Un film qui n'a absolument rien à envier à Vercingétorix avec Christophe Lambert. La Passion du Christ : quand la Bible rencontre Mad Max (ou Mad Mel). Mel Gibson tourne un documentaire sur un abattoir et son film devient instantanément une comédie involontaire. On pense souvent au sketch culte des Inconnus, "Jésus II : Le retour", et on ne peut s'empêcher de rire devant tant de fausse barbarie, de gratuité et surtout devant l'immonde réalisation. La Passion du Christ est un des films les plus laids de l'histoire du cinéma. Mel Gibson, déci-dément complètement largué, a toujours été un adepte de la torture et inflige à Jim Caviezel ce qu'il subissait hier dans L'arme fatale, Mad Max, Braveheart ou Complots. Le "cinéaste" veut faire bien et enchaîne les ralentis comiques quand Jésus tombe avec sa croix sur le regard embué de Monica Bellucci qui, au passage, trouve son meilleur rôle car quasi-muette. Ce nanar est certes drôle mais pas dans le bon sens du terme. Il y a des nanars qui nous bidonnent (comme le dit Vercingétorix) mais dans le cas de La Passion on rit devant l'ensemble pathétique de cette "production". Ce film est absolument immonde, abject, consternant. Incroyable que ce film ait rapporté la bagatelle de 600 millions de dollars (dont 370 millions aux Etats-Unis) pour un budget (y compris la promo) de 55 millions de dollars. Il est très rare que je crache sur un film même quand ceux-çi sont vraiment mauvais. Dans ce cas là il n'y a rien à défendre. Une telle horreur cinématographique fait honte au Septième Art. La religion est toujours sujet à controverse quand elle est abordée au cinéma et Mel Gibson était bien la dernière personne qu'on imaginait s'attaquer à La Bible. Que penser enfin de ce dernier plan inscrivant La Passion dans le Panthéon des plus mauvais films de tous les temps, je veux parler de la courte évocation de la résurrection et du gros plan sur la main de Jésus. Un plan qui enlise définitivement le film dans la connerie et le pathétique.
N'étant pas quelqu'un porté sur la religion (quelle qu'elles soient), je me suis dis malgré tout qu'il ne fallait pas mourir complètement idiot et j'ai donc décidé de regarder la Passion du Christ, film qui avait tant fait parler de lui. Et après visionnage, je dois avouer que ce film est vraiment très nul. Dans la première partie, on le droit à un long cours de catéchisme tout en image de mister Mel Gibson, bien chiant comme tout et dans la seconde partie, on assiste au calvaire enduré par Jésus, soit une heure entière de souffrance et de scènes gores (qui n'ont rien a envier à certains films d'horreur, notamment ce magnifique passage de crucifixion de très bon goût, avec caméra embarqué...). Et dire que ce film à rencontré un franc succès...
Mel Gibson plombe cette connerie religieuse de ralentis mal utilisés, qui dure une éternité. Regarder un plouc se faire massacrer (au cinéma), c'est marrant cinq minutes, après ça devient lassant. Pour les membres de la secte chrétienne uniquement.
Au dela d une polémique plus marketing qu autre chose, reste un film sans aucun interet..réalisation ridicule, acteurs en dessous de tout ( a part l actrice roumaine qui joue Marie), décors en carton, d une laideur impensable..la forme est donc nulle. Et le fond me direz-vous? eh bien c est pire. Un pauvre homme torturé pendant toute la seconde partie du film. Aucune spiritualité ne ressort. Les flashbacks sont pratiquement tous sans interet. A oublier, vite
Un film forcément dérangeant par son aspect visuel. Mais un film très fort qui adopte une narration courte mais terrible: celle des souffrances de Jésus avant sa mort. C'est franchement bouleversant même s'il faut reconnaître que le trait est parfois trop appuyé.
Une mise en scène épurée mais riche en symboles. Mel Gibson livre un film habilement structuré grâce à ses flash-back qui soulignent les épisodes marquants de la vie de Jésus sans tomber dans du didactisme ou de la propagande. N'en déplaise aux vrais intolérants, le long-métrage n'a rien d'antisémite (d'autant plus vu le traitement réservé aux soldats romains, brutaux et étroits d'esprit) et voit sa violence justifiée par l'intrigue même! Le récit d'une intolérance institutionnalisée et d'un calvaire injustifiable peut interpeler n'importe quel athée. Jim Caviezel rayonne de pureté et de force intérieure tandis que Monica Bellucci n'a jamais été aussi convaincante; quant à Maia Morgenstern, elle émeut avec pudeur. Les seconds rôles ne sont pas dédaignés puisque de Pierre à Ponce Pilate, chaque personnage laisse entrevoir ses questionnements personnels. Un intense moment de cinéma.
Mel Gibson au sommet de l'ennui et de la prétention, fait un film inutile. La vie de Jésus est un parcours ultra balisé alors rien ne manque, rien ne surprend, rien ne choque, rien n'émeut, si ce n'est l'eternel violence, l'eternel cruauté, tout ca est trés claire, trés chrétien, un livre d'image. Une polémique? Sur quoi, sur une surillustration à gros pinceaux? Sur un peplum sans charme? Alors oui rien ne manquera aux croyants , aux dignitaires de la foi... le sens de la beauté du mystère peut être, mais qui s'en soucie?
2 heures de souffrance, 120 minutes de tortures et d'hémoglobine. Film gore me direz-vous ? Mais non ! C'est la Passion du Christ selon Saint Gibson, qui explore le filon de la religion, registre dans lequel il n'est vraiment pas à la hauteur. Utilité ? Spiritualité ? Message ? Gibson aurait pu s'intéresser à l'oeuvre grandiose de véritables Saints de leur vivant, telle Mère Teresa. Au lieu de cela, il nous soumet à une reconstitution aussi fidèle que possible de son procès et de sa mise à mort réclamés par les membres de sa communauté d'origine. Masoshisme ! La propagande abjecte d'une certaine dictature des années 40 n'aurait pas mieux fait pour justifier sa politique.
Bien des années après "Braveheart", Mel Gibson franchit une troisième fois le cap de la réalisation avec "La Passion du Christ", film controversé retraçant les dernières heures de la vie de Jésus. S'il est bien évidemment impossible de ne pas réaliser un film sur Jésus sans s'attirer une foule de controverse, il faut bien avouer que la vision de Mel Gibson est parfois un peu douteuse notamment dans la façon dont il dépeint les Juifs qu'il juge quasiment seuls coupables de la condamnation du Christ. Alors oui, on peut toujours se battre sur la véracité historique du film et sur son rapport à la religion mais ça prendrait des heures. Cinématographiquement parlant, "La Passion du Christ" a tout de même de la gueule. La reconstitution est impressionnante et la volonté de réalisme de Gibson avec langages araméen et latin parlés ainsi que le traitement de la violence ne peut qu'être saluée. Cela dit, on aura du mal à se prononcer sur le véritable propos du film qui se contente de nous montrer le calvaire enduré par Jésus à grand coup de sang qui gicle et de chutes au ralenti sans jamais donner l'impression de nous offrir un vrai récit. Manquant de construction dramatique, cette "Passion du Christ" se laisse regarder avec une certaine douleur tant les longueurs sont nombreuses mais en même temps on ne peut s'empêcher d'être fascinés par l'implication totale de Gibson sur ce projet complètement fou même s'il ne semble pas en avoir saisi toutes les implications.
Sanglant, sans très (trop ?) réaliste. Je me souviens n'avoir pas voulu le voir pour cette raison. Je ne l'ai vu qu'une fois et ne suis pas surpris des anecdotes autour du film. Mel Gibson signe ici l'un des meilleurs films sur la "Passion du Christ". Choquant, mais bien réalisé. Peut-être un peu trop parti pris par moment et avec une certaine liberté dans la réalisation. Mais le rendu est là. Je reste cependant mitigé par l'excès du réalisateur et aurait préféré une version plus soft, même un petit peu. Trop de réaliste tue le réaliste, non ?
la passion du Chris est un film très particulier. Le film est clairement très violent et dur à regarder. cependant il n'en reste pas moins un film intéressant. L'énorme polémique qu'a suscité ce film à sa sortie me paraît aujourd'hui injustifiée.
âme sensible s'abstenir on savait que le martyr de Jésus avait été trés cruel mais à ce point !!! Je pense que certaines scénes auraient pu nous être épargné par le suggestion mais le choix de Mel Gibson c'est de tout montrer sans vergogne. La polémique antisémite sur ce film peut être justifiéé c'est question d'interprétation, on peut aussi voir ce film comme un pamphlet contre l'intolérance et la violence primaire des hommes. 13/20
"La passion du Christ" ou la fin de vie de Jésus mise en scène de façon hard ! Ce fameux jugement que nous propose Mel Gibson proposera une toute autre facette des films religieux ! Partant de la dénonciation de Judas, pour ensuite se pencher sur la position du gouverneur romain Ponce-Pilate face au dilemme qui lui est imposé, "La passion du Christ" s'acharnera avant tout sur le massacre incessant de Jésus avant de clôturer sur sa crucifixion. Outre la liberté artistique du cinéaste quant à la scène finale, cette fin de vie de Jésus est relativement bien décrite, aussi gore soit-elle sous cet angle. Au moins, traité ainsi, cette approche aura le mérite de marquer les esprits. A noter que le film a entièrement été tourné en araméen et en latin, une bonne idée pour accentuer cette immersion. Cependant, ce film particulièrement osé (élément déclencheur du boycott envers le cinéaste) soufrera d'une certaine lenteur, car stagnant sur peu de lignes directrices, de quoi laisser le spectateur assister au long et interminable massacre de ce martyr qu'est Jésus Christ.