Avis : La Passion du Christ - Page 6

Voilà ce que l'on peut appeler un film controversé.... ''La Passion du Christ'' ne laisse personne indifférent. Avant toute chose, Mel Gibson n'a rien perdu de son talent de réalisateur et ce malgré les 9 ans qui séparent ce nouveau film de ''Braveheart'' : il nous livre un film stylisé à outrance...une oeuvre artistique au même titre qu'un tableau de maître : une grande partie du film (à peu près 70%) est en ralenti....Une sorte de film de John Woo mais puissance 10 !!! Les lumières et les couleurs sont nickels et rajoutent de la puissance aux images....et je ne parle pas de la B.O. qui est tout aussi forte en émotions...mais voilà le reproche que je ferais qu’on bascule vite dans une overdose de style....c'est extrêmement dur pour les gens qui vont occasionnellement au cinéma; prenons l'exemple du chemin de croix : sur le 2ème heure de film, il dure 40 minutes !!! 40 minutes où Gibson s'attarde sur chaque sursaut, chaque instant de faiblesse et chaque chute du Christ...c'est esthétiquement parfait, c'est beau rien à redire de ce côté...mais cela l'est peut-être trop pour un film grand public. Mais bon, cette séquence est tout de même remarquable : le lent chemin de Jésus portant les Péchés de l'Humanité est une épreuve à vivre pour le spectateur. En tout cas le film est bien réalisé de la première scène jusqu'au plan final, incroyable image symbolique et optimiste, nous rappelant la force mythologique du personnage ainsi que la foi catholique dans le renouveau de l'Homme et de son futur.
Du côté des acteurs il ya un boulot remarquable : outre une Maia Morgenstern en Marie, criante de vérité; la belle Monica Bellucci nous campe une Marie-Madeleine qui explose le compteur "émotiomètre" du film : ses larmes sont celles de tous les hommes...Mais la véritable révélation de ce film est sans aucun doute Jésus, alias Jim Caviezel, acteur inconnu qui livre une performance formidable : sous son lourd maquillage, l'émotion est intacte et sublimée. Je ne peux me permettre de rajouter un autre bon point pour Rosalinda Celentano : cette femme (si si, c'est une femme !) nous campe spoiler: un Satan
extraordinaire....rarement une représentation spoiler: de Satan
fut aussi flippante dans un film. De plus, ses apparitions ne sont pas nombreuses, renforçant à chaque fois qu'il apparaît une sensation inquiétante de malaise...Vraiment bravo : autre performance d'acteur qui atteint son apogée lorsque Jésus rend son dernier souffle spoiler: où nous voyons notre ex-ange pousser un cri de rage phénoménal révolté, qui à l'air de dire : " Alors même lui...tu laisses aussi tomber ton fils !!"
....saisissant !!
Autre point très original et plaisant : le film est entièrement tourné en araméen et en latin, ce qui renforce l'aspect soi-disant "historique" du film....excellent initiative

Très, très très mauvais film, mais ça ne m'étonne pas après avoir vu le nanar Apocalypto, du même Gibson. Et en plus, comme pour faire plus vrai, ou pourquoi pas comme si ça avait été tourné "à l'époque", on nous fait supporter des sous-titres puisque le dialogue est en latin et araméen, et pour appuyer là où sois disant ça devrait faire mal, on nous montre avec une caméra qui a la bougeotte pendant un temps fort long des scènes de boucherie sur fond de violons et de choeurs et autres binious (je rêve !) digne du théâtre de Grand Guignol sur le boulevard des Filles du Calvaire. Et que penser du calvaire des filles de boulevard ! ? Et les supplices à nostre triste époque n'ont guère beaucoup changés : si le Jésus de Nazareth doit supporter l'instrument de sa mort, la famille du condamné Chinois doit supporter le prix des balles de fusil... Et que penser des enfants qui pouvaient assister autrefois au supplice de la roue appliqué à un condamné !...
Quelques rares scènes sont émouvantes, notamment la bêtise des prêtres et le pardon à un brigand sur la croix et qui trouve "la foi" ; mais cet étalement de violence est totalement déplacé. Gibson a-t-il voulu se venger de ses cours de catéchisme, en remplissant pour remplir, ses plans de jeux outrés de souffrance et autres maquillages de couleur rouge ?
Comment a-t-on pu trouver de l'argent pour produire une telle connerie et en faire un spectacle, alors qu'il y a tant de gens qui souffrent en ce moment... Peut-être une secte ?

Définition du mot "Passion" (Christ): "les derniers jours de la vie de Jésus, de son arrestation à sa mort." Ce film ne prétend donc à rien d’autre qu’à raconter les 12 dernières heures, forcément sanglantes, de sa vie. Remarquablement interprété et entièrement tourné en araméen, hébreu et latin, les faits historiques peuvent difficilement être remis en cause. Seule la perception personnelle de Mel Gibson et son approche très crue de certaines scènes de torture et du chemin de croix peuvent être contestées. Mais au vu de la polémique et de la gêne qu’il suscite il ne doit pas être loin de la vérité, n’en déplaise à certains milieux religieux.

Quand on est définitivement agnostique comme moi, on regarde ce film de Mel Gibson, comme les autres, une fiction sur un personnage comme ici le dénommé Jésus issu du roman le plus vendu de tous les temps. Alors après comme toute adaptation, il y a des bonnes choses et d'autres plus médiocres. Toujours est-il que j'ai trouvé que c'était plutôt un bon film historique, certes violent, mais l'époque en question ne l'était elle pas ? Après je laisse le soin aux croyants leur délire religieux, d'ailleurs je ne comprends même pas que ces croyants s'attardent à regarder une prod made in Hollywood relative au catholicisme. C'est comme mètre Marc Dutroux devant un film Disney avec des gosses...

La Passion du Christ est certainement l’un des films qui a fait le plus polémique à sa sortie. C’est pourtant une œuvre de bonne facture. Le scénario est travaillé et recherché. Vu par Mel Gibson, le film nous montre les derniers instants de la vie du Christ. Bien évidemment, tout ceci n’est qu’une pure interprétation (on sait que le Christ a vraiment existé, c’est historiquement prouvé, tout la partie religieuse reste néanmoins réservée au domaine de la foi). La mise en scène du réalisateur est réussie, bien que certaines scènes auraient mérité d’êtres un peu moins violentes. Du côté des acteurs, Jim Caviezel, Maia Morgenstern et Christo Jivkov sont convaincants dans leurs rôles.

Les décors et costumes sont admirables tout comme la scène du crucifixion du Christ. Ce film contient une vraie prestance dans sa retranscription de l'époque antique. Le seul ennui c'est que c'est gore, très gore, au point de se demander si Mel Gibson ne s'est pas complu dans une sorte de violence gratuite, au détriment d'un aspect plus instructif ou théologique. Enfin, il aurait pu laisser le choix au spectateur de "croire" ou non en Jésus Christ comme fils de Dieu, mais il impose sa version à la toute fin spoiler: : on voit Jésus sortir de son tombeau les mains trouées par les clous.

"La Passion du Christ" ne peut plaire qu'à ceux qui ne connaissent rien au cinéma et rien au christianisme. Le spectacle est grotesque et ridicule, accumulant les effets les plus puérils, en rajoutant toujours trop, prenant le spectateur pour un idiot et un myope, à qui il faut montrer tout en gros plans et 18 fois de suite pour qu'il comprenne. Les acteurs se divisent en deux camps : les "bons" à l'air niais et au regard vide, et les "méchants" aux grimaces très méchantes. La musique est sirupeuse, complètement anachronique, et absurde lorsqu'on l'entend en même temps que des personnes qui parlent un sabir kitsch et un latin de pacotille. La violence est immature, invraisemblable, ennuyeuse, et même, dans son outrance un peu bébête, risible. Jésus apparaît comme un pauvre gars victime de pauvres gars, dans une pauvre histoire d'agitateur religieux, banale à souhait : une victime un peu godiche qui se fait tabasser par des types bêtes et méchants. Et cette histoire banale, on en fait tout un flan pour faire croire qu'elle est unique ? Mais non, la cruauté, c'est malheureusement la chose la plus banale du monde, et dans la réalité, elle se fait sans ralentis, sans musique de péplum, sans Monica Bellucci, sans romains en mini-jupes repassées dans les coulisses, sans flashbacks dorés, et sans monstres tout droit sortis du film "L'Exorciste" ou du "Muppet show"... Bilan : une histoire stupide et boursouflée, bref, un film de grand ado qui s'y croit. Or si l'histoire de Jésus n'est pas banale, ça n'est pas parce que les gens auraient été plus méchants et plus cruels avec lui qu'avec un autre, ou parce qu'il aurait été plus innocent. Dans le monde réel, des atrocités commises sur des innocents, il y en a de bien pires que celles qu'on voit dans ce film. Si l'histoire de Jésus n'est pas banale, c'est par rapport au message qu'il avait, et qu'il a voulu affirmer et assumer, comme Socrate, jusqu'à la mort. De ce message, Mel Gibson, trop occupé à se faire plaisir, n'en dit rien. Bref, un film détestable, avec une violence gratuite immonde et très malsaine, à quel point que ce film est presque irregardable

J'ai trouvé l'adaptation intéressante mais comme le dit le titre du film, l'histoire est centrée sur la passion du Christ et donc sur la cruauté, la barbarie, la souffrance (beaucoup de scènes insupportables). J'aurais aimé un peu plus d'espoir, de joie, de tolérance.

Quitte à regarder un film sur la torture gratuite, autant revoir le documentaire sur Guantanamo... Voir Jésus, le hippie nazaréen condamné à mort pour trouble à l'ordre public (euh, pardon, le demi-dieu qui se sacrifie pour le bien de l'humanité...), résister comme le ferait Terminator à tous les coups que lui portent les méchants romains polythéistes et les affreux juifs fera peut-être plaisir au public chrétien prêt à fermer les yeux sur le message antisémite. Mais, s’il l’on exclut son message religieux pernicieux, cette propagande cléricale n’est qu’un insoutenable spectacle gore qui ne vaut d’être vu que pour son utilisation intelligente de plusieurs langues mortes.

Ce film fut un véritable supplice pour moi.
Le film le plus déplaisant que j'ai eu l'occasion de voir avec "8 mm" de Joel Schumacher.

L'un des films les plus beaux qu'il est été de faire. D'une grandeur inoüie à la portée unverselle, La Passion du Christ est une oeuvre majeure. Oeuvre imcomprise et inutile pour beaucoup, oeuvre de propagande à la gloire du Christiannisme pour d'autres, ce film est à 1000 lieues de tout celà. Mel Gibson reprend le passage de la Bible qui aura fait de Jesus le messager de Dieu pour tous les hommes. A travers la dureté des images et du sujet, le réalisateur nous plonge dans une socièté archaique cruelle, intolérante, et surtout aveugle, à l'image de celle d'aujourd'hui, d'où la volonté d'une sensibilisation, non pas religieuse, mais sur la nature même de l'Homme. Jésus, interprété magnifiquement par Jim Caviezel, porté sur la croix, et victime de l'imcompréhension et de la peur, fait le plus beau des sacrifices pour "montrer" la Vérité aux hommes. Je ne sais pas si le film reprend trait pour trait les Ecrits Saints, mais la beauté du film, de ce qu'il représente par son message de paix, se fait admirablement ressentir, surtout par des images à la beauté signifiante, et parfois d'une violence extrême. Les personnages, campés par des acteurs inoubliables, et surtout le message humaniste, font de ce film une oeuvre majeure, adorée par certains et détestée par d'autres. De plus la mise en scène, nous mettant souvent en situation de témoin de la Passion, s'abandonne à des scènes d'un lyrisme magnifique, puis à la violence la plus éprouvante, en passant par des scènes implicites sur la nature du Bien, et du Mal (les 3 crucifixions, le serpent, et surtout la représentation humaine du Mal. En somme, un grand film, magnifié par une musique de John Debney à la fois ancestrale et grandiose (le thème associé à la Passion est d'un lyrisme extraordinaire), tout en étant proche de ses personnages, à travers un style cinématographique ample et moderne, afin de servir l'hisoire de la Passion Jésus, et surtout celle des hommes.

On parlait d'antisémitisme? Il n y'en a aucun sauf peut être aux yeux des nombreux paranos qui voient du racisme partout.
Les acteurs sont tous terriblement mauvais(mention spéciale à monica bellucci),ça manque de rythme...Bref,;Il y'a eu d'autres films sur la vie de jésus qui dix mille fois plus intéressants et mieux joués.
Donc pour résumer un film soporifique et surtout une grosse perte de temps.

On en apprend de belles dans ce film misérabiliste au possible ou l'on assiste à deux heures de tortures insupportables. Et quel en est le but? on sait pas trop. Surement pour dire "regardez peuchére, comme il a souffert"...ok merci aurevoir.
On apprend également que JC avait en fait une fausse barbe, que la croix qu'il portait était en plastique, qu'il se maquillait, et aussi que déjà à l'époque, lors des moments tristes, les colombes volaient au ralenti.
A eviter a tout prix.

Ahhhh. La Passion du Christ. Comment raconter le film de Mel Gibson. Alors, par quoi commencer? Alors, Jesus se fait torturer, ensuite il se fait torturer, puis il se fait torturer, mais après il se fait torturer, pour plus tard se faire torturer, juste avant d'être torturer... et puis il meurt. Et alors - la mort de Jesus - la faute à qui je vous le demande ??? La réponse que donne Mel Gibson vous laisse supposer le pire ? Et bien vous avez raison !

Aussi émouvant et spirituel qu'un steak dans un mixeur. Ralentis insupportables, mettez le film à vitesse normale et il ne dure plus qu' 1h10. Gibson n'a visiblement que cette idée pour signifier la transcendance du Christ, ce qui donne une idée de la pauvreté de sa mise en scène.