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    Le Docteur Jivago
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    4,0
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    Votre avis sur Le Docteur Jivago ?

    144 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 14 octobre 2013
    On m'avait parlé d'un chef-d’œuvre ; lorsque mon fiancé m'a emmenée le voir , c'est donc ce à quoi je m'attendais ...Quelle déception devant tant de platitude et de longueur..Si passionnant que je me suis vite endormie..
    Je me méfierai des "chefs-d’œuvre " , désormais..
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2024
    C’est l’un des plus grands succès des années 1960 au cinéma. On se laisse emporter sans ennui par cette longue fresque romanesque et historique, propulsée par le savoir-faire académique de David Lean. On apprécie les costumes et les décors, dont un très bel et très poétique intérieur de maison enneigé et glacé. On admire le beau visage de Julie Christie, magnifiquement éclairé, tandis que la ritournelle de Maurice Jarre fait vibrer agréablement nos oreilles. Mais l’ensemble souffre quand même d’une certaine atonie et de défauts. Le personnage central, homme plutôt passif et sans engagement politique dans une histoire tourmentée, est certes original dans ce type de production, qui met généralement en avant des « héros », mais son faible charisme ne rend pas ses aventures particulièrement passionnantes. Le traitement de l’histoire russe est par ailleurs assez illustratif. Et la perspective humaniste du roman-source de Boris Pasternak a semble-t-il été réduite au moment de l’adaptation, au profit d’une fibre sentimentale et romantique plus convenue. Cette adaptation, avec beaucoup d’ellipses, n’est pas en outre d’une parfaite fluidité narrative…
     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2020
    David Lean est alors au sommet de son art lorsqu'il réalise "Le docteur Jivago", une fresque historique et sentimentale dans une Russie changée par sa Révolution (1917-1921). Jivago est un médecin partagé entre le respect pour son épouse Tonya et la passion pour sa maîtresse Lara; il est aussi animé d'une bonté inébranlable. C'est pour cette raison que le film déçoit en partie, pour le manque d'évolution lié à un protagoniste somme toute peu complexe, qui se contente de subir les événements historiques. Le film réussit à captiver lors de sa première partie, laquelle dure près de deux heures, en faisant preuve d'un remarquable esprit de synthèse, faisant succéder très rapidement les personnages tout en leur donnant une consistance. Tous existent parce que Lean ne sépare pas la petite histoire de la grande, il mêle les deux dans un montage vertigineux qui crée une collision entre le classicisme de fond et de formidables trouées opératiques. En faisant tenir l'extrême lisibilité du récit et de puissantes visions guerrières jusqu'à l'époustouflante séquence du voyage en train, Lean réussit son épopée intime et spectaculaire. En revanche, il manque le virage dans une seconde partie étrangement boiteuse, toujours traversée de plans sublimes – la vieille maison transformée en palais de glace au fil des ans – mais comme empêchée à cause d'une dimension mélodramatique répétitive et déconnectée de tout enjeu politique. Les personnages perdent progressivement leur épaisseur et ne deviennent que de pâles figures caricaturales, annihilant ainsi le puissant souffle romanesque qui parcourait l'ensemble et l'émotion qui en découlait. Film à l'ambition colossale, "Le docteur Jivago" se révèle finalement inégal à cause de choix partiellement payants.
    7eme critique
    7eme critique

    460 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2016
    Maîtrise totale ! Mise en scène magistrale : plans, décors, costumes, jeu, dialogues, scénario, "Le Docteur Jivago" impressionne réellement. Une romance dramatique d'exception qui s'offre un statut de modèle du genre.
    Critiqueur37
    Critiqueur37

    12 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 septembre 2008
    Beaucoup trop long et inintéressant.Je n'aime pas Omar Sharif en tant qu'acteur,qu'il reste avec ses chevaux.
    yannick R.
    yannick R.

    95 abonnés 966 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2010
    Magnifique film avec un Omar Sharif en gloire total dans ce film emblèmatique. Si il y a un petit coup de vieux qui est passé depuis, c'est tout de même un des plus beaux film du cinéma. Un chef-d'oeuvre unique et inoubliable. Merveilleuse adaptation.
    CréatureOnirique
    CréatureOnirique

    78 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2015
    Il y a des films imparfaits. Vraiment imparfaits. Pourtant, il arrive qu'ils soient appréciés bien plus que d'autres, qui sont pourtant d'une qualité supérieure. Le Docteur Jivago est l'un des meilleurs représentants de cette catégorie.

    Mélanger une belle histoire d'amour et d'infidélité au temps de la révolution russe, cela semblait une idée prometteuse. Quand on connaît le talent de David Lean, auteur du Pont de la Rivière Kwai, de La Fille de Ryan, et bien sûr, de Lawrence d'Arabie, on pouvait s'attendre à un chef d'œuvre.

    Eh bien ce n'est pas le cas. À la place on à un film très perfectible, mais profondément humain, superbement réalisé, et délicieusement romantique.

    Dans sa construction, il ressemble un peu (j'insiste sur le un peu) à Autant en Emporte le Vent. Il s'en démarque par son souffle épique et sa dimension tragique poussée à son paroxysme.

    La reconstitution de Moscou, des autres villes, les costumes, les décors, tout est parfait (même si certains ressemblent un peu à du carton). Un gros effort a été réalisé par les équipes techniques, cela se sent, et c'est appréciable.

    De même, le casting est parfait. Omar Sharif (paix à son âme) est excellent, son personnage est rendu très attachant par sa performance, qui le représente comme un homme bon, mais attaché à sa liberté et à son individualité. En un sens, son personnage est une charge à lui seul contre le système communiste.

    Les autres acteurs se débrouillent bien. En particulier Rod Steiger (parfait en pourriture tsariste, puis communiste), et Tom Courtenay, qui passe de l'étudiant idéaliste au bolchevique implacable. Julie Christie et Geraldine Chaplin sont toutes deux très attachantes (bien que la première soit un peu froide au début du film.

    Quand à Alec Guiness, non seulement il disparaît littéralement derrière son personnage (comme à son habitude), mais la façon dont son personnage apparaît et s'exprime est à la fois inattendue, étrange et originale.

    La musique du très français et talentueux Maurice Jarre s'inspire énormément du folklore russe, et le thème principal me refile des frissons à chaque fois que je l'entend. Je conseille d'ailleurs vivement d'écouter la version chantée par ce cher John William (le chanteur français, pas le compositeur américain) ou encore la version originale.

    La réalisation est superbe, David Lean nous plonge dans une période révolue et proche de l'explosion, avant de nous montrer la lente plongée de la Russie dans le totalitarisme. Ses scènes de bataille, de foule, ou quelque scènes plus intimes et charmantes, sont toujours splendides à voir.

    Et quand on parle de scènes intimes, ce film se veut romantique, et il réussit parfaitement cela. J'avoue ne pas comprendre pourquoi certains qualifient ce film de mièvre ; si l'on veut de la mièvrerie, qu'on aille voir Twilight, pratiquement tous les Disney ou La Mélodie du Bonheur, sorti la même année, et qui a raflé les oscars du Meilleur film et du Meilleur réalisateur (qui auraient dus, je pense, revenir à l'œuvre de Lean). Ici, tout fonctionne par des suggestions, des non-dits, des rumeurs. Le chagrin et la joie des personnages sont palpables, les actrices réussissant à ôter tout doute dans nos esprits quand à leur charme.

    Mais alors, ou est le problème ? Eh bien le voici, et j'insiste sur l'unicité du problème. Car il n'y en a qu'un. Hélas, il est d'une grande importance.

    David Lean veut jouer sur deux tableaux. La romance intime d'une part ; la fresque historique épique d'autre part. Et c'est là où le bât blesse : si l'aspect romantique du Docteur Jivago est très réussi, il n'en est pas de même pour le souffle épique auquel il prétend. Ainsi, les enjeux politiques du film sont traités à la va-vite, le récit s'attardant peu sur le changement politique capital (Haha!) ayant lieu en Russie, tout juste voit-on le pouvoir changer de place, les commissaires politiques remplacer les agents du Tsar et la surveillance s'exercer à tous les niveaux.

    De même, les scènes de bataille sont terriblement décevante. Elles ont beau être très bien réalisées (l'attaque des soldats russes dans les tranchées de la Première Guerre Mondiale semble avoir été d'une grande aide pour la réalisation d'une mission consistant à sauver un certain Ryan), elles sont trop peu nombreuses et surtout beaucoup trop courtes: elles dépassent rarement la minute. Le spectateur avide de belles et grandes scènes d'action devra se « contenter » du Seigneur des Anneaux. Ici, l'amour prime, et la guerre peut aller se faire... d'aucun diront que c'est tant mieux, je pense que si on veut montrer une certaine période de l'Histoire, on ne doit pas passer trop vite sur ce qui l'a composée. Il faut prendre son temps, et bien que le film soit déjà long, une bonne dizaine de minutes en plus, consacrées aux points évoqués précédemment, n'aurait pas fait de mal.

    Mais ce défaut, si grave soit-il, ne parvient pas à faire retomber le lyrisme poétique du film. Et quand on parle de poésie, certains plans et quelque scènes expriment visuellement le travail poétique de Jivago, ses vers nous restant inconnus. On ne compte plus les innovations visuelles, les images splendides et les preuves du talent lyrique de Lean.

    En clair, bien que ce film soit très imparfait, comme évoqué précédemment, il reste ambitieux et d'une grande qualité. Peut-être n'a-t-il pas réussi tout ce qu'il voulait entreprendre, mais au moins il a tenté. En guise de conclusion, prêtons l'oreille à l'un des plus grands fans de David Lean :

    « Quand j'ai vu Le Docteur Jivago, je me suis dit que c'était un chef d'œuvre et j'ai été très ému par ce film. Je le revoie avec Le Pont de la Rivière Kwai et Lawrence d'Arabie, spécialement lorsque je vais commencer mes propres films ».

    Steven Spielberg.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2016
    Une fresque qui aurait pu être passionnante comme "autant en emporte le vent" si elle n'avait pas été si marquée par la politique et la guerre où les sentiments amoureux ou les élans romantiques sont perdus dans de nombreuses discussions patriotiques ou étatiques. C'est un peu dommage car le film est quand même beau malgré un usage quasi exaspérant du "thème de Lara"
    andika
    andika

    93 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juillet 2015
    Docteur Jivago est un film de légende. C'est une romance, une ode à la poésie, servi par une bande originale remarquable et une photographie magnifique. Malgré la longueur de ce film, plus 3h, on ne voit absolument pas le temps passer. Ici, la petite histoire rejoint la grand et à travers le destin de tous ces personnages, on prend conscience pleinement de ce qu'a pu être la révolution d'octobre 17 en Russie. Enfin, les acteurs sont tous exceptionnels, à commencer par Omar Sharif qui a une présence extraordinaire et Julie Christie qui magnétise littéralement l'écran avec ses yeux bleus d'une beauté à couper le souffre.
    On tombe en amour facilement devant ce film, de la même manière que l'ont a un coup de foudre devant une belle femme blonde rencontrée dans la rue ou dans le tramway...
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2022
    Voilà un film épique comme le cinéma américain de la grande époque savait en livrer ; un monument du genre. A l’époque on osait le format 3h15 pour embarquer le spectateur dans une histoire au long court. La prise de risque est énorme : tenir le spectateur sur une durée si longue ; mais lorsque çà match, c’est un chef d’œuvre. C’est un pur bonheur de suivre les chassés croisés entre tous ces personnages follement romanesques dans une Russie en pleine mutation qui sous le coup de la Révolution deviendra plus tard l’URSS. Pour incarner ces témoins d’une époque pris entre histoires personnelles échevelées et une grande Histoire violente ; le casting est tout simplement incroyable et chacun campe son rôle avec beaucoup de justesse ; Omar Sharif, titulaire du rôle-titre deviendra indissociable de Jivago. Le thème musical sur fond de balaïka envoutante et incroyablement romantique composée par Maurice Jarre deviendra une des musiques de film d’anthologie du cinéma. Et c’est David Lean qui se colla à cette adaptation ; et le choix ne peut être plus pertinent, expert dans la maitrise des œuvres au long court, il en livre une version aboutie et rigoureuse. On peut lui reprocher juste d’être légèrement anachronique ; ses accents épico romanesque ne sont plus en odeur de sainteté à sa sortie. Le cinéma a changé depuis « Autant en emporte le vent » produit 30 ans avant ; les critiques lui tomberont dessus à bras raccourcis n’ayant des yeux de chimère que pour la Nouvelle Vague et le cinéma social britannique. Mais ce genre est indémodable lorsqu’il est abordé avec maitrise voire maestria ; plus tard « Titanic », dans la même veine est aussi le témoin d’un genre intemporel.
    Ne boudez pas votre plaisir devant un vieux film qui fait beaucoup de bien. Vu récemment, « Géant », autre film épique US de la même époque ; celui-ci est bien plus enlevé et intemporel. Il peut aussi permettre de comprendre la résistance du peuple russe.
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    Chevtchenko2
    Chevtchenko2

    39 abonnés 1 139 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 décembre 2021
    J'ai trouvé dans ce film du bon et du moins bon et je ne risque pas d'être très original dans ma critique. Tout d'abord, "Le Docteur Jivago" est inutilement long. La première heure est très lente et peu passionnante et il faudra attendre l'exil de Jivago pour rehausser l'intérêt du film. Le contexte historique est intéressant (La Grande Révolution Russe) car très peu proposé à l'écran. Il s'agit d'une vision très hollywoodienne de la Russie du XXe siècle, donc à prendre avec des pincettes. J'ai trouvé les acteurs à la hauteur et Omar Sharif est convaincant en russe ce qui était loin d'être gagné à la base. Malheureusement, la trame principale reste l'histoire d'amour entre Jivago et sa maîtresse, le contexte de la révolution russe n'étant que très peu étayé, et pour le coup c'est du grand classique. Leur histoire est peu intéressante et on la subit durant plus de 3 heures. Des défauts plusieurs fois évoqués par d'autres critiques et que je partage largement. "Jivago" est donc un beau film qui souffre de sa longueur et de sa trame amoureuse quelconque. A voir pour sa culture cinématographique.
    Eselce
    Eselce

    1 201 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Bon film sur la révolution russe de la Seconde Guerre Mondiale. Il y a beaucoup de longueurs qui suggèrent la contemplation du sol russe. Pas mal de scènes marquantes également, sur l'horreur de la guerre, surtout celles des idées et de la révolution. Je n'ai cependant pas plus aimé plus que ça. C'est trop long et l'histoire du docteur Jivago est moyenne. Le film est pourtant un classique du cinéma. Mais je n'irai pas le recommander à un public non averti.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    D'un réalisateur comme David Lean à la filmographie tout à la fois parcimonieuse (16 films en 42 ans de carrière) et exigeante, qui a réalisé le chef d'œuvre absolu que constitue "Lawrence d'Arabie" (1962), quintessence du film à grand spectacle en cinémascope des années 1960, on attend qu'il soit aussi inspiré quand trois ans plus tard il se voit confier par Carlo Ponti l'adaptation du "Docteur Jivago" de Boris Pasternak, écrivain russe proclamé Prix Nobel de Littérature en 1958 après la parution de son imposante saga retraçant l'itinéraire d'un rêveur naïf durant les évènements tragiques qui conduiront la Russie, de l'emprise tsariste à la révolution communiste de 1917 puis à la dictature stalinienne. Fort de l'impact du roman, de l'interdiction faite à Pasternak par les autorités soviétiques d'accepter son Prix Nobel, du décès récent de Pasternak et de l'aura de David Lean, le film fut un triomphe populaire, récompensé de cinq Oscars dont aucun majeur. Malgré un consensus général lié au contexte de Guerre Froide, la critique spécialisée releva certaines faiblesses du scénario de Robert Bolt (déjà présent sur "Lawrence d'Arabie") dont les nombreuses ellipses narratives nuiraient à la compréhension de l'évolution des personnages en sus de dénaturer le roman de Pasternak. Cinquante ans après sa sortie, ces critiques paraissent résolument pertinentes et désormais l'aspect roman-photo trop voyant du film de David Lean en masquerait presque ses qualités liées à la description assez fine de l'évolution des comportements individuels au gré des bouleversements politiques. Qualités qui mettent en avant certains personnages plutôt bien dessinés comme Victor Komarovsky (Rod Steiger), affairiste opportuniste toujours à la recherche de la voie moyenne qui lui permettra de se maintenir en odeur de sainteté mais aussi jouisseur attendrissant ou encore Pavel Antipov dit "Pacha" (Tom Courtenay) idéologue enragé passant du jeune révolutionnaire romantique des débuts au général sanguinaire de la période bolchévique . Du côté du couple vedette la partition est un peu plus fade. Youri Jivago, docteur de son état et poète à ses heures est celui qui traverse la tourmente en spectateur, balloté au gré des circonstances. Omar Sharif, choisi pour le rôle après le refus de Peter O'Toole en intériorisant son jeu, parvient à rendre le caractère velléitaire du personnage mais il était à coup sûr bien plus crédible et charismatique en Shérif Ali ibn el Kharish chevauchant son dromadaire. Quant à Julie Christie charmante mais aussi anglaise jusqu'au bout des ongles, elle a bien du mal à parer sa Larissa des tourments insondables de l'âme slave. Heureusement la musique de Maurice Jarre et la plaintive "chanson de Lara" restée dans toutes les mémoires pallient avec brio à cette carence. Chacun voyant ou revoyant le film pourra se faire son idée.
    Acidus
    Acidus

    618 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2017
    Après "Le pont de la rivière Kwai" et "Lawrence d'Arabie", David Lean a signé une autre grosse production en adaptatnt au cinéma le roman "Docteur Jivago" de Boris Pasternak. Ce long métrage remplit bien son office et divertit le spectateur durant trois heures. En revanche, malgré son souffle épique, je n'ai pas ressenti cette intensité émotionnelle, cette transcendance qui font des films des chefs d'oeuvre. Pourtant, Maurice Jarre a une nouvelle fois fait de l'excellent travail avec la bande musicale, le casting est bon et il n'y a pas vraiment de fausses notes à relever. Je ne le porterai toutefois pas aux nues. La romance est nettement moins intéressante que le contexte historique de l'intrigue (la révolution bolchévique de 1917) et si le film n'est jamais soporifique, il reste un peu trop long pour ce qu'il propose.
    Hotinhere
    Hotinhere

    419 abonnés 4 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2020
    A travers les aventures tumultueuses d'un jeune médecin (inoubliable Omar Sharif), une fresque historique qui évoque le destin du peuple russe au début du XXe siècle, portée par une mise en scène superbe et accompagnée par la BO sublime de Maurice Jarre.
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