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    TwentyNine Palms
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    53 critiques spectateurs

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    Cathedrale
    Cathedrale

    74 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 août 2012
    'INSIDE', comme un cri au milieu des bulles, la femme en maillot rouge s'échoue, naufrage des deux amants paumés- les flash crépitent sur l'écran intérieur, délicatement, elle pose un peu de vernis sur ses ongles pâles, l'ombre d'elle même dans l'étendue désertique se noie. Des roches, s'élève un souffle humain, "on va brûler", plaisante le demi-Dieu aux cheveux d'or. Un type tout seul qui mange une glace attire la mélancolie dans tous les sens, t'as de la crème glacée au coin des lèvres, je t'aime. NUIT. La danse des furieux commence, faiblement éclairée par des lumières acides, au grand jour la route reprend, mélodie asséchée et pavée d'imprévus, le cul à l'air , les jambes molles, au milieu du désert, qu'est ce qu'on rigole...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 mai 2010
    A part déranger un pauvre coyote qui se trouve malgré lui mêlé à ça, ce film est d'une platitude aussi extrême que le désert où il a été tourné. Je ne compte plus les plans vides, sans sentiments, sans rien qui s'en dégage à part une longueur interminable (où comment vouloir donner du relief et intellectualiser un scénario inexistant). Mais avec du vent on ne fait du vent. Et pas même une rafale pour avoir emporté cette pellicule.
    brandade
    brandade

    5 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 septembre 2007
    Bruno Dumont est un cinesate rare et dérangeant, qui mèle l'horreur du quotidien et une sexualité assez sauvage pour raconter des histoires d amour baignées de social et qui finissent mal. Résumé tres reducteur je l'avoue car c'est beaucoup plus fort que cela. En l'occurrence une sorte de road movie de deux marginaux a travers les states. Dialogues et images crues; ambiance lourde, sexualité omniprésente et qui donne envie ... jusqu a la fin, ou l'horreur se referme sur ce couple. C'est fort, c est terriblement cruel mais fascinant, ca vous empoigne sans vous lacher et c'est ce que j'aime au cine.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    362 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2016
    Dumont quitte la Côte d’Opale pour le désert californien, délaissant sa palette de personnages atypiques pour nous intéresser à un couple disons plus ordinaire, bien qu’il soit toujours question d’errance, autant géographique que psychologique. Les deux s’aiment, marchent, baisent, se disputent, se réconcilient, rebaisent, se rediptutent, etc, c’est en quelque sorte la version excessive du couple que l’on a déjà vu dans "La Vie de Jésus", tout du long, ou presque, le cadre qu’instaure Dumont donne réellement l’impression d’une idylle recluse et sauvage dans les grands espaces, peu de place au son si ce n’est leurs cris de jouissance bestiale torturée. Tout aussi intéressant soit-il concernant ses désirs de pérégrination le film peine un peu à révéler ses sentiments, le duo fonctionne mais mis à part la dernière partie le tout reste un peu monocorde et réitératif, ça tire abusivement en longueur pour une sensation déjà assimilée. Après c’est dépaysant, on y est, il y a de l’authenticité au niveau de l’interprétation et de la nature complexe des rapports humains, ça ne manque pas de soleil, juste d’être plus solaire pour finalement lever le voile, il manque également les rencontres.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 196 abonnés 7 235 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 mai 2008
    Attention au mal de crâne avec TwentyNine Palms (2003), car Bruno Dumont (Flandres - 2006) réalise ici un film complètement border-line, un genre de thriller expérimental sur fond de road movie contemplatif qui vire à l’horreur et au dégoût vers la fin du film !
    Comme 37°2 Le Matin (1986) de Jean-Jacques Beineix, on fait la rencontre d’un couple particulier, qui ne s’aime qu’à travers la violence, la violence sexuelle qu’ils entretiennent ! Sur les routes arides et à perte de vue du désert Californien, on suit leur périple interminable à bord de leur Hummer. Que font-ils ? Que cherchent-ils ? Que faut-il comprendre ? Rien ne nous est dit, on patauge dans l’incompréhension totale. La mise en scène particulière elle aussi nous transporte (nombreux plans séquences fixes ou en mouvements, silencieux ou avec bruits de fonds).
    Bruno Dumont questionne et dérange tout au long de son œuvre atypique qui laisse perplexe.
    pandani
    pandani

    29 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 janvier 2010
    Non, sans déconner, c'est une mauvaise blague ce film ? Un piège tendu au snobisme d'une certaine critique qui est d'ailleurs tombée dedans à pieds joints ? A un moment, le mec doit aller acheter du polish pour sa bagnole au supermarché. Bon, déjà on s'en tape. Alors on va se prendre une succession de plans vides et interminables sur une route où il a quelques voitures qui passent, puis le gars en chemin (putain, il vient de loin ce con, c'est interminable ...), puis le type il va hésiter entre plusieurs sortes de polish. Ah ben oui, faut bien lire l'étiquette ! Ensuite il rentre, etc ... Et ça dure comme ça pendant des plombes. Ah oui bien sûr, pour éviter que le spectateur ne s'endorme tout à fait, ça baise toutes les dix minutes avec application, mais sans éviter le ridicule. Pour rien arranger, les acteurs (?) sont nuls, c'est mal filmé. Pas vu la fin, paraît-il choc, j'avais abandonné bien avant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mai 2008
    Alors là, je dis film choc!!
    Avant de voir le film,j'avais lu le resumé et les critiques des spectateurs qui m'intriguaient beaucoup et je me suis lancé.
    Le film est avant tout visuellement magnifique.Nous partons avec les deux héros a travers de superbes paysages de la californie et assistons a leur histoire d'amour assez ambiguë.
    Elle est totalement amoureuse, au point d'être jalouse, colérique et même hystérique.Lui est patient,plus réservé mais tout aussi fougueux dans les ébats amoureux.
    Ils passent le plus clair de leur temps a faire l'amour en pleine nature et alternent avec des scènes de ménage où ils ne parviennent que difficilement a communiquer et a se comprendre.
    Mais le film devient de plus en plus inquietant, sans que l'on comprenne bien pourquoi.L'atmosphere se fait lourde, opressante, comme si cette belle nature devenait progressivement leur ennemie.
    Le final resume a lui seul le choc tetanisant que m'a produit ce film.
    Pour ceux qui ne l'ont pas vu, je leur deconseille de lire les lignes qui vont suivre car je devoile ce qui s'y passe.
    L'attaque innatendue du couple par un groupe de trois loubards est brutale, sauvage,insoutenable.L'homme est violé et la femme est battue et obligée a regarder son compagnon subir des violences sexuelles.
    Les regards que les amoureux s'echangent sont lourds, durs, empreints de multiples sentiments.
    Une fois rentrés a l'hotel,lui est incapable de faire quoique ce soit, ila honte.Elle veut le sauver, l'aider, le soutenir.
    La fin sera atroce.
    Une oeuvre qui m'a marqué telle une empreinte au fer rouge indelebile.Une fin qui reste longtemps en memoire.Une oeuvre singuliere a deconseiller aux personnes sensibles.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2012
    L'histoire aurait fait un bon court métrage mais pendant 1h45, on a le droit à un scénario assez ordinaire seul deux ou trois scènes intimistes intéressantes et quelques beaux plans fixe viennent cassé cette banalité. Par contre le dernier quart d'heure est vraiment marquant et on retrouve la patte de Dumont (d'ailleurs je ne sais pas comment j'ai fait mais j'ai deviné ce qui allait se passé pour le premier coup de théâtre).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    A mes yeux un chef d'oeuvre !
    Chapeau bas au réalisateur qui parvient à nous hypnotiser pendant 1h45 grace à la beauté de la photographie et à la quasi-inéxistence des dialogues (forts riches au demeurant) pour finalement déboucher sur un paroxysme de tragique atroce et boulversant.
    Ce film démontre à merveille que le cinéma au même titre que la musique est l'art d'organiser le temps.
    Je mets au défi quiconque se prétend capable de se lever de son siège immédiatement après l'ultime scène et ce sans une once d'émotion.
    Sans pour autant disserter sur ce film, je me permets simplement de faire l'éloge des acteurs, du scénario, de la photographie et du "compositeur" de la musique qui a su se retenir quand il le fallait. Quant à la façon de filmer, elle est étonante de simplicité.
    L'histoire ? Un couple qui degénère (dans le style du film "Délivrance" à la puissance 10). Je ne vous en dirai pas plus...
    PS : âmes sensibles et cardiaques s'abstenir !
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    19 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    C'est un film concept, une adaptation de l'univers paroxiste du cinéaste Bruno Dumont à une Amérique pleine de clichés, une histoire d'amour où le vide existentiel donne la nausée. Qu'on est loin de ces opus réellement dérangeants que furent les justement salués "Vie de Jésus" et "L'humanité" ! La fin atroce voudrait donner une portée philosophique mais est finalement complésante, à l'image du film dans son ensemble. Une grosse déception.
    Geoffroy B
    Geoffroy B

    78 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 juin 2007
    Un pseudo-film (une erreur cinématographique plutôt!) CONSTERNANT d'un bout à l'autre! Ou comment réaliser un film autour du néant : il n'y pas d'histoire, les acteurs sont mauvais (on ne croit absolument jamais à un vrai couple!), il ne se passe rien, les dialogues n'ont ni-queue-ni-tête... Que font les personnages??? Voiture, baise, voiture, piscine, baise, piscine, baise, voiture, baise, hôtel, baise... Et que dire de la scène de viol (qui tombe comme un cheveu sur la soupe après 1h40 de ferme ennui) et du final, risible tant il est PATHETIQUE?! On en vient même à se demander comment un réalisateur sérieux comme Bruno Dumont a pu ne serait-ce qu'oser écrire (si on peut dire!) une ignominie pareille, sans parler des producteurs qui ont mis des billes pour le financer, et de certains journalistes qui mettent 4 étoiles à ce genre d'oeuvre-poubelle. Mais CHUT, il ne faut rien dire, c'est du Grand Cinéma, de l'Art...!!!
    Jean A
    Jean A

    2 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Expérience étrange, film innotable dans l'instant. Le vide sidéral du scénario nous ramène au Gerry de Van Sant, l'extrème violence de son épilogue à Irréversible. Derrière ça, reste un film sur l'incommunicabilité des êtres, remarquable dans sa prise de son, avec une belle utilisation de la caméra. Ce qui reste du film c'est forcèment sa fin extrême en contraste profond avec le désinteressement progressif entrainée par le néant d'une histoire sans explications; un road-movie entrecoupé de scènes de sexe qui placent le spectateur en état de voyeuriste involontaire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    La critique a encensé quasi-unanimement ce film froid de Bruno Dumont où règnent paysages américains désertiques et gigantesques et dans lequel nous est donné à suivre un couple dont on ne sait rien. Ils ne parlent pas beaucoup, font en revanche souvent l'amour, et les paysages devenant de plus en plus écrasants, les silences et la longueur des plans de plus en plus pesants, on sent que le drame n'est pas loin. Et il arrive brutalement dans une dernière scène à la cruauté inouïe et inoubliable, qui reste dans le coeur du spectateur pendant longtemps.
    Cependant, on notera plusieurs points.
    D'abord, le pessimisme éhonté du réalisateur qui tente bien là de décrire avant tout la relation universelle de l'homme et la femme, relation au destin inévitablement tragique mais également relation trop souvent malsaine (chaque scène d'amour est un viol de l'homme sur la femme).
    La manipulation évidente qu'exerce le réalisateur sur son spectateur: partant de l'idée de la fin, il construit tout le reste dessus, et alors l'heure et demie précédant les 5 dernières minutes n'est qu'un prétexte, prétexte qu'il semblera légitime de pouvoir trouver ennuyeux : de nombreuses scènes se répètent, d'autres nous montrent un vide interminable...
    Enfin, on pourra critiquer la validité de fait de l'ambition officielle du cinéaste: faire un film anti-intellectuel s'adressant uniquement aux sens, installant ainsi le spectateur dans une relation primaire avec l'objet-film et rejetant toute réflexion. Il semble bien que cela soit raté : on ne peut trouver que terriblement ennuyeuse la première heure et demie, si l'on n'essaie pas de comprendre le discours de Dumont, sa volonté de décrire la relation de l'homme et de la femme.
    Twentynine Palms semble donc être un film manipulateur, au pessimisme ambitieux, échouant dans sa tentative de "cinéma sensuel" (c'est un film ô combien psychologique), nous donnant à voir la vision malsaine du réalisateur sur le couple ("lui" ne l'aime pas vraiment, ne survit que dans une position de supériorité et ne supportera pas d'être en position d'infériorité), mais à la fin d'une cruauté sidérante et inoubliable.
    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 avril 2022
    Le cinéaste de "La Vie de Jésus" continue sa prospection acide des destins de vie cabossés. Ici, mise en scène minimaliste, on s'évade dans le désert californien pour un road-trip à forte consonance pornographique. Il ne s'agit pas de comprendre mais d'observer. On est entre l'état de choc et le dégout. C'est ce que recherche fondamentalement Bruno Dumont : s'indisposer devant l'écran et ne pas rester dans notre zone de confort. Un trip mystique du même ordre que le Brown Bunny de Vincent Gallo, très bizarre mais quelque peu ennuyeux néanmoins.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    74 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2022
    Pour son troisième long-métrage sorti en 2003, Bruno Dumont choisit de s’expatrier bien loin de son Nord natal qui imprégnait tant La vie de Jésus et L’humanité, pour tourner au cœur du désert californien. Toujours travaillé par l’expression d’une sexualité triviale et désincarnée, fasciné par l’irruption du mal, il y ajoutait ici un jeu sur les codes du film américain sur les grands espaces, qu’il reprenait à travers l’exercice balisé du road trip d’un couple traversé par des problèmes d’incommunicabilité. Mais Bruno Dumont finit pas détourner le genre en imposant un final d’une violence inouïe, quelque part entre le Zabrisikie Point de Michelangelo Antonioni, le Duel de Steven Spielberg, le Délivrance de John Boorman et le Halloween de John Carpenter. Un long-métrage étonnant qui vaut le détour au moins pour son dernier quart d’heure à l’excès assumé.
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