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    Do the Right Thing
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    Louis G.
    Louis G.

    20 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2013
    Un très bon film du génial Spike Lee où l'humour est présent, le racisme est évoqué intelligemment, la musique est presque toujours la même mais colle parfaitement au film et la réalisation est excellente. Il vaut plus au fur et à mesure: même si l'action n'est pas omniprésente les discussions entre les personnages prennent de l'ampleur. On comprend la sincérité avec laquelle Spike Lee veut pointer du doigt certaines difficultés d'un quotidien cosmopolite (qui vaut pour n'importe où dans le monde). Une préférence noire semble se dégager de la fin du film, ce qui est prête à débat...
    Kana57
    Kana57

    34 abonnés 903 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2021
    Sa fait Toujours Plez de revoir ce Film,(arte) Spike Lee est une genie,il avait deja 10ans d'avance sur les autres,Pointer sa Camera sur le Vivre ensemble,pas toujours evident entre toute les communautés mais surtout Noire et Italienne la base des USA
    La photographie est magnifique,le type s'est filmé il y a des scenes de toute beauté nottament Les 3 vieux Blacks sous leurs parasole a refaire le monde a leurs Facon (Génial) ou bien celle de Spike Lee lui meme avec le glacon dans la chambre,tout simplement Sublime car il tombe pas dans le vulgaire
    Bref ce Film est une Pepite qui a pas pris une ride sans doute un des meilleurs réalisateur au Monde car ces films parle de la vie des gens et de sa dureté et moi sa m'parle BRAVO
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 août 2013
    Spike Lee souhaite aborder les problèmes du racisme des années 80, et se place sur le plan de la morale. Il réussit pleinement à nous montrer le quotidien d'un quartier de Brooklyn où toutes les ethnies doivent cohabiter, expliquant les petites tensions

    quotidiennes, l'emploi constant d'injures racistes de tous les côtés, les pensées qui s'exprime mais ne passant pas à l'acte. Lors d'une discussion, Spike Lee montre bien que le problème n'est pas la couleur de peau, mais bien un rejet des personnes de faible niveau social.
    Cependant, le message moral est complètement brouillé. Lee adopte le point de vue des afro-américains face aux latino ou asiatiques, mais distribue les clichés à tous le monde. Les blacks sont cools, fantaisistes, alors que les italiens sont tendus et agressifs tandis que les asiatiques sont pris pour des crétins. Pour dénoncer le racisme, on a vu mieux !

    On trouve dans ce film l'embryon des justification des émeutes urbaines modernes : pour des motifs futils, les tensions éclatent, et celui qui est pris pour cible est celui dont l'affaire marche. On brûle son commerce.

    Le personnage principal, Mookie, incarné par Spike Lee, est presque pris comme un exemple. Contrairement à ses copains, lui a décroché un boulot, comme livreur d'une pizzeria, mais il n'en fiche pas une, estimant pourtant que son salaire (confortable) est un dû, méprisant son patron pourtant bienveillant avec lui. spoiler: Mais voilà, Sal, le patron, a cassé la radio de Radio-Barjo, grand black "cool" qui emmerdait tout le quartier en la mettant à fond, même dans les magasins. Radio-Barjo étrangle Sal et l'aurait tué si la police n'était pas intervenue. Radio-Barjo se fait lui-même étrangler par un policier qui le tue involontairement. Mookie donne le départ à la destruction de son propre lieu de travail, "en représaille" tenant Sal responsable de la mort de son "frère" (qu'il ne connaît à peine !!).


    Pourtant, Spike Lee donne pratiquement raison à son personnage, qui a le culot de venir réclamer son salaire le lendemain devant son patron anéanti, semblant montrer que "c'est pas grave finalement on arrive encore à discuter". Et fallait-il vraiment montrer Sal sortant une liasse énorme de billets ?..

    Le jeu d'acteur Spike Lee est très pauvre, on ne sent rien de ses sentiments. On ne retient de lui que sa coiffure ratée, ses yeux globuleux et son air jamais content. Sa soeur ou sa copine ne jouent pas mieux, en faisant des tonnes, se croyant au théâtre.

    Quelques second rôles (Samuel Jackson, John Turturo, Danny Aiello) relèvent un peu le niveau.

    Malgré quelques cadrages intéressants, la réalisation est elle aussi lente, et il faut le dire, on s'ennuie. Malgré quelques bons passages, pour moi le film est raté.
    BURIDAN
    BURIDAN

    19 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2013
    Voilà le film de Spike Lee qu’il ne faut pas manquer…
    Qu’il ne fallait absolument pas manquer hier sur Arte !
    Je ne connais la filmo de Spike Lee, pour être honnête, qu’au travers de son immense succès « Malcolm X »…
    Limite et bien insuffisant… Quand on lit sur Wikipédia que le bonhomme a réalisé 23 longs et une poignée de courts !

    Et, après avoir savouré « Do the right thing », là, je dois dire que je suis resté sur le cul !

    Lee non seulement aborde le sujet des communautés et de la vie des blacks de New York avec une élégance et une justesse inégalée, mais il fait preuve d’une très grande originalité dans la réalisation de son film…

    C’est nerveux, coloré, moderne dans la manière de suivre les petits groupes ayant chacun des codes distincts…
    Plans courts accompagnés de dialogues percutants, travellings rapides et discrets, plans fixes obliques…
    Ca fuse, ça bouge… c’est style « ghetto »…
    Et on trouve des références intelligentes aux photographes – la borne d’eau des pompiers dégoupillée arrosant les passants en joie – il fait si chaud ! – ou aux films – « La nuit du chasseur », bien entendu (Hate et Love … ) mais aussi au « Dictateur », voire même, mais c’est moi sans doute qui galèje, à « mon oncle » de J. Tati pour la récurrence de plans larges et extérieurs scandant, rythmant la narration (le DJ radio interprété, justement, par l’auteur de film, Spike Lee).

    La musique ! La musique magnifique… Celle de Public Enemy (Fight the Power)
    D’Al Jarreau (Never explain love) ou du papa de Spike, Bill Lee…
    La musique qui n’adoucit pas toujours les mœurs !

    Le réalisateur nous parle des structures mentales fossilisées dans nos caboches pleines d’à-priori : les idées reçues, les blagues vaseuses sur la différence, l’hypersensibilité confinant à la paranoïa… Et toutes ces trucs imprimés dans nos neurones par les règles de groupe et qui bornent notre communication…

    Si le film est axé principalement sur la communauté noire il donne la parole, une véritable âme à toutes les ethnies présentes dans le quartier de Bedford Stuyvesant à Brooklyn.
    L’humour ne cède en rien à l’émotion.
    Pourtant la fin du film prend une tournure dramatique. Et le discours filmique pourrait sembler pessimiste, si il n’était accompagné, sitôt la dernière image évanouie, des beaux petits textes de Luther King et Malcolm X…
    Aimer oui mais savoir aussi se défendre des injustices !

    Bref ce film est un magnifique cri du cœur…
    GEANT ! A VOIR ET A FAIRE VOIR !
     Kurosawa
    Kurosawa

    530 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2013
    Ce film sur la dénonciation du racisme vaut principalement pour sa progression. Spike Lee utilise d'abord un ton léger, avant un humour plus acerbe, et finit par une fin des plus tragiques. Mais la progression se fait aussi dans l'intensité. Car si les multiples discussions ont d'abord un intérêt limité, elles gagnent en importance au fur et à mesure que le récit avance. Le film devient même touchant par sa sincérité à montrer les difficultés à vivre dans ce quartier multi ethnique. Pourtant, la terrible fin pose problème, et c'est ici un avis bien personnel qui va suivre. En effet, S. Lee prône, à travers ce film, la paix et le respect pour tous, mais une préférence "noire" semble tout de même émerger. Il est difficile de l'affirmer, mais les images finales semblent bien contredire son propos général. Heureusement, un film ne se juge pas sur un quart d'heure. On retiendra donc surtout un film engagé, qui sait à la fois traiter son sujet de façon humoristique, mais aussi de manière très grave.
    Truman.
    Truman.

    211 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 août 2013
    Une belle déception que fut ce film de Spike Lee, bourré d'ambition il ne semble pourtant pas ne savoir montrer comme il faut ce qu'il veut dénoncer .
    Passons par les points positif, ça dénonce le racisme, les problèmes qu'il y a dans certains quartiers Américains, ça dénonce les difficultés que peuvent avoir différente communautés a vivre ensemble, ça le fait assez bien mais au delà de ça y'a rien, on vient presque a ressentir comme un véritable plaisir du réalisateur a enfoncer les blanc, les prendre pour les même sans la moindre distinction, tous des sauvages raciste haineux et moustachu .

    Le gros soucis de ce film est de vouloir se prendre comme une comédie, non seulement ça n'a rien de drôle et ça plombe le film mais ça en devient lourd .
    Dans tout le film il doit y avoir 4 personnages avec un minimum de QI, un minimum censé avec de la logique, les autres ben ce sont de vulgaire clichés insupportable lourd comme pas permit qui semblent tout droit sortie d'une pauvre sitcom Américaine des années 80 .

    Exemple avec les Italiens qui sont surexcités, dopé a la caféine et au redbull.
    Un type qui se balade avec sa radio a fond et qui semble ne pas comprendre qu'il saoule aussi bien les habitants du quartier que le spectateur .
    Un mec qui va péter les plombs car dans un resto car y'a pas de photo de célébrité noir .
    Et j'en passe que des protagoniste lourd vulgaire excité qui ne semble pas vouloir se calmer et viennent vite a taper sur les nerfs, tous plus débile les un que les autres, ça en devient vite affligeant .
    Mais en dehors de personnages lourd leurs comportements sont tout aussi débile, les types s’insulte et se tapent sur la gueule sans cesse toujours pour un rien .. Hallucinant comment c'est gavant .

    Dans sa façon de dénoncer le racisme Spike Lee enfonce le clou trop loin, ça le fait de façon vulgaire et direct, on comprend le message c'est bien mais au bout de 2h on doit prendre de l'aspirine surtout quand les personnages beuglent tous en même temps ...

    Rajoutons que le film semble ramer durant 1h30, et marque un vrai passage de scénario seulement après, 1h30 durant lesquels on apprend a connaitre les personnages, le quartier et tout le tralala, c'est long .
    Mentions spécial a la référence au film " La nuit du chasseur ".
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 juin 2013
    Personnellement j'ai un avis mitigé sur le film... Dire que tout le dénouement tragique et raciste du film part du'ne histoire de photo sur un mur... Seul quelques personnages semblent censés dans ce film à savoir Mookie (Spike Lee se donne le bon rôle), le maire, et Sal. Un sorte de dualité violence (Malcolm X)/ pacifisme (Luther King) se retranscrit dans le film avec leurs conséquences pour laisser se poser la difficulté de l'intégration sociale des noirs aux Etats-Unis, enfin si j'ai bien compris. Mais dans l'ensemble il est pas évident de comprendre la morale du film et le message que veut donner Lee. 3,5/5
    Sasuke R.
    Sasuke R.

    49 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2013
    Avec "Do The Right Thing", Spike Lee réalise un film qui intrigue et ne laisse pas insensible. La mise en scène est parfaite, et nous plonge dans la peau des multiples personnages du quartier de Bed-Stuy un jour où la canicule exacerbe les tensions entre les communautés. Si Spike Lee montre très bien comment des petites luttes finissent par provoquer la haine entre les communautés, le réalisateur semble plus partagé et ambigu sur l'usage de la violence dans la défense de la cause noire. En effet, le film se conclu par deux citations antagonistes à propos de la violence, l'une du pacifiste Martin Luther King et l'autre du radical Malcolm X. De même, au cours du film, Spike Lee adresse une critique à ses "frères" lorsqu'il met en avant les qualités d'entrepreneur des chinois pendant que les trois commentateurs du quartier se contente de dire "je vais". Puis, par la suite, à travers la révolte emmené par Mookie, Spike Lee semble faire l'apologie de la violence comme intelligence tel que le conçoit Malcolm X, rebaptisé "faire la bonne chose" par le réalisateur. En ressort (et peut-être est-ce finalement le point de vue du réalisateur) que la violence peut toujours se légitimer (point de vue de Malcolm X), mais qu'elle ne fait que s'inscrire dans un cercle vicieux de représailles (point de vue de Matin Luther King).
    Parkko
    Parkko

    142 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2013
    Dès le début du film, Do The right thing surprend par son incroyable énergie. Le film est d'une incroyable vitalité, d'une incroyable fougue et ça fait réellement plaisir à voir. Ce n'est pas pour autant brouillon ou confus, Spike Lee sait exactement où il va et met sa mise en scène au service de son scénario : les deux sont complètement explosifs, virevoltant. L'un sied complètement l'autre.
    De plus, je pense que ce film est aussi à remettre dans son contexte de sortie, c'est un film qui est d'une jolie modernité (oublié le côté années 80 très visible). C'est intéressant car c'est un portrait absolument pas larmoyant ou défaitiste de la situation des afro-américains aux Etats-Unis mais plutôt un cri du coeur passionnel et bien ficelé. Bref, Do The Right Thing est un bon film qui donne envie d'en voir plus de la filmo de son réal..
    Shephard69
    Shephard69

    299 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2013
    Un film à l'extraordinaire photographie qui est une succesion de scènes de vie pleines de réflexion sur la vie, le racisme. Troublant, engagé, emblématique d'un malaise sociétal. Après, le film ne raconte pas grand-chose, le rythme est assez lent et tout repose sur le jeu des acteurs tous très bons d'ailleurs. Un OVNI inclassable.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2013
    La rencontre de la comédie Italienne et du mouvement Hip Hop. Un bon coup de pied dans le paysage cinématographique américain. Militant comme il sait l’être (il est d’ailleurs personnage principal), Spike nous dépeint un quartier coloré, bruyant, drôle, surchauffé, pittoresque, problématique, et reste optimiste malgré les signes avants coureurs de la catastrophe. Tous ces gens sont condamnés à vivre ensemble qu’ils le veuillent ou non, il le sait. Et Spike a sa manière bien à lui de résoudre le « problème » communautaire US. Seule solution, mettre en scène comme au théâtre, et transformer la farce tragi-comique en tragédie dramatique, par un climax dans une pizzeria, resté dans toutes les mémoires. Les ombres portées trahissent la présence des projecteurs, et trahissent la reconstitution théâtrale justement. Se serait un défaut si il n’assumait pas son propos jusqu’au bout, Spike. La chaleur, la tension raciale, l’oralité afro-américaine, les italo fiers de leur origine, les latinos, tous mélangés, qui se regardent du coin de l’œil, et se rentrent dedans à longueur de journée, on y est. On pourrait se demander où est l’histoire avant de comprendre que cette façon de s’entrechoquer tout le temps est « leur » histoire. Je ne parle même pas des trois vieux blacks assis a parler comme des vieilles commères, leur débit rythme les débats comme une berceuse ou chœur grec , alors que le couple de coréens, travaille sans se poser de questions, et s’enrichit alors qu’il ne « parle pas un mot d’anglais »…drôle, je le disais, pathétiquement drôle, donc pas pathétique du tout. J’ai détesté John Turturo ou plutôt son personnage, Martin Lawrence m’a fait pleurer de rire, Samuel DJ Jackson qui adoucit la tension à coup de tubes, mais jusqu’à quand, m’a enchanté. Génial. A voir en VO si possible, c’est encore plus fort.
    pietro bucca
    pietro bucca

    57 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2012
    Surement le meilleurs Spike Lee.Tres bonne bande son....Bon c'est beaucoup de blablas,mais les acteurs sont excelents et les repliques plutot cultes.
    Dadou
    Dadou

    52 abonnés 1 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2012
    Un film contestataire qui transcrit parfaitement le malaise entre les différentes communautés dans l’Amérique des années 80.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 décembre 2012
    Chronique des problèmes entre les communautés noire et italienne sous un été caniculaire. Très bien joué, très bonne mise en scène et BO de Public Enemy.
    Un des meilleurs Spike
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    266 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2012
    Spike Lee, à l’époque jeune cinéaste ambitieux, réalisateur de deux films à forte dominance afro-américaine dans le casting, assez engagés, sans non plus être du vrai cinéma politique, se lançait enfin dans un projet ambitieux.

    Do The Right Thing ne se concentre pas uniquement sur la communauté afro-américaine, mais plutôt sur Bed-Stuy et toute sa population. Le film, construit sur 2 actes, le jour et la nuit, met en scène une constellation de personnages tous hauts en couleurs (oui, bon) et réussis, jamais unidimensionnels et très souvent passionnants. Les acteurs sont excellents, des premiers rôles aux seconds rôles et certains livrent même des performances mémorables, comme Steve Park, Roger Guenveur Smith et John Turturro. On notera même une apparition réjouissante de John Savage. Quant à la réalisation, elle pose les bases du style Spike Lee, c'est-à-dire des faces caméras, des plans séquences et une musique fabuleuse qui accompagne parfaitement le film, sans oublier les personnages métadiégétiques, comme Samuel L. Jackson ou les trois amis assis dans la rue, qui pendant près d’une heure et quart, ne font que constater les évènements tels des spectateurs.

    Do The Right Thing est donc un film admirable techniquement, sans oublier d’être fantastique idéologiquement. Dans la partie diurne, la violence raciale se contient à la violence verbale, d’où certaines scènes fabuleuses, comme l’échange musclé entre le personnage d’Ossie Davis, pas si irréprochable et Steve White, jeune homme pas si décérébré et dont la violence verbale envers le vieil homme trouve une sorte de justification inattendue ou encore la scène où Radio Raheem achète des piles pour son master-blaster. De plus, lors de la deuxième vision, le film prévoit la tragédie qui va arriver avec certaines phrases comme «Thank God, the night’s coming». Quand à la partie nocturne, elle est un peu plus chaotique et linéaire, certes, mais très forte émotionnellement, avec l’acte que tout le monde connait : le jet de poubelle dans la vitrine. Le film donne deux interprétation possible sans en imposer une au spectateur : Mookie a-t-il sauvé Sal en détournant l’attention vers sa pizzeria ou est-il responsable de la nuit de violence qui s’ensuit ?

    Le film a le très bon goût de ne jamais répondre à cette question et de laisser l’interprétation à son spectateur, en donnant deux déclarations finales, contradictoires, de Malcolm X et Martin Luther King Jr. Do The Right Thing est évidemment un grand film, passionnant de bout en bout, émouvant et mis en scène par un Spike Lee en état de grâce.
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