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    L'Américain
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Grand acteur de second rôle durant plus de trente ans (de 1955 à 1988) mais aussi superbe voix de doublage (Paul Newman, Charles Bronson, Robert Duvall), Marcel Bozzuffi aura souhaité passer une seule et unique fois derrière la caméra en 1969 pour porter à l’écran un sujet qui sans aucun doute lui tenait à cœur, étant lui-même à l’écriture du scénario. Très loin de l’univers qu’il côtoyait au cinéma où son regard d’acier et sa voix caverneuse le destinaient en priorité aux rôles de durs à cuire ou de méchants, il se penche avec tendresse et mélancolie sur la nostalgie de la jeunesse enfuie à travers l’impossible retour au pays (à Rouen) de Bruno (Jean-Louis Trintignant), jeune provincial, ayant passé plus de dix ans en Amérique après avoir réalisé son rêve de gosse de tenter l’aventure sur le grand continent. L’homme est souvent en quête d’ailleurs, rêvant de grands espaces quand il a le sentiment d’être prisonnier dans sa ville natale pour être aussitôt nostalgique quand les êtres qui ont façonné son adolescence viennent à envahir sa mémoire. C’est dans cet état d’esprit que Bruno débarque un beau matin à Rouen pensant naïvement qu’il va retrouver les choses telles qu’il les avait laissées. Mais on ne retient pas le temps et il constate impuissant, le fossé que les dix ans passés ont creusé entre lui et ses anciens camarades de jeunesse dont l’horizon rouennais est forcément devenu moins vaste que le sien. J spoiler: acky (Marcel Bozzuffi) a mal négocié sa fin de carrière de footballeur professionnel et les soirées arrosées à jouer au poker lui servent de dérivatif, le Corbeau (Rufus) contestataire dans l’âme n’a pas avancé d’un pouce n’ayant jamais quitté sa chambre de bonne, Raymond (Bernard Fresson) devenu menuisier indépendant verse dans un machisme teinté de racisme qui l’éloigne du jeune homme qu’il était, tout comme Morvan (Yves Lefèvre) que la réussite de son garage a conduit tout droit à l’embourgeoisement le plus convenu
    . En somme les rêves de jeunesse de chacun se sont échoués en cale sèche face à l’épreuve de la réalité et à l’usure de la routine. Ce retour en arrière assez commun n’est en réalité pour certains qu’une étape nécessaire pour comprendre qu’on ne retient pas le temps qui passe. spoiler: Bruno n’a dès lors plus qu’à faire ses valises
    . Film d’une grande justesse et d’une grande humanité qui rapproche un peu Marcel Bozzuffi du cinéma de Claude Sautet, la veine populaire remplaçant les états d’âmes des mâles bourgeois quarantenaires ou quinquagénaires du réalisateur de «Vincent, François, Paul et les autres ». A aucun moment Bozzuffi ne juge ses personnages, les montrant tels que nous sommes tous, des êtres humains faisant ce qu’ils peuvent de leur seule et unique vie qui n’autorise à regret aucune réécriture. « L’américain », film rare, donne un éclairage attendrissant sur l’univers sentimental d’un homme pudique, parti trop tôt, qui profite naturellement de l’occasion pour diriger Françoise Fabian, la femme de sa vie.
    alouet29
    alouet29

    65 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 janvier 2016
    Super casting dans ce film littéralement porté par Jean-Louis Trintignant, toujours très juste dans son rôle de déraciné. Par contre, pour une fois, Simone Signoret est décevante..
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 893 abonnés 12 151 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 février 2016
    Un homme, qui a vècu dix ans aux Etats-Unis (d'où le titre du film), revient à Rouen, sa ville natale, pour y retrouver ses anciens amis! Sauf que de l'eau est passèe sous les pont et que tout n'est plus comme avant! C'est techniquement sobre, voire très lent et pas très joyeux au final, mais question monotonie, Marcel Bozzuffi s'en sort pas mal pour un premier long-mètrage! Amusant de voir que Jean-Louis Trintignant ait gardè le même chapeau (qu'il porte une bonne partie dans le film) pour le remettre l'annèe suivante dans "il Conformista" de Bertolucci! spoiler: Bruno n'arrive pas à expliquer pourquoi il s'en est voulu si longtemps de ne pas être parti avec ses potes! Peut-être que plus tard et avec le recul, tout changera, tout deviendra dèrisoire! Mais quand-même, on garde au fond de soi un certain regret! il faudrait tout oublier, sans religion, ses prèjugès, et rèapprendre!
    Filmè dans un Rouen cafardeux avec en point de mire son grand port maritime, "L'amèricain" est plus une èvocation d'une gènèration perdue qu'autre chose! Avec un casting qui alterne le bon (Trintignant, Signoret, Rufus, Bouise) et le moins bon (Fresson, Perrin, Bozzuffi)...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    907 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2022
    C’est comme une balade nostalgique dans le Rouen de son passé.
    Des regrets, de la nostalgie ou bien la chance d’être le seul à avoir tout quitté.
    Finalement les réponses sont en chacun de nous. Et comme dit A. David-Neel « il ne faut pas regretter de ne pas avoir c’est ceci ou cela, car sinon on aurait été qqn d’autre »
    Jean Cherasse
    Jean Cherasse

    10 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 août 2021
    Film au casting sympathique mais sans aucune substance...car il est le résultat d'un scénario inconsistant et il n'est pas porté par un canevas dramatique digne d'intérêt.
    Les meilleurs films de tous les temps
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